SOUND OF FREEDOM
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
BIENVENUE SUR SOF !
CONTEXTE ?

-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 How it ends | PV JUDE |

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
A. Lukà O'Connell
A. Lukà O'Connell

GEEKER ▬ « She still call me by my name... »


♠ Messages : 415
♠ À brisbane depuis : : 01/07/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: twenty-two years.
quartier ▬: chelmer
my bad relationships ▬:

How it ends | PV JUDE | Vide
MessageSujet: How it ends | PV JUDE |   How it ends | PV JUDE | Icon_minitimeVen 30 Juil - 16:52

How it ends | PV JUDE | Rp03 How it ends | PV JUDE | Ks02 How it ends | PV JUDE | Ks06 How it ends | PV JUDE | Rp02


Girl save your soul...Save your soul
Before you're too far gone.
And before nothing can be done


Ça devait être un jour comme les autres, n'avais-je donc cessé de me répéter dans la matinée. Un jour que je passerais seul, à admirer les quatre coins du mur de mon modeste appartement, à croire que la vie ne m'avait guère épargné, à croire que je souffrais de tous les maux de ce monde. Comme toujours, je m'étais levé du mauvais pied. Comme toujours, j'avais un mal de crâne qui restait bien ancré dans ma tête, préférant y rester plutôt que de s'en aller gentiment. Comme toujours, je poussais des jurons, pour moi-même comme pour me soulager de ma condition. Je n'attendais pas de la visite, enfin c'est vite dit. Peut-être bien que Jude me rejoindrait ici plus tard. Ce qu'elle fait pratiquement tous les jours depuis que je suis emménagé dans cet appartement de misère. Pourtant, malgré toutes les bonnes choses qu’elle pouvait apporté avec elle en venant ici, comme la joie et la sensation d’être enfin soi-même, je n’étais jamais réjoui à l’idée de la voir. Son attitude m’exaspérait, c’était là que se trouvait toute la vérité. Je n’aimais pas sa façon de voir la vie du bon côté, de croire que tout ira pour le mieux, qu’il fallait me laisser du temps d’adaptation, que l’humain en avait grandement besoin pour évoluer, pour avancer. Ne voyait-elle donc pas que tout cela ne rimait à rien, que ma vie ne sera plus jamais comme avant. Comme avant, bon sang.. Quand j’étais le jeune homme intrépide et hyperactif, à l’humour douteux, aux sentiments purs, festif… Mais surtout heureux. C’était comme si un épais voile se plaçait sous ses yeux, l’empêchant de comprendre, d’accepter la cruelle réalité. Je savais pourtant que ces actes étaient de bonne foi, qu’elle n’agissait ainsi que pour me remonter le moral, qu’elle croyait qu’en étant ma meilleure amie, elle se faisait le devoir de prendre soin de moi comme un frère.Avais-je réellement de ça? Je n’y croyais pas un seul instant, en fait. Son attitude m’irritait, m’exaspérait, m’attristait. Elle me faisait vivre d’un espoir qui ne se réalisera jamais et ça me tuait vraiment, péniblement.

Confortablement installé dans mon fauteuil roulant, je contemplais nos photos avec une certaine nostalgie. L’émotion me faisant pâlir à vue d’œil, j’inspirai profondément jusqu’à en faire gonfler ma poitrine. J’étouffais sous le poids de ma souffrance, je n’en pouvais plus. Mais c’est alors qu’une sonnerie résonna dans toute la pièce, me forçant à déposer NOTRE portrait préféré sur la table adjacente. Faisant rouler prestement ma chaise jusque dans la cuisine, j’attrapai mon téléphone et répondit d’un tas las. C’était elle. « Coucou Lukà, comment ça va aujourd’hui? » avait-elle dit d’une voix presque chantante. « Mal comme toujours. Tu me veux quoi Jude? » dis-je irrité. J’étais toujours très chiant avec elle.j’étais jaloux de sa vie. Elle était libre,elle et non cloitrée dans un fichu fauteuil roulant à se demander si elle va pouvoir fouler le sol à nouveau, un jour. Elle ignora cependant mes grognements et couina presque « Je débarque, grosses fesses… Pour une fois j’avertis! » Quelle belle attention, avais-je voulu m’écrier, mais je contins tant bien que mal la colère qui coulait nonchalamment dans mes veines et raccrochai le combiné sans lui faire l’honneur d’une réponse enthousiaste. J’étais presque désolé pour elle. Elle ne méritait pas ça, elle ne méritait pas que je me conduise de la sorte, pas après tous les efforts qu’elle mettait pour que je sourisse, ne serait-ce qu’un peu. Mais c’était plus fort que moi, à chaque fois, j’étais vexé, blessé, par cette joie débordante. Moi qui était désormais perdu, paumé. J'enviais son monde, je dénigrais le mien.

L’infirmière était passée quelques minutes après, cette fichue infirmière. J’avais pourtant demandé, en suppliant, à ma mère de la renvoyer. Je lui avais même fait une crise digne d’un gamin de dix ans. Je n’acceptais aucune aide, après tout. Mais j’étais incapable de m’habiller seul, de cuisiner, d’effectuer des tâches ménagères. En résumé, j’étais vulnérable. J’avais fini par m’en rendre compte, puis j’ai baissé les bras, tenant compte de l’évidence absolue, celle d’être un invalide. Elle était venue m’aider à me vêtir convenablement, à repasser certains de mes vêtements, et à passer la serpillère. Chaque fois que cette femme tâchait d’entretenir une conversation avec ma personne, je lui donnais un silence de mort. Je n’avais pas envie de sympathiser avec « l’ennemi » ou du moins selon mon point de vue, quelque chose qui y ressemblait. J’étais au salon lorsque j’entendis la voix de mon infirmière attirée dans le hall d’entrée. « Ah tiens ! Bonjour Jude » Une voix familière fit écho dans la pièce « Salut! Où est Lukà » L’infirmière soupira « Comme toujours dans le salon! » Jude sourit un bref instant avant de répondre « Ouais, évidemment, dans le salon.. » À peine avait-elle terminée sa phrase que Jude courrait déjà dans le vestibule, prête à me bondir dessus dès l’instant où j’apparaitrais dans son champ de vision. Je l’attendais avec un air éternellement maussade au visage. Elle ne se laissa toutefois point distraire par mon manque de savoir-vivre et sautai sur mes genoux avec son air enjoué que je lui connaissais bien.« Lukà, mon cher ami » dit-elle en riant. « Jude. » Grognais-je en regardant ailleurs mais de son doigt elle me retourna le visage pour que je lui fasse face « Grincheux, va.. Aujourd’hui je t’amène quelque part » Elle devait sans doute lire l’incompréhension dans mes traits puisqu’elle éclata de rire l’instant d’après « Ahah!La tête que tu fais! Bref on va à Dreamworld. » Dreamworld, était-elle complètement folle? Ou bien était-ce une mince tentative de se faire paraitre encore plus idiote? J’avais peine à croire qu’elle veuille m’amener dans un parc d’attractions, moi qui n’a envie de rien, de rien sauf de sombrer dans le trou noir le plus total. « Non. » avais-je répondu d’une voix neutre, limite froide. Je n’avais pas envie de sortir. Et puis s’amuser n’était plus vraiment dans mes plans. Je préférais rester sagement ici, à jouer de la guitare, à regarder la télévision et à me demander pour quelles raisons Dieu n’était pas encore venu me chercher. Je savais qu'elle ne lâcherait pas l'affaire, puisque je la connaissais depuis notre tendre enfance mais je tâchais de regarder ailleurs, pour ne pas affronter son regard glacial.
Revenir en haut Aller en bas
https://sound-of-freedom.forumgaming.fr
N. Jude Harrisson
N. Jude Harrisson




♠ Messages : 239
♠ À brisbane depuis : : 16/07/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 20 ans et demi trois quart.
quartier ▬: Brighton
my bad relationships ▬:

How it ends | PV JUDE | Vide
MessageSujet: Re: How it ends | PV JUDE |   How it ends | PV JUDE | Icon_minitimeDim 1 Aoû - 15:42

How it ends | PV JUDE | 100801025816884103 How it ends | PV JUDE | 100801030056390867How it ends | PV JUDE | 100801030029390005 How it ends | PV JUDE | 100801030117646546

    « She said,
    "Walk on over (yeah)
    To the bitter shade,
    I will wrap you in my arms"
    And know that you've been saved.
    »


Elle, nerveusement positionnée devant cette porte d'appartement, en plein milieu du couloir, se rongeant l’ongle du pouce, seule, le regard vide, se posant toujours la même question, pourquoi ?

Pourquoi m'entêtais-je à revenir ici alors qu'il devenait de plus en plus clair que la personne qui se trouvait de l'autre côté de la porte ne désirait en rien subir durant un moment, certes indéterminé, ma présence. J'étais obstinée, têtue mais plus que tout, une bonne partie de ma vie dépendait de l'être qui se trouvait de l'autre côté de la porte : Lukà, mon Lukà... J'aurai donné ma vie pour le retrouver comme avant, il me manquait, nos moments simples me manquaient... Fermant les yeux, je repensais à nos moments passés ensemble, ils me paraissaient désormais dérisoires, d'une toute autre époque où la vie nous souriait sans effort ! Plus de cent fois, j'ai voulu me trouver à sa place, éviter ce chagrin que je lisais désormais dans ses yeux quotidiennement. Le plus dur, pour moi, était ce vide dans l'expression de son visage, il était avant si expressif, je connaissais toutes les facettes de son visage, désormais il n'exprimait que très peu de choses, toujours les mêmes expressions la colère, l'indifférence et la souffrance... Cette souffrance qui est devenue désormais quotidienne. Pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraitre, il m'était presque vital de le voir, il me manquait dans l'équilibre déjà précaire de ma vie. Mais, je savais également qu'il ne sera que l'autre Lukà, celui qui était détestable, désagréable à croire qu'il prenait un malin plaisir à rendre sa vie conforme à un véritable cauchemar. Je ne sais comment j'aurai pu agir à sa place, mais il avait une telle place dans ma vie, une relation particulière que je n'aurai pu agir de la sorte, quel détestable comportement... Pourtant, je restais la même, je souhaitais le retrouver, conserver ce lien particulier, souhaitant le sentir me prendre dans ses bras comme auparavant, voir son regard si pétillant... Bon sang ! On n'efface pas plus de quinze années d'amitié de la sorte ? Si ? Pourquoi ? Nerveusement, je passais ma main dans mes cheveux. J'étais là, stoïque devant la porte de son appartement. J'attendais quoi ? Que Lukà ouvre la porte me lançant un pic concernant ma tenue de bohémienne ? Non, bien sur que non... J'attendais patiemment que mon masque de ses six derniers mois m'apparaisse de nouveau, ma "positive attitude" comme j'aimais tant me le dire, cette attitude qui autrefois m'était toute naturelle. Comme il m'était devenue si simple d'agir de la sorte, je me sentais étrange, un mélange de honte et de culpabilité et tout ceci enfouie dans mon petit 1m67. Aujourd'hui, je portais un débardeur noir, avec comme imprimé un cœur transpercé d'une dague, je portais également un jean, taille slim et mes dock martins' vieille de tant d'année, cheveux détachés, légèrement maquillée je n'étais en rien coquette aujourd'hui, j'étais tout simplement moi, Jude... Jude la meilleure amie. Qu’étais-je donc finalement, si ce n’est une amie ?

Il allait se plaindre mais je venais de faire un effort monstre, le savait-il ? Plus tôt dans la matinée, alors que j'étais installée dans mon petit appartement, j'eus cette bonne idée de l'appeler une idée derrière la tête, j'y songeais depuis quelques jours, il faisait beau, le temps idéal pour une sortie à Dreamworld. Il ne sautera pas au plafond, mais il n'avait pas le choix, je ne lui en donnais pas le temps. Cherchant dans mon répertoire son prénom, il ne me fallut que très peu de temps pour commencer l'appel, sa réponse se fit plus longue... Bien évidement. « Salut Lukà ! Comment ça va aujourd'hui ? » Je faisais en sorte que mon ton se fasse sur et surtout enjoué. Je n'entendis qu’un grognement, une voix, la sienne et très monotone, désagréable également, du Lukà tout craché… « Mal comme toujours ! Tu me veux quoi Jude ? » Le ton de la journée venait d'être donné, okay ! Plus il se montrait grognon, plus je me voulais joyeuse, jusqu'où étions-nous prêt mutuellement pour pousser l’autre dans ses retranchements ? L'épuisement sûrement, qu'importe j'avais de la vitalité à revendre... A ses paroles, je grimaçais de colère plus qu'autre chose mais répondant à ses propos en ricanant, chose qui m’était devenu tout naturel avec le temps. N’allez pas chercher, c’est à rien y comprendre... « Je débarque grosses fesses. Pour une fois, je t’avertis. » C’est de cette manière, abrupte que je raccrochais au nez de mon meilleur ami, flute quoi ! Je pensais, à tort surement, mais, je pensais qu’après un tel accident, les gens comme lui (même si je détestais cette formulation) avaient besoins des proches pour avancer, et affronter cette vie. Pas Lukà ! A moins que ce soit le moyen détourné, le seul qu’il trouvait pour me dire… « Hé ho ! Jude tu me gonfles là… Dégage de ma vie… » A cette pensée, je secouais la tête, lançais mon téléphone sur mon canapé et je partais à la douche. Je ne devais pas penser comme cela, non… Impossible…

Un soupire... Moi devant cette porte… Le plus dur dans tout cela n'était en rien son comportement, ni même son corps fixé au sol par cette chaise roulante, elle ne m'avait jamais gênée, non il n'était plus le même... Pire, j'avais cette détestable impression de n'être qu'un poids pour lui, un dégout pouvait se lire sur son visage, s'entendre au son de sa voix. Malgré cette impression, je continuais, je m'entêtais... J'avançais... J'étais finalement bien trop égoïste pour accepter une vie sans lui. Là vie sans lui, j'y avais déjà goûté... Je préférais supporter son caractère de cochon que de vivre loin de lui. Je ne me voyais pas l'abandonner... Agir autrement, le laisser seul dans son appartement même si je n'étais pas sa seule amie. Dans le cas contraire, si j'étais clouée dans un fauteuil roulant, il ne m'aurait jamais abandonné, les meilleurs amis sont fais pour cela n'est-ce pas ? Bien décidée à retrouver ma bonne humeur, je sautillais légèrement sur mes deux jambes, ce ne sera pas simple, mais aujourd'hui je désirais voir sur son visage un sourire ou bien même son regard, si particulier... Unique. Il pouvait se montrer tellement beau quand il le désirait... Je décidais de m’approcher un peu plus de sa porte et j'en profitais pour ôter mes écouteurs de mes oreilles, coupant par la même occasion la musique. J'étais partagée en deux... L'envie de passer une journée avec Lukà et cette désagréable impression que ce jour sera exactement comme tous les autres depuis six mois, étrange et épuisant mentalement. Quand j’ouvris la porte, je me retrouvais nez à nez avec son infirmière, une femme qui avait pris l’habitude de me voir souvent chez Lukà, qui était d’une grande patience en vue de la compagnie désastreuse de la part de mon meilleur ami. « Ah tiens ! Bonjour Jude » La gentillesse née, cette femme… Je souriais, naturellement… J’aimais savoir sa présence, non pas que je prenais Lukà pour un moins que rien, sauf que je me sentais rassurée, je ne l’expliquais pas. Bref… « Salut ! Où est Lukà ? » A cette question, j’avais ma réponse, mais je la posais toujours… Après tout, monsieur pouvait faire autre chose, il était toujours aussi beau garçon… J'étais d'ailleurs bien contente de ne pas y voir une de ses conquêtes !! Cette simple vision de Lukà avec une femme avait un drôle d'influence sur moi, mais là n'était pas le propos... Après tout, cela ne me concernait pas...

« Comme toujours dans le salon ! » Je pris une bouffée d'air, me pinçant discrètement les lèvres... Une petite voix me demandait de faire demi-tour, que je devais cesser de m'entêter, qu'il ne voulait pas de moi, de ma présence, de mon amitié. Pourtant, je restais stoïquement debout dans l’entrée, je faisais preuve d'égoïsme et souriant sincèrement, remplie de cette joie de vivre qui ne me quittait donc jamais, je me l'interdisais à vrai dire, je décidais de rajouter, avec une pointe de sarcasme dans mes mots « Ouais, évidemment, dans le salon.. ». Je quittais le vestibule, m’approchant à toute hâte de Lukà que je ne voyais encore, je souhaitais lui sauter dessus, à le faire tomber à la renverse, comme avant. Sauf qu’à la vue de son fauteuil, je me retins, mais sautais néanmoins sur ses genoux. Avec lui, je ne faisais jamais dans la demi-mesure. Passant mes bras autour de lui, je disais guillerette. « Lukà, mon cher ami » Je ne pus échapper un rire, de ma poitrine il sortit si naturellement. C’était tellement bon… « Jude ! » Me grogna-t-il en regardant ailleurs… Il ne semblait pas heureux de ma présence, cette simple impression de ne plus avoir d'importance dans sa vie était en soit une véritable souffrance, certes rien comparable à cette nuit, ses semaines où sa vie ne tenait qu'à un fils. Je ne dormais que très peu durant ses jours-là craignant de le perdre pour toujours. J'étais désormais consciente de cela, ma vie, aussi futile fut-elle n'était rien s'il n'était pas là, c'est sûrement pour cette raison que j'étais là prés de lui... Je ne baisserai jamais les bras, tant que la force parcourait mes membres, je serais là pour lui, pour le "nous" que nous étions il n'y a pas si longtemps... Dieu qu'il me manquait !!! Je décidais d’un simple doigt de l’obliger à me regarder, pour que je puisse lui faire face. Non d’un petit bonhomme, il n’allait pas faire l’idiot bien longtemps avec moi. « Grincheux, va… Aujourd’hui je t’amène quelque part. » Cette idée me réchauffa le cœur, un peu de douceur dans cet appartement monotone. Je fixais alors ses prunelles... Une lueur dans les miennes... Il faisait une grimace, digne des plus beaux cartoons. Je ne pus retenir mon rire, qui claqua dans la pièce. « Ah Ah ! La tête que tu fais ! Bref, on va à Dreamworld ? » Le gong venait de sonner, je le sentais surpris, mécontent et réagir au quart de tour concernant mes paroles.

Il n’aimait pas cela… Sa réponse fut immédiate. « Non ! » Je m’y attendais à vrai dire… Il croyait quoi ? Qu’un simple non allait m’arrêter, il croyait que je n’étais là que pour amuser la galerie, l’imbécile. C’était mal me connaitre… « Le contraire m’aurait étonné… » Me levant de ses genoux, je faisais le tour de sa chaise pour prendre sa veste. Il y avait tout là dedans, carte d’identité, porte feuille. Le strict minimum, que je me retrouvais déjà prés de lui. Je lui lançais nonchalamment sa veste, je cherchais dans la penderie cette fameuse casquette, laide mais que nous avions achetés la première fois que nous avions fais ce parc, elle devait avoir dix ans, mais je savais qu’il la gardait, j’avais la mienne. C’était purement symbolique, mais à chaque fois que nous retournions là-bas, nous arborions fièrement cette casquette au couleur du parc. Après un moment de recherche, et des grognements de la part de Lukà qui ne comprenait rien, je tombais dessus, souriante. « PARFAIT ! Tiens prend ça et c’est parti ! » Il allait résister, je faisais triste mine, mais il fallait le mettre sur le fait accompli pour arriver à le sortir de son antre. Je prenais les reines, poussant son fauteuil, sachant qu’il n’aimait pas ça. Je lui fis un clin d’œil face à son air renfrogné, et je filais dans le couloir pour prendre l’ascenseur. Entre temps, je fis un signe de la tête de l’infirmière qui portait un sourire complice sur son visage. Elle fermerait derrière nous l’appartement. Je pris les clés, les déposants dans ma poche et nous roulions vers l’ascenseur. « Faire la tête, ne fera pas passer cette journée. Tu sais que je suis la meilleure pour les kidnappings ! » Il le savait mais boudais, je l’ignorais, appuyant sur le bouton de l’ascenseur. M’approchant de lui, j’enfilais la casquette sur sa tête et sortais la mienne de mon sac pour réitérer le geste sur ma tête. Les portes s’ouvrirent, un soupire de contentement gonfla ma poitrine avant que nous ne rentions dans l’ascenseur. Je soufflais avec un ricanement non dissimulable. « DEAMWORLD… Nous voilà !!! Allez grognon… Fais pas cette tête, on ne va pas au bagne !! » Mes rires claquèrent dans l’ascenseur alors que les portes se refermaient sur nous, l’aventure commençait… Maintenant…

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
A. Lukà O'Connell
A. Lukà O'Connell

GEEKER ▬ « She still call me by my name... »


♠ Messages : 415
♠ À brisbane depuis : : 01/07/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: twenty-two years.
quartier ▬: chelmer
my bad relationships ▬:

How it ends | PV JUDE | Vide
MessageSujet: Re: How it ends | PV JUDE |   How it ends | PV JUDE | Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 5:01

How it ends | PV JUDE | Rk07 How it ends | PV JUDE | Ks04 How it ends | PV JUDE | Ks06 How it ends | PV JUDE | Rp02


Am I supposed to be happy?
With all I ever wanted
it comes with a price.


La quête du rêve. Qu’est-ce que c’est au final? Pourquoi donc guide-t-elle la vie de milliers d’humains jours après jours, les faisant vivre de l’espoir, de l’illusion? Tandis que d’autres rêvent d’une belle voiture, certains ne désirent qu’un morceau de pain rassis pour remplir leurs estomacs vides et bruyants. D’autres rêvent de gloire, d’amour, de beauté suprême…. Ils ne s’arrêteront jamais de penser, de songer au fait que tout est possible même dans ce monde restreint. Et pourtant, pourtant nous savons tous que rien, ou presque ne se réalise. Enfin.. Moi je n’y crois guère.Appelez-moi pessimiste, je ne pourrai jamais y croire. Toutes les nuits, depuis six mois, 180 jours, et des poussières, je m’endors en rêvant à une seule chose, une chose toute simple qui relève du miracle : marcher. Pouvoir sentir le sol sous mes pieds à nouveau, courir un jogging le matin, pratiquer le foot avec des amis, voilà ce à quoi je carbure tous les jours. Mais Dieu en avait décidé autrement. Cet enfoiré a décidé de me retirer l’usage de mes jambes en plus de tout foutre en l’air. N’en avait-il pas eu assez avec mon père,décédé il y a deux ans avant? Voulait-il m’achever petit à petit? Jusqu’à ce que je ne sois plus rien, que je sois le néant, le vide, le trou noir? Avoir fait de ma vie un véritable enfer l’amusait-il à ce point? Je me le demandais certainement, en l’insultant de vive voix, tous les soirs, avant de me coucher. Je l’insultais encore et encore de m’avoir imposer cette nouvelle vie, qui me pourrissait l’existence, qui détruisait mes entrailles, qui mettait mon cœur en miettes.. Le silence, c’était tout ce que j’entendais et ce à chaque fois. Il n’y avait rien à faire, j’étais prisonnier d’un corps mutilé, d’un corps « endommagé » et d’un cœur aussi froid que le continent de l’Antarctique.Alors des larmes coulaient nonchalemment le long de mes joues, des larmes de rage, de désarroi, des larmes qui me rendaient faibles. Mais j’étais seul ici, personne ne me voyait, personne ne me comprenait. Personne sauf peut-être elle, mais encore…

« Le contraire m’aurait étonné… » Sa douce voix m’extirpa de mes songes,que je rangeai soigneusement dans un recoin de mon cerveau, gardant ses pensées pour un petit moment où je serai seul, comme toujours, à broyer du noir.Puis je la regardai se lever devant moi, mon visage toujours fermé. C’était plutôt un air que je me donnais , un air de rustre, pour me protéger et la protéger tout à la fois. C’était difficile d’expliquer la relation qui nous unissait elle et moi et je devais l’avouer, ça avait été source de nombreuses nuits blanches. Avec le temps, et surtout depuis cet accident, je me refusais d’être sympathique avec ma meilleure amie simplement parce qu’elle valait mieux, qu’elle vaudrait toujours mieux qu’un raté tel que moi.Ça pouvait être complètement tiré par les cheveux, mais je croyais qu'en étant odieux avec elle, elle finirait par décamper et s'en aller de ma vie pour qu'elle vive enfin la sienne. Passer son temps à chaperonner un minable handicapé n'aurait pas dû être dans ses plans d'avenir. Elle devait vivre sans moi, mais je le savais, je le sentais, qu'elle était aussi incapable que moi de se détacher petit à petit de ce que j'ai pu être pour elle. On était en quelque sorte indissociable elle et moi, et c'était en quelque sorte également très compliqué de tenter de comprendre notre amitié.La belle tâchait de trouver un objet dans le placard, elle connaissait tous les recoins de mon appartement puisqu’elle y passait la majorité de son temps, c’est presque comme si elle y vivait, mais elle ne couchait jamais ici, d’abord parce que je refusais à chaque fois. C’était encore pour sa protection. L’homme grognon que je suis devenu n’était en rien d’une compagnie agréable, je ne voulais pas qu’en plus, elle veille à mon chevet alors que je n’avais pas besoin d’aide, c’était tout à fait hors de question.Bref, elle y extirpa deux casquettes poussiéreuses portant fièrement le logo de Dreamworld. Je me rappelais très bien de notre dernière visite au parc thématique le plus « cool » du pays. J’en avais même de très bons souvenirs. Rires, farces, cris, satisfaction… Ces émotions intenses, je ne les avais point ressenti depuis longtemps. Car désormais, je n’étais qu’un nul assis dans un fauteuil roulant, un nul doublé d’un idiot en prime. Je fermai les yeux, en me pinçant les lèvres. « Non, Jude.. On va pas là-bas, je suis handicapé bordel de merde ! » avais-je dis calmement, pourtant mes lèvres tremblèrent. Je détestais dire ce mot.. handicapé… j’en avais des frissons. Parce que je me revoyais six mois auparavant, et parce que je voulais revenir en arrière et tout recommencer, tout partir à neuf....

« PARFAIT ! Tiens prend ça et c’est parti ! » à peine eus-je le temps de me renfrogner davantage qu'elle me lança sa stupide casquette à l'apparence douteuse, poussant mon fauteuil roulant l'instant d'après. Je grondai encore et encore, mais ça ne servait à rien, elle n'écoutait pas. Je n'eus même pas le temps de m'offusquer davantage que nous nous retrouvions dans le couloir, à attendre que l'ascenseur remonte à l'étage. Jude semblait comme toujours, éternellement enjouée, comment faisait-elle? C'était quoi sa philosophie? Endurer son meilleur ami au caractère de cochon qui en plus, est tristement assis dans un fauteuil pour invalide, cela ne suffisait donc pas à lui coller une dépression aux fesses? Que lui fallait-il de plus pour perdre espoir définitivement? Que je meurs? « Faire la tête, ne fera pas passer cette journée. Tu sais que je suis la meilleure pour les kidnappings ! » Je baissai la tête, en air de chien piteux. Je n'avais pas envie d'aller là-bas, pas après tout ce que j'ai vécu ces derniers temps. Je n'avais pas envie de m'amuser, de faire la fête, de rire aux éclats, de crier comme un fou. Je n'avais envie que de rester ici, avec ou sans elle ça m'était égal, à regarder un bon match de foot ou à jouer à guitar hero. J'avais besoin de tranquilité, de sérénité et ce parc, j'y croyais, ne m'aiderait pas, bien au contraire. Mais Jude ne voulait rien comprendre, elle voulait me faire voir " autre chose " me faire prendre l'air, me changer les idées. Oh bien sûr, je savais que cela débordait de bonnes intentions, je la connaissais comme si je l'avais tricoté.. Je savais que Jude était pleine de petites attentions à mon égard.Seulement, j'étais trop borné pour me laisser faire. Et si elle avait raison, et si je me laissais aller? Et si je passerais une belle journée en sa compagnie, la meilleure de toutes depuis des lustres ? C'était là un monde à découvrir.

« DREAMWORLD… Nous voilà !!! Allez grognon… Fais pas cette tête, on ne va pas au bagne !! » et des rires fusèrent de ses lèvres de vermeille, nous étions tous les deux dans l’ascenseur. Je fermai les yeux à nouveau, et finit par la regarder. « Très bien, Dreamworld nous voilà » soufflais-je doucement en capitulant face à tant d’enthousiasme de sa part. J’avais cédé à ses caprices, moi, l’éternel borné. C’était une date à cocher sur le calendrier, mes chers sujets, une date honorable. Puis, en patientant dans l’ascenseur, je pris le risque de prendre sa main pour la mettre doucement dans la mienne. Ce simple geste me réchauffa le cœur. Il y avait déjà fort longtemps que je n’avais témoigné de l’affection pour ma meilleure amie. À vrai dire, depuis l’accident, j’avais toujours été froid et non réceptif à ses demandes. Mais aujourd’hui, j’avais envie de changer, de la récompenser pour toutes ces fois où je n’avais été qu’un minable abruti avec elle. « Je souhaite que ton parc est adapté pour les mobilités réduites, sinon t’es mal foutu et ta merveilleuse journée aussi » avais-je dis d’un ton un peu plus léger, noté d’un humour noir comme j’en faisais toujours autrefois. J'ignorais si elle s'était renseignée sur la chose, mais je me doutais que Jude avait tout préparé soigneusement, parce que je ne la connaissais que trop bien, parce qu'elle était elle.Un mince sourire apparut alors sur la commissure de mes lèvres. J’étais presque certain que c’était la première fois que je me forçais à esquisser ne serait-ce qu’un minime sourire.
Revenir en haut Aller en bas
https://sound-of-freedom.forumgaming.fr
N. Jude Harrisson
N. Jude Harrisson




♠ Messages : 239
♠ À brisbane depuis : : 16/07/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 20 ans et demi trois quart.
quartier ▬: Brighton
my bad relationships ▬:

How it ends | PV JUDE | Vide
MessageSujet: Re: How it ends | PV JUDE |   How it ends | PV JUDE | Icon_minitimeSam 7 Aoû - 0:23

How it ends | PV JUDE | 10080712231578170 How it ends | PV JUDE | 100807122409780199 How it ends | PV JUDE | 100807122430820666 How it ends | PV JUDE | 100807122339169877

MUSIC
    « Said I wouldn't call
    But I lost all control
    And I need you now
    And I don't know how I can do without
    I just need you now
    »


Six mois et des poussières… Que le temps peut parfois se montrer traite, fourbe, agaçant, à ne jamais filer comme on le souhaite… J’ai l’impression que ses six derniers mois n’en finiront donc jamais, j’ai l’impression d’être plus vieille de cinq ans, alors que quand je regarde un peu plus loin derrière moi, ses dix années passées par exemple, j’ai l’impression de les avoir laissées glisser, sans pouvoir rien dire, contrôler, profiter. Un jour, j’avais sept ans, je jouais à un jeu de garçon dans la cour de l’école et le lendemain, je me retrouve à boire des bières dans un bar, à rire de ma dernière conquête qui n’était autre qu’un flop des plus complet, à enfouir ma tête dans le torse de mon meilleur ami, à rire aux éclats des blagues de Brian. Aujourd’hui, je me retrouve dans une fac de droit, sans vraiment avoir eu le temps de dire quoique ce soit. Le temps peut se montrer notre pire ennemi, j’ai l’impression de ne pas avoir profité des bons moments à temps. J’aurai voulu, avec du recul, profiter de tous ses moments simples de la vie, où je sentais cette si agréable sensation en moi, une légèreté, une facilité de vivre, qui me manque terriblement désormais. Les choses sont bien plus complexes, bien plus difficiles à supporter et personne ne devrait s’en douter, se poser la question, s’attarder sur moi. Je devrais garder ça pour moi, comme un petit secret, celui d’une fillette de huit ans. Je n’ai pas à me plaindre après tout, je ne suis pas comme lui, je ne suis dans aucun fauteuil roulant, je peux marcher à ma guise, vivre une vie des plus normales sans contrainte, pourtant le voir dans ce fauteuil, me bouffe… Pourquoi je ressens cette sensation dans mes tripes à chaque fois que je le vois assis, incapable de fouler le sol, encore et encore. C’est surement pour cette raison insensée, que je fais tout cela, me fatiguer à la tâche, faire en sorte que sa vie ne ressemble en rien à la routine, qu’il puisse vivre tout simplement. P*tain de m**rde, il n’a que 22 ans, bien trop jeune pour que sa vie s’effrite, je déteste le voir comme ça… Il doit aller mieux… Cette culpabilité arrêtera-t-elle de me ronger de l’intérieur ensuite ? Quand j’aurai épongé sa souffrance, quel être égoïste je faisais… Je ne le méritais vraiment pas… « Non, Jude… On va pas là-bas, je suis handicapé bordel de merde ! » Sa voix me claqua avec une violence sans ménagement et je revenais à moi, tout naturellement, comme toujours. Handicapé, ce mot était presque à bannir, même s’il ne me faisait pas plus peur que sa chaise, ma peur résidait ailleurs, enfouie, cachée en moi, secrètement.

Nous étions dans cet ascenseur et je faisais comme si tout cela était naturel, c’était naturel bien évidemment, comme toujours. J’avais désormais hâte de me retrouver dans ce parc d’attraction, d’entendre les rires des gens, les cris des enfants faisant les attractions à haute sensation, je voulais sentir l’odeur du pop corn des distributeurs, je voulais quitter un instant notre chère ville, pour me retrouver dans un autre monde, plus léger. Enfantin… Je ne quittais pas ce sourire sur mes lèvres, arborant fièrement ma casquette, sentant la capitulation de mon meilleur ami pointer le bout de son nez. C’est avec délectation que je prenais et rangeais avec soin les clés de son appartement dans mon sac et que je faisais rapidement une dernière vérification. J’avais tout, il ne nous restait plus qu’à prendre la voiture garée juste devant son appartement. « Très bien, Dreamworld nous voilà » Me dit-il de sa voix ironique. Il se laissait faire et j’aimais cette mini victoire pour la journée qui s’annonçait. Je nous voyais déjà là-bas, ce serait divertissant amusant surtout et puis, m*rde il n’allait pas rester dans son appartement à se prouver qu’il était possible de faire Dragon force "DragonForce – Through the Fire and Flames" en expert sans se faire jeter sur Guitar Hero, de toute manière je le battais à coup sur. Bref, la journée s’annonçait super… Soudain, et de manière tout à fait anodine je sentis sa main se poser sur la mienne. J’aurai dû, pour une raison inconnue, l’ôter rapidement, mais je ne fis rien. Ce fut comme dans ses séries pour ado, nunuche à souhait, quand le meilleur ami, grognon, fait preuve d’un peu d’attention à la pipelette de service, elle se met à rougir et sourire bêtement face à ce geste anodin. Je n’aurai pas du agir comme ça, se fut différent. J’étais heureuse, je flottais dans cet ascenseur, il ne pouvait pas me faire plus beau cadeau… C’est ainsi que je fermais les yeux et je me rappelais alors… Quelques années plus tôt… Un moment similaire…

[...]
Il pleuvait, j’avais seize ans et des larmes coulaient le long de mes joues depuis belle lurette. J’étais complètement perdue et errant dans les rues de Brisbane, je ne sais réellement où j’allais. Je n’avais rien en tête hormis ce chagrin qui me rongeait de l’intérieur, un mal viscéral. Au bout d’un moment, je me trouvais devant cet immeuble, que je ne connaissais que depuis peu, la porte était ouverte et me retrouvant devant cette porte d’appartement, je grelottais de froid. Je sonnais… Et quand il ouvrit enfin la porte, je murmurais sèchement, sur la défensive. « Pose pas de questions, contente-toi de me laisser entrer... » Je relevais la tête laissant apparaitre mes yeux rouges, mes joues couvertes de mascara noir dégoulinant, mes cheveux mouillés, ma tristesse figeant les traits de mon visage. Il se montra perplexe et allait surement sortir une de ses idioties faites pour me réconforter, ça marchait normalement, pas ce soir. J’ouvrais alors la bouche, doucement… L’implorant cette fois-ci… « S’il te plait… » Il se décala me laissant entrer et sans me faire prier, je me dirigeais vers son salon, fraichement aménagé. Monsieur, ayant deux ans de plus que moi, goutait à la liberté avant moi et c’était un avantage pour ma petite personne, je pouvais me réfugier là quand rien allait. Ça n’allait pas… Il s’approcha de moi et au lieu de l’entendre me demander ce qui n’allait pas, il se contenta de s’approcher de moi, d’ôter cette vielle veste en jean détremper et de glisser sa main le long de la mienne afin d’entremêler mes doigts avec les siens. Ce geste, aussi anodin qu’il pouvait être me réchauffa le cœur d’une manière époustouflante. Nous n’avions pas besoin de parler, c’était simple, unique. Ce soir-là, je venais de surprendre mon père avec une autre femme et ne pouvant supporter cette mascarade, j’étais rentrée directement à la maison en parler à ma mère, qui me gifla si fort que les larmes me montèrent aux yeux. Il fallait se taire, ne rien dire, seules les apparences comptaient… C’était une histoire de grand… Je ne voulais pas devenir cette femme-là, mon monde s’écroulait et cette main dans la mienne sonnait comme le réconfort, la force dont j’avais besoin… Le même sentiment que je sentais de nouveau… Dans cet ascenseur, finalement… C’était bon, agréable… Vivifiant…

[...]
« Je souhaite que ton parc est adapté pour les mobilités réduites, sinon t’es mal foutu et ta merveilleuse journée aussi » Je revenais à moi, comme si de rien était et les portes s’ouvrirent d’elle-même. Quelle merveilleuse coïncidence. Je souriais de bon cœur avant de pousser sa chaise, rigolant à sa phrase. Il me connaissait assez pour avoir une réponse à sa question, je ne faisais jamais les choses à moitié, surtout en ce qui le concerne. Je n’allais pas partir dans un parc, si rien était adapté pour lui, je n’étais qu’un poids plume, donc impossible de le soulever. Bref, je ricanais à sa phrase avant de dire d’une voix enjouée. « La seule chose qui puisse foutre ma merveilleuse journée à l’eau, c’est ton caractère de cochon… » Je m’arrêtais face à lui, le fixant droit dans les yeux, mon air pétillant à souhait. « … Mais, tu ne ferais pas ça, me pourrir la journée par ce caractère que tu aimes tant, n’est ce pas ! » J’haussais légèrement le sourcil puis sans scrupule, aucun, je lui foutais un coup de poing sur l’épaule, pour faire passer le message avant de sortir de l’immeuble à la recherche de ma voiture. Hors de moi, je lâchais son fauteuil et me dirigeais vers ma voiture et plus particulièrement ce papier sur la part brise. « P**tain ! Une contravention… JE te jure ya des gens sans scrupule ! » Froissant le papier de ma main, je le rangeais dans mon sac et ouvrait la porte passager, demandant d’un mouvement de tête à Lukà de s’installer. C’était la partie de son job, moi et mes mini biscotos, on s’occupait de sa chaise. « Allez ouste dans la voiture, et tant que tu y es… Ouvre la boite à gant et choisi la musique, rien de dépressif cette fois-ci ! » Dis-je en lui faignant un clin d’œil, je repensais à notre dernière sortie où je ne sais comment il venait de mettre une musique triste à souhait. J’avais besoin de musique qui bouge, je débordais d’énergie j’en avais à revendre… Que la fête commence…
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





How it ends | PV JUDE | Vide
MessageSujet: Re: How it ends | PV JUDE |   How it ends | PV JUDE | Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

How it ends | PV JUDE |

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SOUND OF FREEDOM :: 
Travelling & stuff
 :: 
 :: Dream World
-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit