Je suis une bombe humaine dans une maternelle

-T'as poupée elle est moche ! Encore plus que toi ! Et qu'elle tire, et qu'elle tire. Et crac, et bam, adieu pauvre pantin dont le corps git inerte sur le sol, détaché de sa tête. Et qu'elle pleure la gamine.. La pauvre, les autres la plaignent en silence, car elle ne sait pas encore ce que c'est que d'être compter parmi les ennemis de Billie, non, mais elle va rapidement le savoir ! Que voulez-vous, la petite peste avait piquer le gouter d'un plus petit avant de le lui rendre, en lui envoyant sur le t-shirt. Et Billie, comme tout bonne Jeanne d'Arc des temps modernes, s'était sentie obligée de protéger le pauvre enfant, surtout qu'il s'agissait de son jumeau. Or, s'il y a bien une chose que Billie n'a jamais supporter c'est que l'on s'en prenne à son frère, lui le pauvre qui était alors bien innocent et chétif, qui n'osait lever les yeux devant les plus âgés, elle, elle n'en avait pas peur, ce n'était pas quelques années qui l'a séparé de la fille qui l'aurait fait trembler certes non. D'ailleurs, que se soit par les petits ou bien par les grands, Billie a toujours évoquer soit un sentiment de crainte, soit une grande admiration, cette cours de récré, c'était son royaume et les autres ne faisaient pas le poids face à elle, pourtant elle n'avait que 5 ans à cette époque, et déjà elle se démarquait. Son frère, quant à lui se faisait toujours le plus discret qu'il le pouvait, je suis sûre que s'il avait pu se fondre dans le mur il aurait adoré, pourtant avec une soeur comme la sienne c'était bien difficile. En effet, Billie a toujours été la fille que l'on remarque sans problèmes, mais c'est parce qu'elle se démarque constemment, elle n'adhère pas à la normalité, déteste les choses "biens et à faire". Certes elle n'est pas Madame Toutlemonde faisant toujours le contraire de ce qui est normal. Mais en tout cas, le premier qui touchait à un cheveux de son frère, avait directement affaire à Billie, c'était comme un ange gardien, un protecteur, un homme de garde..

Un cuter dans le coeur de ton paternel

Vieux porc, honteux obsédé. Ces mots fusaient dans ma tête, comme Arianne en plein ciel. Si je l'avais pu je l'aurais tuer. Lui cet homme, cinquante an et demie, environ, qui parcouraient mon corps de violents baisers me tenant entre ses mains comme l'on tiendrait une simple poupée. Que voulez-vous que je fasse, je n'avais alors que 12 ans, pauvre enfant ! Jamais plus je ne le regarderais de la même façon, cet homme, mon père. Bien que je savais qu'il était alors sous le contrôle d'un mélange de drogue, bière et autre. Avant, mon père était un homme bien. Avant, que cette fichue voiture de merde déballe en trombe sur une petite route limitée à 50 où ma mère avait eu la mauvaise idée de se promener. Elle avait été tuée, là, juste devant nos yeux, nous qui marchions derrière elle. C'est là que la descente aux enfers avait commencé. Noyant son chagrin dans tout ce qu'il pouvait, mon père devint un monstre. Le soir, nous le retrouvions devant la porte, effondré, bourré et drogué, et c'était à nous, simples gamins que nous étions de le ramener à la maison. Mon frère était chez un ami le soir où cela est arrivé, et il ne devait pas rentrer avant le lendemain matin. Pourtant, j'entendis à l'étage en dessous, la porte d'entrée s'ouvrir. Criant de plus belle contre l'homme qui commençait à oter ma petite culotte, j'entendis alors les pas dans l'escalier. Mon père, trop bourré et concentré sur ce qu'il faisait pour les entendre, n'avait pas vu mon frère entrer dans ma chambre. Lui qui avait toujours été discret, et ne s'était jamais montrer bagarreur, asseina un coup de vase sur la tête de cette horrible personne, le faisant ainsi tomber au sol, assommé. Suite à ce facheux évènement, nous fûmes placer dans une nouvelle famille, et ainsi de suite.

J'ai mis ta mère en vente sur internet.

Cela faisait maintenant deux ans que nous étions dans la famille Montgomery. Là-bas, il y avait déjà deux gosses : Soraya et Nathaniel. La gamine n'avait que 5 ans alors que lui, il en avait deux de plus que moi. Mais putain ce qu'il était beau dommage qu'il soit gay ! C'est lui qui me fit connaître mon premier joint, et il devint rapidement mon meilleur ami, créant alors des jalousies de la part de mon frère qui décida alors de partir vers, comme il était en âge de partir. Bien que j'adorais Nate, je ne pouvais laisser mon frère partir loin de moi, et quelques semaines après son départ, je vins le rejoindre ici. J'appris qu'il était rentré dans un gang, alors je fis de même, pensant pouvoir ainsi le retrouver comme il avait couper tous les ponts. Je le retrouvais finalement, mais il avait bien changer, il était bien loin du gamin qui baissait les yeux et qui ne se plaignait jamais. Non, ce gang l'avait complètement changer mais je ferais tout pour qu'il reste le même, et qu'il garde ces idéaux d'enfants car bien qu'il soit franchement cool ainsi, je sais bien que ce n'est pas lui.