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 Un patient pas comme les autres ...

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Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

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MessageSujet: Un patient pas comme les autres ...    Un patient pas comme les autres ...  Icon_minitimeVen 30 Juil - 22:44

Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ; et l'un des bonheurs de l'amitié,
c'est d'avoir à qui confier un secret.

Un patient pas comme les autres ...  2z50mwy Un patient pas comme les autres ...  Robert-3-robert-pattinson-14266598-100-100 Un patient pas comme les autres ...  1z2d3kl Un patient pas comme les autres ...  Robert-3-robert-pattinson-14266611-100-100




Un souffle, un silence pesant trop pesant. Une caresse un frisson un bruit de métal tout se passait très vite. Une main sur ma bouche une lame sous ma gorge j’hoquetais comprenant ce qu’il m’arrivait. Un rire un geste je meurs.


Brisbane, petite ville au sud de l’Australie. Se situant vers Sydney, du moins pas trop loin, c’était l’une des villes que je préférais. J’aimais l’Australie, j’aimais mes origines et vivre ici était une bonne chose pour une fille comme moi. Aujourd’hui je n’avais pas de rendez vous du moins je n’en avais qu’un mais il était en milieu d’après midi donc j’avais largement de temps pour aller me balader. Allongée sur le sofa de mon salon je regardais mon plafond blanc puis mes murs que je devais repeindre … Il fallait vraiment que j’établisse une date pour pouvoir le faire assez rapidement. Je soupirais longuement et m’étira en faisant craquer les os de mon dos. Autant parfois j’aimais ne rien faire, autant la je m’ennuyais un peu trop à vrai dire … Je zappais les chaine de la télévision mais rien de bien intéressant passait. Posant la télécommande sur ma table basse en bois, du moins en acajou je me relevais doucement et fila dans ma chambre. Je m’étais levée tôt ce matin, comme un jour de travail, j’avais pris mon déjeuné depuis trois heures maintenant et je trainais dans mon appartement en peignoir. J’avais eu la flemme de m’habiller et je l’avais toujours à vrai dire … Je regardais dans le miroir et fit tomber l’habit de façon à me regarder. Je ne m’étais pas regardé depuis la dernière fois que j’étais allée voir Raphaël au Night Club. Je déglutissais légèrement et toucha mon corps de femme qui me paraissait bien. Je n’arrivais plus trop à me regarder et me forcer était une bonne chose. J’étais belle, mon visage fin et aquilin rendait très bien, mon nez fin et mes lèvres légèrement pulpeuses étaient un avantage. Ma poitrine galbé et bien généreuse rentrait dans une main de quoi satisfaire un homme et non une femme. Mes fesses étaient des plus normales. Légèrement musclé par le sport que je pratiquais mais sans plus. Mes cuisses elles aussi musclés étaient fine et discrète. J’étais une belle femme, mon regard bleu pouvait en charmer plus d’un, mais faire ce genre de chose était pour moi quelque chose d’impossible. Je fermais doucement les yeux et me mordis la lèvre essayant de ne pas pleurer en repensant à ce que j’avais subit il y a de cela maintenant huit ans et dix ans. Comment l’oublier ? C’était impossible je n’y arriverais jamais. J’ouvrais les yeux remplis de larmes et me toucha le cou. On pouvait voir ma cicatrice, celle que le couteau m’avait faite quand il m’avait harcelé. Il lui aurait suffit un simple mouvement droit et franc pour me trancher la gorge et faire arrêter ma souffrance, mais non il avait préféré ne pas me tuer me laissant la souillé et violé comme une vulgaire merde. Il aurait pu faire comme dans mes rêves… Dans mes rêves au moins il me tuait de suite et ne me faisait pas souffrir pendant de longues minutes… Je la touchais du bout du doigt et me mit à trembler comme une idiote faible. J’essuyais mes larmes d’un coup de main et attrapa mon débardeur et mon jean et l’enfila hâtivement. Un simple jean bleu foncé et un débardeur blanc rien de mieux pour aller se promener puis voir un patient. Un nouveau patient. D’après le dossier il venait d’avoir un grave accident de la route et il était maintenant paralysé. S’était la première fois que j’allais m’occuper de quelqu’un qui ne pouvait plus marcher. S’était un challenge pour moi, j’espérais qu’il se sente bien avec moi et qu’il ne veuille pas changer pour cause d’incompétence. J’étais nouvelle dans le domaine mais tout de même j’avais eu mon diplôme et j’avais fait cinq ans d’étude pour être psychologue. Lukà Aaron O’Connell, célibataire, vingt deux ans. Il avait mon âge. Mon cœur se serra et je me laissai tomber sur le lit la main posé sur ma poitrine la bouche tremblante. Il avait toute la vie devant lui et il était condamné à être dans une chaise roulante jusqu’à la fin de sa vie. Je n’aimerais pas être à sa place. Le pauvre. J’essayais de m’en remettre et attrapa mon sac et mon téléphone et fourra le tout dans mon sac. Aujourd’hui je mangeais dehors !

Une fois que j’eus mangé je passais par le parc municipal et posa mes fesses sur l’un des bancs et regarda les enfants jouer au toboggan et tout autre jeux qui pouvait les distraire. C’est fou comme quand on est petit un rien nous fait sourire, nous ne sommes pas conscient du danger qui règne dehors ni même que cela peut nous atteindre. Ma jeunesse m’a été volé a l’âge de sept ans lorsque j’ai vu ma mère se faire poignarder sous mes yeux. Je sentais encore cette odeur de rouille et le sang chaud couler sur mes mains. J’en cauchemardais par moment nous avions tous nos secrets. Moi le mien s’était la mort de mes parents et mes viols. J’étais tellement stupide que j’étais capable de me faire violer deux fois. S’était d’après les statistique impossible, mais j’étais l’exceptions, j’étais la seule fille d’Amérique à l’avoir fait. Je ne vivais sur Brisbane que depuis peu. Si je n’avais pas déménagé si mes parents n’avaient pas décidé de partir d’ici rien de tout cela se serait produit… J’en étais cruelle consciente et s’est ça qui me détruisait de l’intérieur. Tout à coup je reçu un ballon sur les jambes et l’attrapa le lançant a un petit garçon qui me souriait. Il était si mignon, aurais-je des enfants moi aussi plus tard ? Je l’espérais mais ce n’est pas en couchant avec des femmes que j’en aurais. Il fallait que je trouve l’homme de ma vie si seulement s’était possible… Je regardais ma montre et me leva pour aller rejoindre mon patient. Etant handicapé je devais aller chez lui. Sa mère m’avait contacté pour que j’y aille, d’après ce que j’avais compris il n’était même pas au courant … je soupirais légèrement et fila chez lui sans aucun soucis. Il habitait non loin de chez moi ce qui était un avantage. Le temps était fabuleux, un soleil radieux et aucun nuage dans le ciel. Mes lunettes de soleil sur le nez je me faufilais dans l’appartement pour me rendre chez Lukà. J’étais un peu en stresse, il faut dire que s’était la première fois que je me rendais chez un patient. Je regardais les numéros de façon à trouver l’étage et appuya sur le bouton de l’ascenseur. Je soufflais doucement et enleva les lunettes les rangeant dans leurs étuis. Tout était classe dans l’immeuble. Il devait surement être rescent, ls couleurs était simple et clair contrairement a certains qui eux étaient vraiment sombre … Une fois a l’étage voulu je me dirigeais vers la porte de mon patient et frappa sèchement et assez fort de façon à ce qu’il puisse m’entendre. Personne n’était dans le couloir, tout le monde chez soi ou au travail … Je sonnais aussi tant qu’à faire. Sa mère m’avait prévenu qu’il était long le temps qu’il vienne m’ouvrir puisqu’il était jeune handicapé. Je me mordais la lèvre sans me faire mal et attendis que l’on m’ouvre. Sauf que personne ne venait. Je regardais l’heure, voilà cinq minutes que j’avais sonnées… Etait-il-la au moins ? Sa mère ne l’ayant pas prévenu j’espérais qu’il ne soit pas sorti… bon il serait allé ou ? Hésitante je posais ma main sur la poignet et appuya dessus. Je poussais la porte qui s’ouvrit. Pouvais-je le faire ? J’ouvrais et rentra sans faire aucun bruit. Je fermais la porte tout comme mon entré et me tourna pour regarder la pièce. « Bonjour, il y a quelqu’un ? Je suis Baylee Cromwell, psychologue. Nous avons rendez vous aujourd’hui. » Dis-je simplement. Après tout je ne savais pas quoi faire. Le pauvre si sa mère ne l’avait pas prévenu comment réagirait-il ? Je posais mon sac sur une chaise que je trouvais et attendit que quelqu’un vienne en espérant qu’il y ait quelqu’un dans l’appartement. Je ne voulais pas m’incruster et le voir dans sa vie privée. Cela ne se faisait pas …
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A. Lukà O'Connell
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MessageSujet: Re: Un patient pas comme les autres ...    Un patient pas comme les autres ...  Icon_minitimeSam 31 Juil - 4:47

Un patient pas comme les autres ...  Rpattz01 Un patient pas comme les autres ...  6ojukz Un patient pas comme les autres ...  000qf0f9 Un patient pas comme les autres ...  Ed9


Am I supposed to be happy
With all I ever wanted
It comes with a price


Sweet dreams are made of these.Who am I to disagree?

Dans mon monde, le temps n'existait pas, il filait à tout allure. Dans mon monde, il n'y avait que la culpabilité, les regrets, le goût amer de la vie. Dans mon monde, il n'y avait que moi, seul, dans un fauteuil roulant. Dans mon monde, il y avait un homme qui avait perdu tout espoir de remarcher un jour. Dans mon monde, rien n'était magnifique tout était si sombre. Dans mon monde, je dormais à l'heure que je voulais et quand je le voulais... et je me fichais bien de dormir quand il y faisait un temps radieux dans ma belle ville, si j'avais envie de me réfugier dans le monde des rêves, je le faisais sans hésiter. Voilà une heure que je dormais paisiblement, dans mon majestueux lit de soie. Je n'avais, comme d'habitude, pas fait grand chose de ma journée, outre grogner contre ma saleté d'infirmière qui me bloquait le passage. C'était en soi quelque chose de pathétique, de vivre dans une telle solitude, dans un pareil moment, dans une certaine période de ma vie où j'avais besoin d'être constamment entouré. Mais je n'avais pas vraiment le choix, je devais subir le poids de mes erreur, de cette erreur et qu'il en soit ainsi.Mon lit était mon seul refuge, le seul endroit où je pouvais laisser mon imagination fertile vaguer comme elle le voulait. Quand je dormais, j'avais l'impression que toutes ces merdes que je ressentais n'existaient plus, c'était une délivrance, une libération sans pareille. Dans mon monde, j'aurais désiré que ma vie entière soit basée sur mes rêves les plus secrets. Mais c'était impensable, irréel. Il n'y avait rien de mal à l'espoir, n'est-ce pas? On croirait entendre Jude, l'éternelle optimiste, mais je n'étais pas comme elle..définitivement pas.

Je crois que je suis dépressif. C'est un peu commun à tous ceux qui ont vécu un traumatisme. Pour ma part, mon accident et la mort de mon ami, mon meilleur ami je précise, a suffit à mettre mes piles à terre. Je ne carbure plus, je suis comme un bidon vide, je ne suis rien sinon le néant personnifié. Et je n'avais personne pour me comprendre, pour m'écouter. Parce que je ne pouvais me référer, parce que personne n'avait eu d'accidents, parce que personne dans mon entourage ne vivait dans l'immensité de la culpabilité quotidiennement. C'était quelque chose d'hallucinant, de dérangeant, de désespérant et pourtant, je continuais à respirer, à dormir, à manger... Mais à vivre, je ne pouvais l'affirmer. Passer sa vie à se plaindre de tout et de rien, à contempler les quatre murs d'un appartement froid et inconfortable n'est pas vraiment ce que je pouvais appeler " la belle vie " mais avais-je véritablement le choix? Je ne pouvais plus travailler, je ne pouvais plus gagner ma vie raisonnablement, je ne pouvais pas me payer de grandes études, et je n'avais plus d'avenirs...Alors je me contentais de peu, avec mes allocations d'invalide et j'étais tombé sur ce trou à rat, ascenseur inclus.Mais ce n'était pas chez moi ici, ce n'était pas comme mon autre demeure, mon superbe appartement au coin de Nathan et de Ringe street. Mais à quoi bon.. vivre au passé n'avait jamais aidé à quiconque moi y compris.J'étais bien là, pour une fois, à rêver et à me détendre dans mon lit majestueux. J'étais bien sans l'infirmière qui m'était assignée, ayant pris sa journée de congé aujourd'hui même, je pouvais alors faire ce que je voulais, comme un grand comme un vrai jeune homme de 22 années. Mais je n'étais point au bout de mes surprises. Car, si vous ne le saviez pas déjà, je portais la poisse. Une grande poisse même et que jamais je n'aurai la paix intérieure, jamais. Parce que Dieu me détestait voilà. Et parce qu'il m'envoyait toujours des merdes pas très agréables tous les jours, ou presque. Quoi? Vous pensez que j'exagère? Attendez de voir la suite, vous comprendrez tout, je vous en fait une promesse!

Brisbane, ma douce Brisbane. C'est en ton sein que tu m'as vu naitre,épanoui, entouré d'une mère et d'un père dévoués et d'une sœur un peu trop peste mais toujours très amicale. Brisbane, ma belle Brisbane, toute la grâce à tes habitants, c'est ici même que j'ai rencontré des amis qui ont marqué ma vie à tout jamais. Des amis sur qui je pouvais compter, pas des amis à qui l'on se contente de faire de brèves salutations en se disant " à bientôt " sans plus. Non.. Sans toi, Ô ma belle Brisbane, je n'aurais pu faire la rencontre de Jude, ou de Brian et même de Nathanaël. Je n'aurais jamais pu développé des sentiments pour elle, pour les refouler par la suite. Mais ma sublime Brisbane, à l'allure de Miami, tu m'as tout enlevé, tu as bousillé ma vie. D'abord en commençant par enlever mon père de ton décor, puis tu as fait fuir ma douce Kirsty, et puis il y eut cette nuit, où tu as tout fait basculé... pour le pire.Tes boites de nuit étaient bien trop bon marché pour ma jeunesse vulnérable et tes autoroutes étaient bien trop déserts pour que je puisse baisser ma vitesse afin de suivre la limite. Tu n'as pas su me guider vers un destin meilleur, tu me détestais, tu m'as humilié, tu m'as trahi. Oh! Je sais bien que tu n'es qu'une ville, qu'un nom, qu'un titre, mais je croyais que tu serais avec moi dans ce coup, je croyais qu'on était lié toi et moi.. Maintenant, ma douce Brisbane , tu as un goût amer qui me reste sur la langue, et je ne parviens pas à en masquer l'abominable dégoût...

Le bruit d'une sonnette m'extirpa brusquement de mes rêveries. C'est dans un sursaut que je tâchai de me lever, tant bien que mal, dans mon lit. Qui pouvait bien venir me rendre visite? Ça ne pouvait pas être Jude, puisqu'elle ne prenait même pas la peine de frapper à la porte, ni même de sonner. Ça ne pouvait pas être Nathanaêl puisque lui, au moins, il m'appelait avant de se pointer ici. C'est donc dans une certaine crainte, limite parano que je m'agrippai à l'une des barres en métal pour me hisser dans mon fauteuil non pas sans efforts. Exténué, toujours j'étais après ce genre de manœuvres mais je devais forcément payer le prix pour être autonome et à mes yeux, ça, ça n'avait réellement pas de prix. Alors que je m'apprêtais à longer le couloir menant au vestibule, une voix féminine retentit dan tout l'appartement. Je n'en croyais pas mes oreilles. « Bonjour, il y a quelqu’un ? Je suis Baylee Cromwell, psychologue. Nous avons rendez vous aujourd’hui. » Furieux, je fis rouler mon fauteuil à une vitesse hallucinante, étant en face d'elle en moins de deux secondes. Je la dévisageais froidement, comme je le faisais toujours lorsqu'une inconnue se pointait chez moi sans même prévenir de sa visite.« Une psychologue? Un rendez-vous? Vous vous êtes sûrement trompée de porte, dégagez! » avais-je sifflé en claquant ma langue , en proie à une colère incontrôlable. Mon regard devait sûrement lancé des dards mais je me fichais bien de mes " bonnes manières " car cette femme ne pouvait être psychologue, vu son âge ressemblant au mien, et de deux parce qu'elle osait s'introduire chez nous alors que je ne lui avais même pas ouvert le porte. Non mais elle se croyait toute permis celle-là! D'abord surprise, cette dernière recula de quelques pas et me fit un sourire timide.« Allez houste, dégagez! » répétais-je une dernière fois avant de faire pivoter mon fauteuil et lui tourner le dos par la même occasion. « Une psychologue, pff..On croirait tout voir par ici...» dis-je en faisant rouler doucement mon fauteuil jusqu'au salon. J'ignorais si elle avait l'intention de me suivre,mais pour ma part,je n'avais pas l'intention d'être un hôte hors-pair. Si cette femme était venue me voir pour une consultation, je resterai une muet comme une carpe. Parce que je n'ai pas besoin d'une autre personne dans ma vie pour analyser les moindres recoins de mon cerveau, j'avais Jude pour ça, et ça me suffisait largement.
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MessageSujet: Re: Un patient pas comme les autres ...    Un patient pas comme les autres ...  Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 23:24

Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ; et l'un des bonheurs de l'amitié,
c'est d'avoir à qui confier un secret.

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MUSIQUE

Un rire, un regard, puis un coup de feu, une panique on se cache sous le lit tout bêtement... Et on regarde sa mère se faire poignarder et violé devant soit. Une odeur métallique, du sang chaud sur votre corps. Votre vie ne sera plus jamais la même. On meurt ...


Ma vie, si je puis dire n'était pas forcément la vie dont j'avais toujours rêvé. Petite je disais toujours à mes parents que je voulais faire le tour du monde, pour connaitre tous les recoins cachés de cette terre. J'étais curieuse et pleine de joie de vivre. J'avais la vie devant moi. Je savais que j'avais les moyens pour le faire. Jeune et pourtant je savais déjà que mes parents avaient de l'argent. J'avais plein d'étoiles dans les yeux, je voulais être actrice et jouer à la place de blanche neige. Je voulais moi aussi trouver mon prince charmant. Toutes les filles rêvent de le rencontrer un jour, pas dans le même contexte, certes mais, avoir quelqu'un qu'on aime auprès de soit est toujours quelque chose de bien. Fille modèle je travaillais extrêmement bien à l'école. J'avais toujours les bonnes notes, j'étais LA fille la plus réputé de la maternelle et du primaire. Je voulais surtout suivre les traces de mon père, être une grande directrice avoir le pouvoir être quelqu'un de bien et avoir les responsabilités d'une entreprise. C'était tout de même bien, je m'y voyais déjà du haut de mes sept ans. Mais quand on est petit on ne se doute pas une seule seconde que la vie que vous avez toujours rêvé va vous être enlevé en une seule seconde, en l'espace de dix minutes j'avais tout perdu, mon innocence et ma vision sur la vie. A cet âge là nous ne sommes pas conscients du monde qui nous entoure loin de là. Nous sommes en mode « cendrillon » ou bien même « petite sirène » dans l'espoir de vivre un vrai conte de fée. Une pure merveille. On s'amuse, on rigole, on prend la vie comme elle vient et tout ce passe bien. On est des enfants, tout simplement des gamins, on court on évacue quand tout à coup tout bascule. Mes rêves sont partis en moins d'une seconde. Un seul coup de feu a réussi à me faire comprendre que tout changerais pour moi. Peut être pas comme je l'aurais cru mais toute ma vie entière changeait. Pourquoi ? Pourquoi nous et pas les voisins ? Nous étions après tout dans un quartier bien huppé et même si le tueur aimait les gens riches pourquoi nous ? Nous étions des gens généreux nous étions des personnes discrètes et inconnus de tous. Ma mère donnait beaucoup d'argent pour les associations de charité. Elle faisait même parti d'une des leurs pour aider les gens pauvres et malade d'Afrique. Mais il faut croire en fait, qu'un Curriculum vitae ne suffisait pas dans la vie. On nous juge on nous chasse tel des proies. Dans mon cas, entendre le coup de feu m'avait permis de me cacher. Mais voir sa mère se faire tuer était tout bonnement horrible. J'avais ce passé il était en moi et je ne pourrais jamais m'en séparer. Mais si seulement je n'avais que cela... Non j'avais tant d'autre chose horrible dans ma vie. Le jour ou mes parents furent tués j'avais changé de voix, je voulais faire autre chose. Je voulais moi aussi aider les gens comme le faisait ma mère mais, différemment. Je voulais devenir psychologue. Ce que je venais de réussir pleinement. Je venais d'obtenir mon diplôme. J'étais nouvelle dans ce domaine mais j'essayais de me démarquer des autres. Je pouvais les comprendre, je souffrais tout autant qu'eux souffrait. Nous avions chacun sa souffrance mais, cela pouvait se comprendre. Le coeur serrait une envie de mourir constante, le regard vide d'expression un regard qui vous donne froid dans le dos. Un laissé aller qui peut faire peur ... La dépression était quelque chose d'horrible dont beaucoup de gens ont du mal à s'en défaire. Mon but, mon travail était d'aider les gens à s'en débarrasser du mieux qu'ils pouvaient.


Je savais que ce n'était pas facile, que du jour au lendemain je ne pourrais pas devenir La psychologue de Brisbane et avoir je ne sais combien de patient. Mais j'avais pour l'instant quelques patients par-ci par là qui était heureux de m'avoir. Raphaël par exemple préférait m'avoir, moi qui avait souffert et qui souffrait toujours que d'avoir quelqu'un qui ne puisse pas comprendre sa douleur. J'étais bien trop discrète et honnête avec eux. Je ne voulais pas les forcer à parler j'attendais qu'ils veuillent le faire, je n'étais pas un tyran après tout. Mais il faut dire que m'occupait de quelqu'un de handicapé était tout nouveau pour moi. Lukà était le premier. Sa mère m'avait prévenu qu'il était plutôt têtu dans son genre depuis qu'il avait eu son accident et qu'il n'aimait pas voir grand monde dans son appartement. J'avais un peu peur à vrai dire de sa réaction. Je n'avais pas pour habitude de me déplacer à domicile c'était là aussi la première fois, de plus le jeune homme avait le même âge que moi... Ce qui pouvait poser quelques soucis. Je soufflais un peu essayant de me décontracter. Je n'avais que cela à faire. Je m'humidifiais les lèvres attendant dans le salon que le garçon vienne à ma rencontre. Je regardais un peu partout et vis quelques photos. Je regardais d'abord hâtivement, puis en insistant. J'écarquillais les yeux et m'avança légèrement vers celle-ci. Bon sang ! Jude ?! Jude connaissait ce garçon ? Je repensais à notre nuit torride et recula doucement. Elle avait été merveilleuse ... Une simple nuit, je n'aurais jamais cru cela possible. Du moins je pensais qu'elle était cent pour cent hétérosexuelle... Mais parfois les apparences sont bien trompeuses. Douce comme un agneau elle avait fait de moi une femme plus que comblé. Je regardais beaucoup de photos d'eux, ils avaient l'air heureux amoureux. Du moins à les regarder ainsi on pouvait tout de même constater une proximité assez importante. Je souriais doucement et inspira fortement. Une boule au ventre se faisait de plus en plus intense. Le monde était plus petit que je ne l'aurais cru... Tout petit comme une bille. Je tenais mon sac dans mes mains quand j'entendis un fauteuil roulant et une voix grave retentir dans le silence pesant de l'appartement du jeune homme. Il avait l'air énervé. Il n'y avait pas de doute, sa mère ne l'avait pas mis au courant de notre rendez-vous. Je ne savais pas quoi faire je le regardais venir à moi baissant la tête pour mieux le voir. Je plissais les sourcils peiné de voir sa réaction. Bien que sa mère m'ait averti qu'il serait un peu retissant je ne m'attendais pas à cela. Je me mordais la lèvre sans trop savoir quoi dire le laissant parler. Il voulait que je parte. Je reculais doucement le regardant venir à moi. Il était en colère, il était surpris mais, ce que je pouvais lire en lui, c'était un refus total d'avoir une psychologue. Il ne voulait en aucun cas se confier à moi. Je le laissais faire, analysant ses moindres faits et geste. Il se retournait doucement et râler sur le fait de voir une psychologue chez lui, surement à cause de l'âge. Je m'avançais doucement restant tout de même derrière lui. « Vous êtes bien Lukà Aaron O'Connell ? Nous avons bien rendez-vous et ceux dans votre appartement monsieur. » Je passais ma langue sur mes lèvres et souriait doucement histoire de détendre l'atmosphère.

Le salon était plutôt grand si jamais l'envie de me pourchasser avec son fauteuil roulant lui venait en tête je pourrais vite m'enfuir de l'autre côté. Mais j'espérais ne pas avoir besoin de faire cela tout de même... Je plongeais mon regard azur dans le sine tout aussi beau que le mien. Il avait un regard un peu comme Jude à vrai dire. Mi-bleu mi-vert un mélange des deux couleurs ce qui rendait le tout mystérieux et plutôt agréable à voir. Devais-je me présenter pour le mettre en confiance ? Il n'avait pas l'air de croire que j'étais réellement une psychologue. « Je sais que je suis jeune, je suis diplômée depuis peu mais, il y a un début à tout. Si vous ne voulez pas parler, je ne vous forcerais pas mais, je resterais là pendant une heure assise et j'attendrais que vous vous décidiez à me parler. De ce que vous voulez, de la pluie, du beau temps... N'importe quoi Lukà. Vous pouvez même vous défouler sur moi. Je suis là pour sachez le Lukà. » Murmurais-je d'une voix calme et sereine pour le mettre en confiance. Le fait de l'appeler par son prénom et non par son nom de famille entamait une relation de confiance d'apaisement. Je voulais lui montrer qu'il pouvait me faire confiance. Il n'avait aucune raison pour douter de moi. Je lui souriais doucement et posa mes mains sur mes cuisses ne sachant pas trop quoi dire. J'étais on ne peut plus mal à l'aise que lui de la situation actuelle. Je savais que je n'étais pas la bienvenue dans cette demeure, mais malheureusement je devrais rester une heure entière. Si sa mère apprenait que j'étais partie je serais licencié et elle prendrait une autre psychologue. Ce qui pouvait nuire à ma réputation. Bien même que je sois nouvelle dans le domaine je ne voulais pas déjà me faire remarquer dans le mauvais sens... Je déglutissais doucement et me tourna pour regarder où nous pouvions nous installer pour faire notre séance. N'importe où m'allait bien, que sa soit dans le salon ou bien même dans la chambre. J'étais tout de même mal à l'aise de devoir aller dans la chambre si jamais tel était son souhait. Je pouvais comprendre qu'il veuille être allongé au cas où. Je frissonnais doucement, rien qu'en pensant que j'étais seule dans un appartement avec un homme et me frotta légèrement les bras pour me donner un peu de courage et inspirant en tremblant. « Vous souhaitez qu'on s'installe dans le salon ? Où vous préférez être mieux installé dans votre chambre ? Je m'adapte à toute situation Lukà. » Dis-je en me retournant doucement en plongeant mon regard dans le sien. Je souriais doucement, je voulais tellement le mettre en confiance. Je ne voulais pas qu'il me vire encore et encore, de toute façon je resterais, il était hors de question que je parte comme une lâche. J’ai promis sur la tombe de mes parents que je ferais tout pour aider les gens ayant des difficultés à gérer leurs problèmes. Alors, je le ferais jusqu’au bout quoi qu’il arrive !

Je marchais doucement vers la table derrière Lukà afin de prendre mon sac à main et prendre le dossier qui le concernait. Je devais tout de même prendre des notes, analyser son état et sa façon d'être, j'avais des ordres bien précis. Je devais faire mon boulot correctement. Je pris le dossier préférant laisser mon sac à main sur la table et pris de quoi noter. Je ne voulais pas enregistrer notre conversation, j'avais un peu peur tout de même que sa mère me demande de devoir l'écouter. Bien que je doive refuser elle avait l'air perspicace et je ne voulais en aucun cas avoir de réel soucis à cause de cela. Je soufflais doucement le regardant, j'attendais qu'il me dise quoi faire et surtout ou m'installer. J'étais ici chez lui et c'était à lui de décider où nous devions nous installer, je ne voulais pas le brusquer. Je savais pertinemment que le fait que je sois là le perturbait assez. Il devait réfléchir au pourquoi du comment. A qui avait bien pu lui faire avoir un rendez-vous avec une psychologue. Je connaissais ses questions j'étais moi aussi passé par là il y a quelques années déjà ...
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