THE BEST ALWAYS RETURNS

Debout, les bras ballant le long de mon corps, la bouche pinçait je regardais mon mur avec une once de questionnement en tête. La fenêtre ouverte éclairait à la perfection le salon de ma maison. Je reculais de quelques pas penchant la tête ne sachant plus quoi faire. Avais-je bien fait ou pas ? Je soupirais doucement regardant ma main puis le mur. De toute façon j’avais commencé il fallait bien que je finisse. La musique douce soit-elle raisonnait dans la maison, les voisins n’étaient pas là, ils bossaient contrairement à moi alors autant en profiter. Me mordant la lèvre je trempais le pinceau dans la peinture diluée et commença à en étaler un peu plus sur le mur. Je n’étais pas experte dans l’art mais je me débrouillais plutôt bien. Au moins je n’avais pas besoin d’appeler un professionnel pour claquer encore plus d’argent. Quand on voit le prix du pot de peinture … vieille chaussette aux pieds, salopette toute dégueulasse une simple brassière dessous j’étais en tenu de combat. De la peinture dans les cheveux qui eux étaient attaché n’importe comment je m’attelais au boulot. Je devais finir le mur aujourd’hui. Je m’étais fixé un objectif je devais donc l’atteindre. Même si je devais peindre non stop pendant plus de quatre heures. Chantant et dansant en même temps je rigolais toute seule oubliant mes ennuis, mes soucis et mon passé. Tout à coup j’entendis mon téléphone sonner. M’arrêtant je regardais l’heure, un patient ? Une amie ? Maxxie ? Je ruminais dans ma barbe, il était hors de question que je sorte aujourd’hui. Même s’il me prenait par les sentiments et des coups de pieds aux fesses c’était non. J’hésitais à aller voir qui m’envoyer un message.

Posant le pinceau dans le bac remplit de peinture j’enjambais celui la et attrapa mon cellulaire. Un numéro inconnu, ce qui me soulageait quelque peu. J’appuyais sur la touche ouvrir pour voir qui pouvait bien m’envoyer un sms. « Kikoo... Voilà, au risque de te faire rire, je t'envoie ce petit sms, pour savoir qui tu es. Je sais, c'est la honte, mais que veux-tu. On ne me changera pas. Jude ! » Fronçant les sourcils j’écarquillais par la suite mes yeux en comprenant qui m’envoyait un sms ! Jude ! « Jude !! » dis-je pour moi-même en reculant comme une idiote. Posant le pied dans le bac remplit de peinture je glissais et tomba par terre faisant couler la peinture sur les papiers journaux. « Merde ! » Je rattrapais le tout et essuya rapidement avant que ça sèche et que je ne puisse plus l’enlever. Je passai ma main dans mes cheveux en regardant le téléphone et commença à pianoter rapidement mais avec une énorme boule au ventre. Jude … C’était la fille que j’enviais, la fille qui était si douce, si belle. Une fille fabuleuse. Notre nuit, était fantastique et je ne l’oublierais jamais. « Salut, ne t’inquiète pas, je n’ai pas ris bien au contraire. C’est Baylee … Si tu te rappelles bien entendu de moi. » J’envoyais cette réponse minable et posa mon téléphone sur le meuble choqué de voir qu’elle m’envoyait un sms après trois semaines sans nouvelles… Je n’y croyais plus.

THE BEST ALWAYS RETURNS

Une clope dans la main, le briquet dans l’autre je portais ce petit bout de tabac léger entre mes lèvres et l’alluma rapidement tirant une énorme bouffé sentant la fumée passer dans ma gorge. Fermant doucement les yeux j’expirais celle-ci par le nez et me laissa tomber sur le canapé comme une pauvre fille toute molle. La clope entre mon index et mon majeure je me passais la main dans les cheveux en regardant ce mur qui commençait à me sortir par les oreilles et posa mes pieds sur la table basse du salon. Je devais aussi faire ma chambre. Mais la j’étais encore indécise. Un regard, un tout petit vers mon téléphone, mais rien, aucun clignotant pour me dire que j’avais un message. Allait-elle répondre ? Qu’étais-je pour elle ? Elle n’était pas bi et ça se voyait très bien, je me demande encore comment elle avait pu coucher avec moi. L’avais-je mi tellement en confiance qu’elle avait dépassé ses limites ? Je n’en savais strictement rien. Fermant les yeux je la penchais en arrière essayant de ne plus y penser. Merde je n’aurais aucune nouvelle ce qui était tout de même un peu vexant. Je déglutissais amèrement fumant ma clope et me leva du canapé allant dans la cuisine et ouvrit le frigo. J’attrapais un pot de yaourt au chocolat, des céréales et posa le tout sur le comptoir. Un bol, du jus d’orange je renversai les morceaux de blé dans le bol et y mit le yaourt mélangeant le tout quand mon téléphone vibra sur la table basse du salon. Mon cœur eut un raté ! Posant la le yaourt et la clope dans le cendrier je sautais sur mes pieds et couru avec réticence vers mon cellulaire. J’appuyais sur la touche et lu le message. « Baylee ! Bien sur... Comment t'oublier (aa) ! Désolée de ce mess, trois semaines après, mon appartement est un véritable foutoir... J'en profite pour te demander comment tu vas ? » Elle se souvenait de moi. Une première chose de faite. Enfin par SMS nous ne pouvions pas savoir. Je me pinçais la bouche et fit demi tour cherchant quoi répondre et posa ms fesses sur la chaise contempla le petit repas que je m’étais fait.

Soupirant doucement je pris ma clope et tira une bonne bouffée pour me donner du courage. La gardant entre les lèvres je commençais à pianoter sur mon téléphone tel une adolescence pubère accrocs à son copain. Sauf que la. Je n’étais ni une adolescente pubère, ni sa petite amie. Bon sang que s’était tout de même compliquée. Pourquoi je lui avais laissé mon numéro d’abord... D’habitude je ne laisse jamais mon numéro aux filles avec qui je couche… J’effaçais à chaque fois ce que j’écrivais et soupirais lentement. Ma clope fini j’écrasais le mégot dans le cendrier et envoya enfin le SMS merdique que je venais d’écrire. « Et toi … Comment t’oublier … je vais bien, moi je refais la peinture de mes murs… Chose exténuante … Tu vis … Ou ? » Je regrettais de lui demandais ou elle vivait, elle pouvait se sentir un peu oppressé ou forcé. Je pris la cuillère remplit de yaourt et céréales et l'enfourna dans ma bouche commençant à manger en regardant le sol de ma maison l'esprit ailleurs ...

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La cuillère dans la main une fournée de céréales et de yaourt dans la bouche et le tour était jouée. J’adorais ce genre de petit repas, le matin ou bien même le soir. Tout ce qui était au chocolat était pour moi, bon sang il parait que le chocolat est un antidépresseur… Je n’en ai pourtant pas vu les effets positifs sur moi. Je dois être un cas à part… surement. Un verre de jus d’orange la musique un peu forte rien de tel qu’une bonne journée à vrai dire. Je rigolais doucement en guettant du coin de l’œil mon téléphone attendant qu’il se mette à vibrer pour me dire qu’il avait un message à me faire lire. Pourquoi je réagissais de la sorte ? Je pourrais très bien me dire que c’était une fille parmi tant d’autre mais, non je ne pouvais pas décemment le dire cela m’était impossible, c’était Jude ! Comment l’oublier ? Elle qui avait cette peau si douce, si avenante ce regard bleuté, vert à vous faire fondre sur place. Cette bouche si tentante et excitante… Non il m’était impossible d’oublier notre nuit. Je savais pertinemment qu’elle n’était pas habitué aux femmes j’étais surement sa première je l’avais très vite remarqué. Mais j’avais su la mettre en confiance. En y repensant je me revoyais l’allonger sur le lit lui défaisant son jean avec tant de tendresse et d’envie. Ma bouche parcourant son corps pour la découvrir. Mes mains frivoles sur son corps pour lui faire comprendre qu’elle pouvait me faire une entière confiance. J’en tremblais rien qu’en y repensant. Nous reverrions nous ? je l’espérais au fond de moi. Même si nous ne ferions rien j’aimerais tellement apprendre à la connaitre. Je l’enviais un peu de cette liberté qu’elle avait. De faire confiance aux gens comme ça pour coucher avec eux, le simple coup d’un soir. Moi je ne le faisais qu’avec des filles… Mais ce qui me perturbait aussi c’était le fait qu’elle connaisse mon patient Lukà. Devais-je lui en parler ? Non bien sur que non. Mon téléphone vibra, je lâchais ma cuillère qui s’étala par terre et j’ouvrais son message. « Fais une pause, tout bon travail mérite une pause ! Je… Vis à Brighton je ne sais pas si tu connais le quartier, c’est vraiment sympa. Et toi ? » Brighton, elle vivait donc pas très loin de chez moi… ce quartier n’était qu’à une quinzaine de minutes en voiture … Et quand on coupait toute les rues à pieds on mettait moins de dix minutes. J’aimais bien ce quartier, il faut dire que Raphaël y vivait j’allais donc souvent la bas. Mais… comment avais-je pu oublier qu’elle habitait là-bas ? La fatigue surement. J’étais rentré chez moi tel un zombie sans se soucier d’où elle logeait.

Je commençais à pianoter sur mon téléphone et n’arrêta pas de supprimer ou de changer trouvant mes mots complètement banals et stupide. Je posais mon coude sur la table quand mon téléphone vibra une seconde fois. Etait-ce elle ? Excitée comme jamais je revins en arrière et ouvrit le nouveau message. « Oh tu devineras jamais ce que j’écoute… Enjoy The silence, la reprise d’Anberlin. Ne te dis rien ? LOL » Oh mon dieu !! Rigolant toute seule je sautais sur mes pieds et changea de CD mettant le fameux titre qu’elle me disait et commença a danser dans toute la pièce en sautillant partout et chantant telle une petite furie excitée se rappelant toute notre nuit en quelques secondes. Des flashs me revinrent, des cris, des caresses, des regards. Une fascination une découverte, elle. Elle et moi. Me mordant la lèvre je me stoppais sur m’assis sur le canapé essoufflé et repris mon pianotage sur le téléphone portable. « Brighton ! Bien sûr comment puis-je être sotte ! J’habite non loin de là, à Chelmer exactement … Et la musique et tout bonnement … Orgasmique. Est-ce le mot à ton avis ? ;) » J’envoyais rapidement le message pour ne pas le supprimer encore une fois et inspira longuement. Orgasmique, pour moi mais, pour elle ? Je n’avais pas souvenir qu’elle se soit ennuyé loin de là… Mais on peut si vite se tromper … Mon cœur s’emballa et je fermais les yeux me replongeant dans cette fameuse nuit.

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Doux Jésus ... Je n'en revenais pas, non absolument pas, j'avais a vraie dire perdu tout espoir de recevoir un quelconque message de la part de la belle Jude ... Mais comme quoi il ne faut jamais perdre Espoir ! Ma vie prenait un tournant si différent que j'avais encore un peu de mal à y croire ... Mais bon c'était ainsi et pas autrement. Assise sur le canapé les yeux fermés le sourire idiot sur les lèvres je m'imaginais encore et encore cette douce nuit de pure folie que nous avions passés ensemble chez elle. Je ne me rappelais même pas de lui avoir donné mon numéro de téléphone ce qui était tout de même bizarre... En même temps je ne me revois pas rentrer non plus ... Trop bu ? Non je me souvenais de cette nuit pourtant ! L'effet secondaire du plaisir ? a mon avis c'était la seule explications possible. Je rigolais bêtement de moi même et m'allongea sur le sofa les jambes recroquevillés et soupira d'aise. Bon sang qu'elle venait d'embellir ma journée ! Je me mordais doucement la lèvre écoutant encore et toujours cette fameuse musique, qui était un peu la notre à notre façon bien entendu ... Puisque nous avions fait des choses très intimes sur les douces notes de la mélodie ... J'inspirais fortement et regarda mon téléphone espérant une réponse rapidement. Je n'aimais pas attendre surtout quand les personnes me sont cher. Elle ... Rien que d'y penser j'avais une forte envie de me l'approprier. D'aller la voir et de lui dire " Hey, J. Veux-tu être la femme de ma vie ?" Non ... Je ne pouvais pas allez lui dire ça, mais je savais au fond de moi que si nous devions vivre ensemble... Tout se passerait à merveille. Mon coeur me le disait alors c'est que c'était vrai...

Tout à coup le vibreur de mon téléphone retentit sur la table en verre je pivotais et l'attrapa avant même qu'il finisse son alerte. J'ouvrais rapidement le message pour voir ce qu'elle m'avait répondu de beau. « Chelser ? Je connais des gens qui vivent là-bas. Orgasmique ? La bien séance m'interdit de dire ce que ton joli minois à provoqué en moi. Orgasmique... Il n'y avait pas que la chanson... » J'étais heureuse, elle connaissait le quartier ou je vivais ce qui était un bon point en soi. Sa seconde phrase me fit rougir telle un poisson rouge. Je criais doucement dans mon coussin pour ettoufer le cri et me mordi la langue avec une forte envie d'allr la rejoindre... C'est fou l'effet qu'elle produisait chez moi ... Oh non il n'y avait pas que la chanson qui était orgasmique, il y avait elle aussi, oui elle et moi. Ses cris,ses gémissement... J'en tremblais encore ... Je me mis a pianoter sur mon téléphone voulant lui répondre le plus rapidement possible. « Non, il n'y avait pas que la chanson, il y avait toi aussi... Tu étais... Parfaite J.» Je regardais longuement le message me tâtant à l'envoyer. Est-ce que sa ne faisait pas trop rentre dedans ? Si mais ça valait le coup. Tentant le tout pour le tout j'appuyais sur la toucher envoyer et regarda le message partir pour s'envoler dans le téléphone de la belle et jeune J.

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Un sentiment de bien être enfouis dans tout mon être. Oui il faut dire que quand on reçoit ce genre de message ou qu’on rencontre ce type de femme, on ne peut qu’être comblé et heureuse. Que dire, que faire quand on s’aperçoit qu’une seule et unique femme vous fait un effet que jamais vous n’avez eu de votre vie ? Ces cheveux souple et soyeux caressant mon visage. Son souffle chaud dans mon cou, sa langue passant sur la mienne… Comment oublier ce genre de sensation unique ? On ne peut pas… Inhalant doucement l’odeur de ma boisson, fade comparé a Jude, j’en bus quelques gorgée et posa le verre sur la table basse. J’étais exténué dû à la peinture que j’avais fait pendant toute la matinée. Je soupirais longuement et alluma une autre clope humant son odeur si délicieuse et si cancéreuse pour ma peau, mes poumons, ma gorge et j’en passe … La cigarette était vraiment mauvaise et pourtant je m’étais remise à fumer. Inspirant fortement je fermais les yeux doucement et m’allongea sur le canapé. J’avais sommeil, tellement fatigué… Je sortais plus que de raison et je ne récupérais pas, pourtant j’étais jeune, mais il faut croire que mon corps ne supportait plus de sortir non stop et de ne pas faire la sieste. Les yeux extrêmement lourds j’essayais de résister quand le téléphone sonna. J’attrapais celui-ci sans ouvrir les yeux, juste à l’oreille. Je tâtais la table et réussi à l’attraper. J’appuyais sur la touche gardant les yeux clos. La clope au bec je me mis sur le dos et réussi les ouvrir. « Merci x) Je ne suis pas habituée à ce genre… D’expérience. Je te retourne le compliment, je… N’oublierais jamais. Pour toi, je serais surement prête à recommencer… » Je me pinçais les lèvres et rougissais toute seule. Prenant la clope entre mes doigts je la posais sur le cendrier et me retourna sur le ventre mettant ma tête dans le coussin et cria de joie. Folle, complètement folle que j’étais.

J’inspirais à nouveau et imagina une seconde nuit avec elle. Bon sang que sa serait jouissant… Je commençais à pianoter sur le clavier mais effacé à chaque fois. Que pouvais-je lui dire ? Je ne voulais pas paraître … Trop… Rah… « Ne me tente pas trop… Il me reste quelques bribes dans ma tête pour aller chez toi… Je serais prête à venir chez toi te montrer à quel point tu ne regretterais pas… » Je regardais le message et rigola toute seule. J’envoyais le sms et me leva écrasant ma clope et fila dans ma chambre. Enlevant les fringues je me mis en culotte dans le lit et me couvrir de mon drap de soie. Je pianotais encore sur le téléphone « Comment veux tu que je fasse ma sieste maintenant ? J’imagine tes mains sur mon corps ta peau douce glisser sous mes mains… Jude … t’es inoubliables… » J’envoyais et posa le téléphone sur le coussin à côté de moi et ferma a nouveau les yeux.