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 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]

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Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

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MessageSujet: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeMer 21 Juil - 3:40

La confidence n'est parfois qu'un succédané laïque de la confession.
Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Jared-Leto-jared-leto-9598907-100-100 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Emilie-emilie-de-ravin-12613180-100-100 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Jared-Leto-jared-leto-9598894-100-100 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Emilie-3-emilie-de-ravin-12888840-100-100





Le tic tac de l’horloge retentissait dans la pièce silencieuse. Un tic tac permanent et régulier, un bruit familier qui me suivait depuis que je m’étais installé en Australie. S’était peut être mon seul ami mais, au moins lui il était la et m’accompagné lorsque je n’allais pas bien. Balivernes, Même lui ce n’était pas mon ami, il ne parlait pas, il ne bougeait pas comme moi je bougeais. Assise la sur le matelas de mon lit je regardais l’horloge d’un regard las et vide. Je n’avais pas envie de me lever, je n’avais pas envie de travailler. Même si certains de mes patients avaient besoin de moi, moi je n’avais pas besoin d’eux. J’étais peut être méchante et cruelle et j’en convenais très bien mais, moi lorsque tout m’était tombé dessus je n’avais eu personne, non je n’avais eu personne à qui me confier ni même quelqu’un pour m’aider. J’étais seul et j’étais encore seul aujourd’hui. Je ne regrettais pas mes choix ni même ceux de mes parents, aujourd’hui était surement un bon jour pour que je puisse penser cela. Je fermais doucement les yeux et me laissa tomber sur le lit pour expirer doucement l’air de mes poumons. Aucun bruit dans ce fichu appartement, même pas les voisins d’à côté qui baisé comme des bêtes… Si seulement cette femme savait que son mari, une fois partie, il se faisait prendre par une autre femme… Mais cela ne me regardait aucunement. Je souriais doucement et me leva d’un bond et ignora le reflet que m’offrait le miroir. Je filais rapidement sous la douche et mit l’eau froide pour bien me réveiller. J’étais folle et sadique avec moi-même. Surement les conséquences qu’avait engendrées tant de souffrance dans mon adolescence. Une fois sorti de la douche je m’enveloppais dans une serviette chaude et prépara un bon café bien dosé et le bu a même fini. Ma langue me brulait ainsi que ma gorge mais j’étais tellement habitué qu’à force cela ne me faisait plus rien. Je regardais ma penderie et souffla de lassitude. Il faudrait peut être qu’un jour je me décide a faire quelques achats pour renouveler le tout. J’étais et je devais être, la seul psychologue de la ville, même du monde entier a venir travailler habillé normalement. Mes patients étaient habitués, je n’aimais pas porter de tailleurs ou tout autre vêtement me mettant en valeur. Je préférais rester discrète, bien que dans le cabinet je passais plus pour une folle qu’autre chose. J’étais la psy qui ne respectait pas l’étique des vêtements mais je m’en fichais royalement. J’essayais de ne pas penser à mon passé en me voyant nue devant mon reflet, ces nombreuses cicatrices, ces nombreux coup de lame de rasoir, de coup de ciseau que l’on pouvait voir sur ms bras et mon ventre. J’essayais de faire abstraction mais je n’y arrivais pas. On pouvait même voir, si j’avais les cheveux attaché la marque du couteau qu’il m’avait mi dans le cou pour ne pas que je hurle. Rien de bien méchant, mais une entaille qui me couta une cicatrice au niveau de la jugulaire. J’aurais pu mourir, il aurait pu me tuer. Pourquoi ne l’avait-il pas fait ? Pourquoi n’avait-il aimé que le plaisir sexuelle dans cette relation ? En général les détraqués aiment tuer leurs proies… Il faut croire que je n’avais pas eu cette chance. Je touchais ma cicatrice et les larmes aux yeux j’arrangeais mes cheveux de façon à ce que personne ne la voit.

J’enfilais rapidement des dessous normaux, je n’étais pas du genre a m’habillé sexy… J’attrapais un jean délavé et troué et l’enfila sans aucun soucis. Un débardeur blanc et une chemise a carreau rouge et blanc me voilà fin prête pour aller travailler. Une paire de ballerine discrète j’attrapais mon sac a main qui regroupé toute ma vie la dedans. Mon agenda, mon téléphone et c’est tout. Je n’avais pas grand-chose de toute façon dans ma vie. L’appartement pouvait bruler que je ne perdrais rien. Je vivais dans un quartier des plus modeste de Brisbane, je n’avais pas choisis le quartier riche, bien que j’en ais les moyens avec l’héritage des mes parents et ms revenus, mais je ne voulais pas passer pour la petite bourgeoise, loin de la. Je préférais être discrète comme d’habitude. Sortant de chez moi je fermais a clé et sorti dans la rue pour aller a l’hôpital ou se trouver mon cabinet. Du moins un de mes cabinet. J’avais non seulement un cabinet à moi toute seule, mais j’aidais aussi l’hôpital pour aider leurs patients. Nous étions plusieurs psychologues à le faire et nous avions réparti nos jours de travails afin de suivre régulièrement nos patients. Pour ma part le mercredi était mon jour d’hôpital. S’était un jour plutôt calme et surtout la plus part des gens étaient des enfants, je comprenais pourquoi mes collègues n’avaient pas voulu prendre ce jour la. Ils savaient que s’était le jour des adolescents. Je soupirais doucement et pris le bus pour aller au travail. J’attrapais mon agenda au fond de mon sac et regarda les rendez-vous de la matinée. Mon premier patient était Raphaël. Un homme gentil et doux comme un agneau. Il n’était pas méchant, non s’était juste un garçon paumée qui venait de retrouver son frère jumeaux et qui était accros aux drogues. J’étais tellement triste pour lui qu’il se drogue, je n’aimais pas les gens qui devenait faible comme cela…. Je savais que je n’étais pas bien positionné pour parler, mais ça ils ne le savaient pas. Je me mordais la lèvre en y repensant, ce garçon était énigmatique pour moi mais j’aimais ça. Il était complexe a comprendre et ces problèmes m’intéressait vraiment beaucoup, j’étais une psychologue impliqué et déterminé.

Le bus s’arrêta a l’arrêt de l’hôpital et je descendis rapidement pour aller dans mon coffy shop adoré. En fait j’en avais plein d’autre. J’achetais un capuccino pour moi et une autre boisson pour mon premier patient. Je faisais toujours cela. J’achetais toujours la boisson favorite du premier patient de la journée, j’étais peut être une psy trop poule… Mais j’aimais mettre les gens en confiance, et faire cela ne pouvait que mettre en confiance. Je marchais tranquillement pour aller bosser et arriva a mon cabinet. La secrétaire était déjà la, je lui souriais doucement, ici tout le monde savait que je ne parlais a personne. Je venais je faisais mon boulot point barre. Je ne voulais pas sympathiser avec qui que se soit. Je n’étais pas comme cela de toute façon. Je n’avais pas envie de me faire d’ami … a quoi bon ? Je portais la poisse alors autant leur épargner ma poisse habituelle. J’entrais dans mon bureau et posa les boissons sur la table basse. J’ouvrais les stores et les fenêtres pour avoir de l’air. La secrétaire m’averti par le téléphone que Monsieur Anderson était arrivé. Je décrochai et lui ordonna de le faire rentrer. Je passais mes mains dans mes cheveux et m’installa sur ma chaise attrapant mon calepin et mon crayon favori. Avec lui je n’avais pas trop besoin d’écrire mais on ne sait jamais après tout, les changements sont courant avec les gens … La porte s’ouvrit et je relevais donc la tête pour voir entrer le jeune homme.



Dernière édition par Baylee I. Cromwell le Mer 11 Aoû - 17:55, édité 1 fois
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Raphaël C. Anderson
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeMer 21 Juil - 15:30

Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] 2rgkeap Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Mipj76 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Eravin42no8
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« Don't carry the world upon your shoulders.
For well you know that it's a fool who plays it cool by making his world a little colder. »

T'as encore forcé un peu trop sur la dose mon vieux ! pensais-je en me réveillant ce matin là. Mon crane semblait prêt à exploser suite à de nombreux mots de têtes dus à de nombreux verres d'alcool. La soirée avait été dure la veille au soir. A tel point qu'il ne me restait aucun souvenir complet. Tous débutaient, puis se stoppaient, laissant place à un trou noir béant dans ma mémoire. C'était une sensation assez désagréable, mais je m'en moquais royalement. L'alcool avait du couler à flot. Quelle sorte ? Aucune idée. Ayant été seul, je supposais avoir ingurgité quelque chose de plutôt fort, mais rien ne pouvait me le confirmer. Les bouteilles cassées en mille morceaux qui se trouvaient éparpillées à même le sol auraient pu répondre à ma question, si seulement quelque chose m'indiquait leurs provenance. J'étais allongé sur mon canapé, seulement vêtu d'un t-shirt qui méritait d'être lavé et d'un caleçon. Sans me brusquer, je tentais de me relever. L'expérience fut douloureuse mais je réussi néanmoins à me mettre debout et à être stable. Du moins, à peu près. Les yeux encore à demi clos, je marchais -très lentement, certes- en direction de ma salle de bain. Je manquais de tomber en glissant sur les nombreux objets pas toujours identifiables qui recouvraient le sol de mon appartement. Arrivé dans ma salle d'eau, je pris une douche bien fraiche, de façon à me réveiller un peu, puis je m'habillais. Un rapide coup d'œil sur le petit livret qui me servait d'agenda m'indiqua que j'avais un rendez-vous supposé être important. Psychologue. Un vague rictus -trop forcé pour être sincère- se dessina à ma demande sur mes lèvres. Quel imbécile j'étais. Moi qui avais toujours critiqué les personnes qui cherchaient à aider les autres, me voila sur le point d'aller en voir une. Pis, ce n'était pas la première fois que je voyais Baylee Cromwell. Elle était sympathique. Contrairement à beaucoup de ses confrères, c'est une personne qui cherche vraiment à comprendre ses patients. Enfin, c'est ce que j'ai ressenti quand je l'ai vue. Je sais pas, mais la façon dont elle vous regarde, les questions qu'elle vous pose, son attitude à votre égard ... Elle laisse paraître énormément de signes qui trahissent sa compassion. Et puis, elle a quelque chose d'essentiel : le respect du silence. Elle sait pour ma consommation de drogue, j'en suis certain. Pourtant, elle ne m'a pas harcelé de questions inutiles par rapport à cela. C'est appréciable.

Après avoir machinalement que j'avais un paquet de cigarettes dans la poche arrière de mon jeans (faut de ne pas pouvoir prendre autre chose avant le rendez-vous), je me mis en route. C'était un mercredi. Le soleil brillait déjà haut dans le ciel. Malgré cela, je sortais emmitouflé dans mon blouson en cuir, qui était devenu pour moi une seconde peau. Étrangement, j'avais l'impression qu'il était le seul qui me comprenait vraiment. Dieu qu'elle horreur. Voila que je me mettais à penser qu'un simple vêtement -d'accord, très précieux pour moi- pouvait me comprendre. Comme pour me rassurer, je sortis une cigarette du paquet que j'avais pris puis l'allumai. La fumé que j'inhalais eut le don de m'apaiser quelque peu. Et pour cause, cette sensation m'était très familière. C'est la tête baissée, une cigarette entre les lèvres et avec un bon mal de crane que je me mis en route pour un arrêt de bus.

Royal Brisbane Hospital. Ma destination. Je descendais du bus, puis me stoppais devant l'énorme bâtiment. Je ne pu m'empêcher de sortir une seconde cigarette que je m'empresser de fumer, puis une troisième, comme si je voulais me donner un peu de courage avant d'entrer dans la bâtisse. Finalement, je me décidais à avancer. Une fois dans l'hôpital, je tentais de trouver mon chemin entre ces dizaines de personnes en blouses blanches qui déambulaient tous très rapidement dans les longs couloirs. Après avoir cherché pendant une petite dizaine de minutes la partie dans laquelle je souhaitais me rendre, j'arrivais enfin devant celle qui semblait être la secrétaire. « Raphaël Anderson. J'ai rendez-vous avec Madame Cromwell. » dis-je sur un ton monotone. La femme me sourit gentiment puis se leva pour m'indiquer la porte qui menait dans le « bureau » de Baylee Cromwell.

Sans prononcer un seul mot, j'entrais. Mon regard fit vite le tour de la pièce, par réflexe. Lorsque je jugeais que rien ne me paraissait différent des fois dernières, je daignai enfin m'asseoir en face de ma psychologue. « Bonjour. » dis-je enfin après avoir entendu le son caractéristique d'une porte en train de se refermer doucement, m'enfermant alors avec Baylee. Je sentais son regard se poser sur moi et malgré sa gentillesse elle semblait être à cet instant un juge allant m'annoncer ma sentence. Je tentai alors de fixer un point derrière elle qui me permettrait de ne plus croiser ce regard, qui pourtant n'avait rien de méchant. Elle ne va pas te juger mon vieux, elle ne va pas te juger ! J'essayais tant bien que mal de me répéter ces quelques mots, qui tambourinaient maintenant dans mon esprit, déjà embrumé.

(Désolée, c'est pas super long non plus, je me rattraperai après xD)
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Baylee I. Cromwell
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeMer 21 Juil - 18:59

La confidence n'est parfois qu'un succédané laïque de la confession.
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Mercredi, voilà le jour que nous étions, un jour unique de la semaine, le seul jour ou je vais travailler dans l’hôpital de Brisbane. Cela me faisait toujours un plus dans le salaire même si je n’en avais pas réellement besoin, mais aider les autres était quelque chose pour moi de très important. J’étais un peu lunatique sur les bords je le concevais parfaitement. Un coup j’avais envie de les aider un coup je ne voulais plus les aider ni même les écouter. Mais j’avais cette faculté, s’était de ne pas avoir envie de cela une fois avec le client. Encore heureux, je ne voulais pas passer pour un charlatan. J’étais l’une des psychologues les plus remerciais, et surement des plus payés. Pourquoi ? Tout simplement car je mets très bien en confiance les patient et qu’ils viennent plus régulièrement quand c’est moi que si c’était mon collègues ou encore bien même une collègue. Je ne savais pas pourquoi cela faisait ça, je ne savais même pas comment je faisais mais c’était ainsi. Je soupirais doucement et releva doucement la tête quand je vis mon premier patient entrer dans mon bureau. Il avait encore passé une nuit à ce droguer et a boire. Je n’avais pas besoin de lui demander, il suffisait de voir son visage, de regarder ses yeux se façon d’être. S’était tellement dommage qu’il fasse cela qu’il fasse subir a son corps quelque chose qu’il n’a pas demandé. Une fois qu’il ut assis il me dit bonjour. Je lui souriais confiante et lui tendis sa boisson comme chaque fois que mon premier patient arrive. « Bonjour, Raphaël, comment allez-vous aujourd’hui ? » Dis-je doucement en me levant. J’attrapais le magnétophone et une cassette dans le casier de son dossier, je mis le côté vierge et le posa sur la petite table en bois pour m’assoir sur mon fauteuil en cuir noir. « Si vous voulez vous allonger sur le canapé il n’y a aucun soucis, vous le savez, vous faites comme chez vous ici. Vous êtes chez vous. » Je souriais comme d’habitude, je me forçais a vrai dire car sourire pour moi était tout de même un effort surhumain, et apparemment je le faisait très bien puisque personne ne voyait mon mal être, ou alors personne ne voulait m’en parler, ce qui était totalement différent. Je croisais les jambes tout en posant les bras sur chaque accoudoir et regarda le jeune homme devant moi.

Il était beaucoup plus vieux que moi, il avait dans les vingt sept ans si mes souvenirs étaient bon, il était seul, non marié et n’avait aucun enfant à charge. Ce qui dans son cas n’était pas plus mal. Mais avoir un enfant ne le ferait-il pas arrêter de boire ? Ou de se droguer ? J’étais tellement inquiète pour lui, tellement triste de voir qu’il se tuer petit à petit a petit feu. Je ne pouvais pas le juger, je ne jugeais personne ici, j’étais de toute manière, très mal placé pour juger ses personnes. J’avais moi aussi commis tellement de chose sur mon corps lorsque j’étais jeune, que juger un de mes patients serait me tuer sur le champ. J’essayais de ne pas paraitre trop fatiguer alors que je l’étais tellement, j’avais très mal dormi cette nuit la, j’avais fait des cauchemars comme d’habitude, les mêmes ce qui me rappel la mort de ma mère ce qui me font attendre ce bruit de flingue retentir dans la maison. Je n’avais que sept ans quand tout cela s’était passé et je m’en rappelais encore. Comment oublier tout ce sang qui avait coulé sur mon corps ? Je regardais mes mains tremblante comme si le sang allait de nouveau être la et je me frottais les yeux tout en passant mes mains dans mes cheveux pour les dégager de mon visage. J’avais si chaud, tellement chaud … Je me levais doucement et ouvris les fenêtres pour faire rentrer l’air frais qui régnait dehors. J’attrapais a télécommande de la clim et l’alluma pour qu’elle commence à refroidir la salle. Au passage je pris mon capuccino que j’avais laissé sur mon bureau et souriais de pleine dent à Raphaël. Je voulais tellement l’aider, lui faire comprendre que tout ce qu’il faisait c’est ce tuer chaque jour un peu plus. Il était accro aux stupéfiants, et je me demandais ce qu’il consommait et quel dose. Comment réagirais-je le jour ou j’apprendrai qu’il a fait un « simple » overdose ? Perdre l’un de mes patients serait quelque chose d’horrible pour moi. Ce serait perdre, échoué ma mission que j’ai de le rendre heureux de lui faire comprendre que dans la vie il faut savoir oublier et passé. Tourner la page. Je donnais des conseils alors que moi-même je ne les appliquais pas… J’étais vraiment un cas a part.

Je me mordais doucement la lèvre et m’installa tout en soufflant. « « Il fait une de ses chaleurs… Je ne sais pas vous mais, moi je me tremperais bien à la mer ou dans une piscine. » Dis-je pour détendre l’atmosphère. Ce qui était bien c’est que pour mettre les gens en confiance je faisais en sorte de parler de tout et de rien, de montrer que je n’étais pas pressé. C’était eux les maitres pendant cette heure la. Je ne voulais pas les brusquer en leur disant qu’il fallait qu’il se confie et qu’ils parlent. Non bien au contraire s’était a eux de choisir le moment, le moment ou ils étaient enfin prêt a me parler du pourquoi ils sont la. J’étais plutôt patiente, et puis parfois parler de tout et de rien peu tout aussi bien les soulager et leur donner confiance par la suite pour me parler de leur réel problème. Certains désapprouvé mes méthodes, mais moi je n’allais pas voir mon voisin pour voir comment il faisait. Chacun fait ce qu’il veut et dieu s’en portera mieux ! Je buvais mon capuccino doucement tout en regardant de mes yeux bleus les yeux tout aussi bleus de Raphaël. Je savais que c’était un jeune garçon calme et gentil, il n’était pas du genre violent loin de la. Et même s’il devait être violent cela se passerait sous l’effet de la drogue ou de l’alcool. Je me grattais doucement la joue et posa mon gobelet sur la table et appuya sur le bouton Play du magnétophone. Il était tant d’enregistrer notre relation. « Nous sommes le vingt juillet deux mille dix patient, Anderson Raphaël avec le docteur Cromwell. » Voil, il était tant de faire des confessions.
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Raphaël C. Anderson
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeVen 23 Juil - 0:16



It's time to forget about the past. To wash away what happened last.


Nous avons tous ressentis un jour cette sensation de se perdre, de sombrer dans le néant, de tomber dans un trou géant qui se trouvait sur notre passage, nous attendait patiemment. Certains prétendent que c'est le destin. D'autres pensent qu'ils sont maudits. Mais quelques soient nos pensées, nous sentons tous ce vide se créer. Ensuite, il y a les forts, et les autres. Ceux qui réussissent à s'en sortir malgré tout, et les autres idiots qui sombrent dans une sorte de tornade infernale. Assurément, je fais parti de la seconde catégorie. Je la connais, cette impression de marcher sur le vide, d'avancer dans le noir sans pouvoir ne serait-ce qu'apercevoir les trous béants qui attendent ma venue. Dans ces moments, j'aimerai voler, pouvoir les narguer de hauts. Mais je sais que même dans ces moments, ils viendraient me chercher. Je sais que même dans ces instants, je ne pourrai gagner la partie. Alors je préfère me maintenir comme je le peux sur le vil qui me tient encore en vie. Si j'avais le courage de le faire, je me serai déjà tiré une balle. C'est idiot, je sais. Parce que des êtres subissent des tourments bien plus importants que moi. Mais par fierté, par égoïsme, je l'aurai fait. C'est dans ces moments que j'aimerai avoir quelque chose auquel je pourrai m'accrocher. Certains se servent de puissances divines. Mais bordel de merde, où sont-elles ces puissances ? Si seulement quelqu'un pouvait m'apporter cette réponse ! Alors moi, ma puissance, mon seul raccord, c'est la drogue. Oh, je vous vois bien venir avec vos commentaires à deux balles. « Tu te pourris la santé ». Ouais, merci, je le sais. Je le sais très bien. Mais vous ne pouvez même pas imaginer l'état dans lequel je serai si je ne l'avais, cette merde.

Le doux son de la voix de ma psychologue me tira lentement de mes songes. « Bonjour, Raphaël, comment allez-vous aujourd'hui ? » me demanda-t-elle. Un sourire quelque peu moqueur se dessina lentement sur mon visage. Vu l'état dans lequel je m'étais mis la nuit dernière, elle avait bien dû remarquer que ça n'allait pas extrêmement bien. Je répondis d'un hochement de tête, signifiant « je vais bien, merci », mais ne dis rien. D'une certaine manière, je ne voulais pas être aussi froid avec elle. Après tout, je la trouvait très sympathique, malgré le fait que je ne la côtoie qu'en tant que patient. « Si vous voulez vous allonger sur le canapé il n’y a aucun soucis, vous le savez, vous faites comme chez vous ici. Vous êtes chez vous. » Cette fois-ci, la proposition de ma psychologue eut le don de me faire rire. Mais ce n'était pas un rire moqueur. C'était quelque chose de plus profond, une sorte de remerciement. D'ailleurs, je lui fis savoir. « Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est chez moi, mais merci pour la proposition. » Malgré cela, je ne ressentais pas le besoin de changer de place. J'étais très bien assis en face d'elle, et ce même si je savais que son regard pouvait être aussi dévastateur que ses questions. Cependant, elle avait la capacité de se contrôler lorsqu'elle voyait que j'étais ... disons ... trop embarrassé pour répondre. Blesser, ou encore juger, n'était pas son but et je l'avais bien compris.

Soudain, ses mains se mirent à trembler et son regard vint se poser sur ces dernières. Elle tenta de le cacher en se levant pour aller allumer la climatisation, mais ces signes ne m'avaient pas échappés. D'ailleurs, ils étaient ce qui me permettait de lui parler. Malgré tous ses efforts pour ne pas les montrer, ces symptômes restaient voyant. Et ils prouvaient qu'elle comprenait parfaitement la signification du mot « souffrance » contrairement à beaucoup d'autres. « Il fait une de ses chaleurs. Je ne sais pas vous, mais moi, je me tremperai bien à la mer ou dans une piscine. » dit-elle dans le but de détendre l'atmosphère. Une nouvelle fois, acquiesçais d'un sourire, sincère. Après m'avoir jeté un regard compatissant, elle appuya sur le bouton du magnétophone puis prononça une phrase qui se trouvait être trop répétée pour être naturelle.

Les minutes passaient. Je n'avais pas encore trouvé le courage de lui poser cette question qui me brulaient pourtant les lèvres. Je me concentrais sur le bruit produit par l'horloge. Un enchainement de « Tic » « Tac » qui commençait à rendre l'atmosphère plus que pesante. Au bout d'une petite dizaine de minutes de silence, et surtout en prenant mon courage à deux mains, je me décidais enfin à parler. « Vous savez pour ... » les deux derniers mots restèrent coincés. « Vous savez pour la drogue ? » aurais-je voulu dire, mais je n'eus pas la force de continuer. Cette oppressante sensation de honte qui m'envahissais lorsque je tentais d'en parler m'avait rattrapé. Une fois de plus. Quel idiot j'étais !
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Baylee I. Cromwell
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeVen 23 Juil - 1:32

La confidence n'est parfois qu'un succédané laïque de la confession.
Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Jared-Leto-jared-leto-9598907-100-100 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Emilie-emilie-de-ravin-12613180-100-100 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Jared-Leto-jared-leto-9598894-100-100 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Emilie-3-emilie-de-ravin-12888840-100-100



Le bureau était calme et surtout sombre, bien que le soleil soit présent les couleurs chaudes de la pièce rendaient le tout un peu sombre mais calme et serein pour les patients ce qui pouvait être une bonne chose. J’avais l’habitude de rester des heures assise dans mon bureau et de ne pas parler, ne pas ouvrir la bouche pendant des secondes, des minutes, des heures … Les patients étaient parfois trop silencieux mais je les respectais ils devaient prendre le temps de répondre de trouver le courage de me parler et de ce confier a moi. Ce n’était pas chose facile et je les comprenais parfaitement, contrairement à certains de mes collègues … Je savais ce que s’était de souffrir de se sentir seul au monde et de n’avoir personne à qui confier ce qui nous arrive. J’étais bien trop habitué malheureusement. Depuis mon enfance que je savais que la souffrance existait et qu’elle était la parfois toute la vie et non pendant une simple petite période … Certains de mes patients avaient subit les même choses que moi et la c’était extrêmement dur pour moi de les écouter sans réagir, sans trembler sans avoir le regard triste. Comment contrôler le passé ? On ne le pouvait pas surtout pour mon cas qui n’avait pas tourné la page. Je ne la tournerais jamais … Comment pouvais-je la faire de toute façon ? Cela m’était totalement impossible, j’avais assisté aux meurtres de mes parents, j’avais été violée deux fois. La chance et le bonheur n’était pas de mon côté bien au contraire … Je me mordais doucement la lèvre et regarda droit dans les yeux Raphaël qui ne parlait toujours pas. Il était en général un peu long pour commencer à parler. J’avais l’habitude et je le laissais faire, s’était lui le roi et non moi. Je croisais doucement les jambes et pencha mon buste vers lui. J’avais une totale confiance en lui, je ne sais pas pourquoi mais je savais que je n’avais aucune raison de le craindre. De toute façon je refusais catégoriquement les gens qui avaient des tendances pédophile ou qui avait violé des gens. Je ne pouvais pas, je ne pouvais pas les écouter et faire comme si de rien n’était. S’était au dessus de mes forces.

Je me forçais déjà à rester la dans la même pièce qu’un homme ce qui est très dur pour moi, alors qui plus est un violeur. Non je ne pouvais pas. J’essayais de me changer les idées comme je pouvais. J’attrapais ma boisson et en bus quelques gorgé et la reposa sur la table tout en regardant les mains du jeune garçon qui tremblaient. Etait-il en manque ? Peut être, je ne savais pas ce qu’occasionnait la drogue sur le corps. Je ne le savais que médicalement mais pas personnellement. Je voulais tellement lui dire qu’il fallait qu’il se soigne, que j’étais même prête a lui payer l’internement dans un hôpital pour qu’il se fasse désintoxiquer. Il était tellement gentil, tellement attentionné que cela m’affectait encore plus. Mais comment faire pour le lui faire comprendre ? Pour lui dire sans qu’il le prenne mal ? Je voyais dans son regard qu’il essayait de me dire quelque chose mais quoi ? Il fallait qu’il me parle. Qu’il se mette a se confier à moi, j’étais prête a ne pas enregistrer s’il le voulait, mais nous étions obliger de le faire nous étions tout de même contrôler aux cas ou. Même si les supérieurs n’écoutaient pas les cassettes ils vérifiaient que nous faisions notre boulot correctement. Tout cela s’était plus pour nous emmerder qu’autre chose, car on savait tous que ça les ennuyaient de nous surveiller… Et surtout de devoir écouter les conversations des patients … Je fis claquer ma langue contre mon palet et me redressa doucement pour appuyer mon dos contre le dossier du fauteuil dans lequel j’étais assise. Le tic tac de l’horloge était le seul bruit dans la pièce. J’entendais de temps en temps la respiration de Raphaël mais rien de bien prononcé.

Tout à coup je vis sa bouche bouger. Je le regardais droit dans les yeux un sourire timide aux lèvres pour l’inciter à parler. Lorsqu’il prononça sa phrase je fus légèrement surprise. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me parle de cela. Je m’attendais à tout sauf ses problèmes de drogues. Je lui souriais doucement et hocha la tête. « Oui, je suis au courant… Mais, si vous ne voulez pas en parler, n’en parlez pas, c’est vous qui décidez de quoi on parle ne l’oublié pas Raphaël. » dis-je doucement sans le quitter des yeux une seule seconde. Je ne voulais pas le frustrer plus que nécessaire, s’il ne voulait pas en parler il était libre de changer de conversation, je ne le forçais en aucun cas. Mais le fait qu’il me dise que je suis au courant m’étonnait un tout petit peu. Raphaël était quelqu’un de plutôt solitaire, je le connaissais pour être dans son monde, il n’est pas du genre social et ça je l’avais vite remarqué. J’humidifiais mes lèvres et inspira doucement. « Quel a été le déclencheur ? Pourquoi avoir commencé ? Vous n’êtes pas obliger de répondre ne l’oubliez pas. » dis-je doucement en souriant et en essayant d’être le plus gentille possible, j’étais tout aussi gênée que lui, s’était une situation complexe pour les deux personnes, surtout pour moi qui n’aimait pas trop être enfermé avec des garçons dans une pièce. Parfois je laissais la porte ouverte n’osant pas m’enfermer, mais avec lui je savais que sa ne risquez rien. Nous étions tout les deux triste, nous avions tout les deux vécu des choses, je pense, triste et horrible. Lui avait le courage de venir me voir, il avait trouvé en lui cette force pour venir me parler de ses soucis, moi je n’avais pas eu la force… Comment l’avoir après avoir vécut toutes ses choses là ? J’étais qu’une pauvre fille faible. Et ça beaucoup le savait. Je m’avançais un peu plus vers lui de façon a mettre moins de distance entre lui et moi. Cela pouvait le mettre plus en confiance.
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Raphaël C. Anderson
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeVen 23 Juil - 10:52



Such a lonely day. And it's mine. The most loneliest day in my life

J'en était certain. Elle savait. Bon, d'accord, ce n'était pas bien difficile à remarquer certains jours. Pourtant, je faisais très attention à ma consommation lorsque j'avais un rendez-vous prévu quelques heures après. Et pour cause : bien que les effets étaient souvent dissipés, les marques restaient, elles. Ma psychologue n'étant pas dupe, elle avait bien remarqué mon ... état. Déjà, elle ne m'en avait pas parlé plus tôt, et pour cela je lui serai éternellement reconnaissant. Je ne m'étais pas senti capable d'en parler plus tôt, elle ne l'avait pas fait à ma place. C'était en partie pour ça que je l'appréciais et que je continuais à venir. « Quel a été le déclencheur ? Pourquoi avoir commencé ? Vous n'êtes pas obligé de répondre, ne l'oubliez pas.
»
L'élément déclencheur, quelle bonne question. Pourquoi j'en étais réduit à des conneries pareilles déjà ? Ah ouais, Jane, ma fameuse mère adoptive. C'est ce fameux jour qui m'a fait commencé. J'avais quoi ? une vingtaine d'années. Certains penseront surement qu'à cet âge là, ça n'aurait pas du me toucher. Détrompez-vous, c'est encore pire. Savoir que vous avez passé votre vie à aimer une personne qui n'a pas eut le choix de vous rendre cet amour. Savoir que vous avez aimé une personne qui vous a toujours menti.

Soudain, je me rendis compte que j'étais en train de trembler. Une sensation que je connaissais malheureusement trop bien. Cependant, cette fois-ci, ce n'était pas dû à un quelconque manque de substances illicites. Non, ce n'était pas la même chose, je ne ressentais pas l'impression que j'allais devenir fou. Je ne perdais pas le contrôle de moi-même. Je tremblais ... parce que j'avais peur. Peur de repenser à cette journée. Vraiment, quel imbécile j'étais. Le silence repris place pendant quelques courtes minutes qui me parurent étrangement longues. Chaque avancée de l'aiguille de l'horloge semblait durer des minutes. Chaque minute paraissait durer des heures. Soudain, je me levais de ma chaise. Je ne pouvais plus rester assis, cette situation me rendait beaucoup trop mal à l'aise. Je fixait la porte en face de moi. J'aurais pu simplement partir. Cette solution était la plus facile. Mais rien n'est jamais simple, c'est bien connu. Je me retournai alors pour fixer de nouveau ma psychologue, qui n'avait pas bougée d'un pouce, surement à cause de l'habitude de ce genre de situation. « J'ai réellement commencé le jour où j'ai appris que j'avais été abandonné à la naissance et que ce qui me servait de mère s'était occupée de moi toute sa vie parce qu'elle n'avait pas eut d'autres choix. C'est ridicule, je sais. D'autant plus que j'avais quoi, ... une vingtaine d'années à ce moment là. Mais je n'étais qu'un espèce d'idiot immature qui vivait dans les quartiers mal fréquentés de Newcastle. C'était pas la première fois que je touchais à cette merde. » Je marquais une pose, moi-même surpris d'avoir réussi à prononcer toute cette tirade. Lentement, je me dirigeais de nouveau vers le bureau de ma psychologue, qui semblait aussi surprise que moi que je lui parle de ce sujet là. « Ensuite, je pense que ma fierté y est pour beaucoup. L'espèce de crétin que j'étais n'avait même pas le courage d'essayer de comprendre la situation. Si j'avais pu croiser ma véritable mère, croyez-moi, je l'aurais bien étripée sur place. »

Je suis pathétique aurais-je bien ajouté. Mais je savais ce qu'elle m'aurait répondu si je l'avais fait. Quelque chose du genre « non, absolument pas, il ne faut pas vous rabaisser à ce point ». Tous disaient ça. Mais merde, je peux encore penser ce que je veux de moi. D'un côté, je me sentais coupable d'avoir parlé. Parce que je savais très bien qu'elle devait voir des patients beaucoup plus désespérés que moi et qui s'en sortaient véritablement mieux. J'étais persuadé que -bien qu'elle ne le dise pas-, son jugement était déjà fait. A tord, peut-être. Mais j'en étais certain.
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Baylee I. Cromwell
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeVen 23 Juil - 12:14

La confidence n'est parfois qu'un succédané laïque de la confession.
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Assise la sur le fauteuil en cuir de mon bureau je regardais dans le vide, hypnotisé par mes propres pensées. J’essayais de me changer les idées mais je n’y arrivais pas. Comme d’habitude, j’étais une psychologue qui avait parfois des trous de présence, je n’étais pas concentrais au maximum sur mes patients et cela je n’arrivais pas à y remédier. Comment faire ? Je me faisais enrober par mon passé et il me tenait fermement sans me laisser le choix de penser à autre chose. Les gestes et la façon d’être de mes patients me rappelait tellement moi, j’avais l’impression de me regarder dans un reflet, sauf que ce n’était pas moi. C’était pire pour moi, je crois. Depuis combien de temps ne m’étais-je pas regarder plus d’une seconde dans un miroir ? Bien trop longtemps et je le savais parfaitement. Je serrais les accoudoirs de mes petites mains et ferma les yeux fortement pour essayer de penser à autre chose mais rien ne venait. Je ressentais encore la lame du couteau sur la peau de mon cou, m’entailler sur le côté. Les baisers horribles de cet homme sur mon visage, ses mains baladeuses sur tout mon corps. J’entendais encore le bruit des déchirements de ms vêtements. Sa main oppressante sur ma bouche de façon à ce que je ne puisse pas crier. Je revoyais ce réveil qui m’indiquait l’heure, le temps de ma sentence, je savais que cela allait durer longtemps. Une souffrance ne dure pas que quelques minutes, non loin de la. J’entendais à nouveau sa voix me murmurait des choses indécente à mon égard des choses horrible que je n’aurais pas dû entendre à cet âge la, cet âge qui fait encore parti de l’innocence. Quatorze ans, je n’avais que quatorze misérable années, et je me faisais violer pour la seconde fois. Était-ce un signe du destin qui me disait que je n’étais bonne qu’à cela ? Que je ne servais qu’à souffrir dans ce monde de taré ? La souffrance n’était plus pareil pour moi, je la connaissais je l’avais déjà connu et j’avais tellement fricoté avec qu’elle pouvait ne plus me faire mal. Mais si seulement s’était ainsi, non elle se débrouillait pour faire de plus en plus mal à chaque fois qu’elle croise mon chemin, comme si elle se doutait que Baylee avait besoin d’une dose de plus à chaque fois. Elle augmente le cran à chaque fois. La voix de Raphaël me fit sursauter comme jamais.

Je relevais la tête vers lui le regard écarquillait sous l’annonce qu’il me faisait, mais aussi sous l’effet que cela venait de me produire. Il me parlait du déclencheur de la drogue. Si je m’y était attendu… Non je n’aurais jamais cru qu’il m’en parle. J’essayais de calmer mes tremblements qui s’accentuaient à chaque fois, signe que je souffrais de l’intérieur et que j’avais envie de crier et de pleurer comme jamais. Avec tout ce que j’avais pu pleuré je me demandais encore comment je pouvais encore verser tant de larmes… J’essayais de canaliser ma peur et mon envie de courir loin d’ici pour ne plus être enfermé avec un homme. Je le regardais je pouvais voir sa souffrance, elle était identique à la mienne, différente mais si synonyme. Pourquoi ? Pourquoi l’être humain devait-il souffrir ? Ne pouvions-nous pas vivre dans le bonheur intense ? Apparemment ne n’étions pas né pour cela. J’essayais de me focaliser sur les paroles de Raphaël et j’y arrivais doucement, je me grattais le cou avec nervosité et me pinça doucement la lèvre inférieur avec mes dents. On pouvait tout à fait comprendre son acte. Savoir lorsqu’on a vingt ans que votre mère vous a abandonné est quelque chose d’horrible et de bouleversant. J’essayais de parler de dire quelque chose mais seuls quelques gémissements sortirent de ma gorge. Celle-ci sèche comme jamais me rendais la parole difficile. J’étais comme paralysé sur place, mon corps figé sur ce fauteuil en cuir noir. Mes mains étaient crispés sur les accoudoirs mon regard rivé sur la table basse je me mis a trembler sans pouvoir rien contrôler. Ma respiration commençait a devenir de plus en plus difficile, une crise d’asthme. J’étais tellement angoissé, tellement horrifié de me retrouver la avec lui. Je lui faisais confiance, je devais me répéter cela dans ma tête mais ça ne marchait pas. J’étais la psychologue la plus folle de toute la planète j’en étais sure.

Un coup de feu retentit je me levais d’un coup en paniquant et commença a me tourner autour pour voir d’où cela provenait. J’étais hystérique paniquée comme jamais. Mes mains sur ma tête accrochaient à mes cheveux je parlais dans ma barbe je ne me comprenais même pas. Je compris rapidement que le coup de feu n’était pas réel, s’était simplement celui que j’avais entendu alors âgée de sept ans. Celui qui avait tué mon père. Je fis tomber mon capuccino et la table basse Ce qui produisit un fracas pas possible. Apeurée de ce bruit je criais de stupeur et recula d’un pas pressé. Je me heurtais a quelque chose et tomba en arrière et continua de reculer les fesses par terre et me cacha sous mon bureau inconsciemment. J’essayais de comprendre ce qui se passait, mais je n’y arrivais pas, j’étais complètement paumé. Ma respiration était toujours aussi saccadée et ma poitrine me faisait un mal de chien. Mes bras encerclèrent mes genoux pour me serrer moi-même. J’étais en pleine crise de panique. J’essayais de surmonter cela j’essayais de me relever mais rien à faire je ne pouvais pas bouger le cul de là. Ma bouche tremblait comme si le froid s’était emparé de moi. « Par… Par… Pardon, je… » furent les seules paroles que j’arrivais à sortir de ma bouche. Je devais passer pour une folle. J’étais la psychologue folle a lié. Qu’allait-il penser de moi ? Je ne voulais pas passer pour une faible mais malheureusement je n’avais pas encore trouvé comment faire pour être forte devant les gens. J’étais une fille apeurée triste et perdu. De mon courage de moineau je me mis sur les genoux et commença à marcher à quatre pattes pour sortir de sous mon bureau. Telle une enfant ayant vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir. J’avais vu des choses que je n’aurais pas dû voir. Je cherchais des yeux Raphaël qui ne devait pas comprendre ce qui se passait. Je me stoppais net quand je le voyais et fut prise d’un frisson dans tout le corps. Je posais mes fesses par terre et appuya mon dos contre le mur. Mes mains sur mon visage comme pour me cacher j’enfouissais ma tête dans ma poitrine honteuse d’avoir eu ce genre de crise devant un patient. J’étais qu’une bonne à rien. « Je l’aurais étripé, j’aurais étripé ma mère si elle m’avait fait pareil mais, malheureusement on la étripait à ma place… » dis-je d’une vois faible et monotone. Sans m’en rendre compte je venais de dévoiler quelque chose que je n’avais jamais dit à personne. Qu’étais-je en train de faire ?
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Raphaël C. Anderson
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeVen 23 Juil - 13:44


Musique
Tell me would you kill to save a
life ? Tell me would you kill to prove you're right ?

(Ouais, encore 30STM, mais j'ai pas pu résister, elle va trop bien avec la situation chou)

Ma voix fit sursauter ma psychologue. C'était comme si je l'avais tiré de ses pensés en prenant la parole. Elle ne s'attendait surement pas à ce que je lui parle de ce sujet, mais je fut surpris de voir qu'elle ne s'attendait pas du tout à ce que je parle. Je n'avais pourtant pas été si silencieux que cela les fois passées. Être de nouveau assis en face d'elle me permis de de mieux voir les petits écarts qu'elle commettait de temps en temps. Il lui arrivait de trembler, et quelques fois, un simple regard vers elle permettait de voir qu'elle était nerveuse. Mais ce mercredi fut plus qu'exceptionnel. Elle me regardait avec insistance, mais aussi avec peur. Je fut très surpris. Qu'avais-je dit de si choquant que ça ? Elle était psychologue, je n'étais surement pas le seul patient qu'elle avait et n'étais assurément pas le plus choquant.

Quelques secondes plus tard, la psychologue se mit à paniquer. Elle était en train de devenir totalement hystérique. Je levai les mains et tentai tant bien que mal de lui dire de se calmer, en vain. Elle m'entendait même pas. Les mains sur la tête, les yeux vers le bas, elle prononçait des mots que j'eus beaucoup de mal à comprendre. Elle parlait de ... coup de feu ? Je fronçai les sourcils en signe d'incompréhension. Un fracas retentit alors. Le cappuccino qu'elle avait apporté était tombé de la table basse et venait de se casser en tomba, produisant ainsi une explosion de liquide qui se rependit lentement mais surement sur le sol de la pièce. Le bruit fit crier la psychologue qui semblait être devenue totalement folle. C'était comme si elle venait de voir apparaître une personne, sortie de ses pires cauchemars, en face d'elle. Je me levai rapidement lorsque je vis qu'elle allait tomber, mais je fus beaucoup trop lent pour la rattraper à temps. Une fois à terre, la psychologue rampa à une vitesse impressionnante sous son bureau. Ne comprenant plus ce qui était en train de se passer, je restai debout, figé. Je ne pouvais pas l'avoir effrayé à ce point, il y avait quelque chose d'autre. Étais-je en train de lui rappeler quelque chose -ou quelqu'un- qui l'avait jadis épouvanté ? « Par ... par ... pardon, je ... » furent les seules paroles qui sortirent de la bouche de la psychologue qui restait tout de même totalement paniquée. Sortant de mon mutisme, je décidai d'approcher lentement de son bureau pour lui tendre ma main afin qu'elle se relève. Je m'approchai alors lentement pour ne pas l'effrayer plus qu'elle ne l'était déjà. Une fois de plus, elle fut plus rapide que moi et sortit de sa pseudo-cachette sur les genoux. Elle frissonna lorsque son regard azure croisa de mien. Puis, elle se déplaça pour aller s'asseoir contre le mur le plus proche. « Je l'aurais étripée, j'aurais étripé ma mère si elle m'avait fait pareil. Malheureusement, on l'a étripée à ma place ... » dit-elle en passant ses mains sur son visage comme si elle voulait se cacher, ne plus voir la réalité, s'emprisonner dans son propre esprit, lieu où elle seule était le maître.

Cette déclaration ne me laissa pas de marbre. Du moins, au fond de moi, elle vint me toucher au plus profond de mon être. Mais je ne le laissai pas paraître. Pourquoi ? je ne le savais pas moi-même. Lentement, je vint m'approcher du mur contre lequel ma psychologue était appuyée. Elle paraissait prête à exploser. Et je voyais bien qu'elle se retenait de laisser couleur les larmes le long de son visage simplement parce que j'étais en face d'elle. Je vins à mon tour m'asseoir contre le mur, en faisant attention de ne pas trop m'approcher d'elle. La réaction qu'elle avait eu en me regardant quelques minutes plus tôt restait gravée dans ma mémoire. L'image de son regard apeuré lorsqu'il avait croisé le mien m'inquiétait au plus haut point. Enfin, je pris la parole. « Je suis désolé pour votre mère. » prononçais-je sur un ton sincère. Je me trouvais maintenant honteux de ne pas pouvoir dire autre chose, de peur de l'effrayer de nouveau. Pourtant, je ne comprenais pas pourquoi elle avait eu cette réaction. Quelque chose au plus profond de moi me crier de lui demander pourquoi elle avait été apeurée, mais ma raison m'ordonnait de me taire. Elle me disait que ce n'était pas le moment. Et elle avait bien raison ! Après tout, elle avait très bien respecté mon silence pendant de longues minutes quelques instants plus tôt. Elle continuait de trembler et à cet instant, elle ne ressemblait plus à la psychologue que je connaissais mais à une femme perdue, ayant vécu des choses que je n'osais même pas immaginer, qui avait besoin d'un peu de réconfort.

D'un geste peu assuré, je posai ma main sur son épaule pour lui montrer qu'elle n'était pas en danger. « Ça va mieux ? » dis-je en me tournant vers elle. Je regrettai d'avoir posé cette question quelques secondes plus tard. Bien sûr que non ça n'allait pas mieux, et il suffisait de la regarder, tremblante, les mains sur le visage, pour le comprendre.
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Baylee I. Cromwell
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeVen 23 Juil - 14:58

La confidence n'est parfois qu'un succédané laïque de la confession.
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Han Gosh je l'aime aussi cette chanson ! Mais moi j'écoute un truc
MDR rigole pas... Musique




On dit que la folie ne nait pas avec nous, on dit qu'elle vient vers vous quand vous êtes vulnérable. Moi j'y croyais dur comme fer. Je n'étais pas née folle non bien au contraire, j'étais devenu folle a partir du moment ou le coup de feu avait retentis dans la pièce d'en bas. La folie s'était emparé de moi car sur ce coup la je n'étais qu'une simple petite fille de sept ans totalement vulnérable. J'avais été faible et depuis ce jour la j'étais faible constamment. J’étais folle, au point que je me demandais si on ne devait pas m’enfermer pour toujours dans une salle d’isolement, la ou se trouve un simple lit une place avec comme couverture un drap blanc et un simple coussin lui aussi blanc. Les murs tout aussi blanc et recouvert d’une sorte de coussin afin d’éviter toute tentative de suicide du patient. En étais-je à ce point ? Étais-je si folle que cela et méritais-je l’enfermement ? Si cela ne tenait qu’à moi je m’enfermerais sur le champ, loin de tout loin de tous les hommes afin de pouvoir prendre sur moi et de réfléchir à la situation. Mais quoi bon ? Tout ce que je gagnerais serait une vie solitaire et horrible enfermé dans cette pièce de dix mètre carré. Mais n’étais-je pas déjà seule ? Si, je ne côtoyais personne, je couchais de temps en temps avec des femmes pour le plaisir. Comment pouvais-je aimer cela ? Coucher avec quelqu’un alors qu’on m’avait fait subir les pires choses que l’on puisse vous faire… Je me trouvais horrible et dégueulasse envers moi-même. Je ne comprenais pas ce besoin que j’avais de me faire plaisir alors qu’il y a une dizaine d’années de cela on avait pris ce plaisir et on m’en avait fait souffrir. Ne devrait-on pas jouir lors des rapports sexuels ? Pourquoi pouvait-on souffrir autant ? Mon manque de confiance aux hommes était tellement haut que je ne me sentais pas capable d’être à nouveau proche avec l’un d’eux. Je ne me voyais pas allez vers eux et leur faire une simple bise ou bien même discuter de tout et de rien comme si de rien n’était alors que tout cela m’étais impossible. J’essayais de respirer normalement et vis Raphaël s’approcher de moi. Il avait l’air paniqué de voir ce que j’étais en train de faire. Je ne pouvais que le comprendre après tout je réagirais pareil s’il venait à me faire une sorte de crise de la sorte. Je me mordais la lèvre et essayait de me calmer doucement, mais surement. Lorsqu’il s’assit à côté de moi je me figeais légèrement et sans bouger je guettais le moindre de ces mouvements. La proximité qu’il avait avec moi était tout à fait nouvelle et c’était la première fois que je me retrouvais assise près d’un homme. Je m’asseyais toujours à côté d’une femme, et lorsque j’allais a la fac pour étudier la psychologie je me mettais toujours a une table seule. Au moins j’étais sûre de n’avoir personne à côté de moi. Je fermais doucement les yeux quand tout à coup je sentis sa main sur mon épaule. J’hoquetais légèrement et baissais mes mains sur mes genoux. Mes yeux regardaient la main chaude et douce qui se trouvait sur moi. J’essayais de ne pas crier de me dire qu’il ne me ferait rien, qu’il n’était pas méchant loin de là. Je clignais des yeux sans pour autant quitter cette main de sur mon épaule. J’entrouvrais la bouche doucement et posa ma tête contre le mur tout en essayant de me relâcher un tant soit peu. Mes muscles étaient tellement crispés que j’avais du mal à me relaxer. On aurait dit que s’était lui le psychologue et non moi, c’était assez marrant comme situation tout de même. Je secouais doucement la tête me rendant compte que je lui avais parlé de ma mère. Comment avais-je pu lâcher cela aussi facilement que si je lui avais dit bonjour ? Je n’en revenais pas. Peut être parce que la souffrance était identique à la mienne. On pouvait se soutenir entre malheureux. J’étais si mal poli, s’il venait là s’était pour se confier et non pour que moi je me confie. J’ouvrais les yeux et chercha des yeux le magnétophone et l’attrapa sans aucune difficulté et désactiva le mode play. Ça n’enregistré plus et ce n’était pas plus mal. Je le jetais à travers la pièce et rigola nerveusement. « C’est d’une nullité d’enregistrer nos séances… » dis-je d’une vois faible mais tout de même audible. Je souriais doucement en coin et passa ma main dans mes cheveux pour les remettre en arrière et souffla longuement. Que lui dire ? Que faire pour me faire pardonner il n’y avait pas grand-chose …

« Je suis sincèrement désolée… Je… ça ne m’arrive jamais ce genre de chose, je ne sais pas ce qu’il m’a prit, je suis sûrement folle… L’ironie du sort pour une psychologue me direz-vous… Mais… Nous avons tous… Nos… Problèmes. » murmurais-je les yeux rivés sur les siens. Que dire d’autre ? Je ne savais pas, je ne voulais pas le brusquer ou faire quoi que se soit d’autre qui puisse le mettre mal à l’aise. Surtout qu’il venait de voir quelque chose de perturbant, il devait vraiment me prendre pour une tarée. Ce qui était le cas, je n’en doutais aucunement. Je restais la assise par terre sans bouger, nous étions bien là après tout. « Si vous voulez changer de psychologue je comprendrais parfaitement, je suis incompétente. Je suis encore navré pour tout ce qui vient de ce produire. » dis-je sincèrement. Je l’étais du plus profond de mon cœur et si je pouvais je ferais n’importe quoi pour me faire pardonner, enfin presque tout. Certaines choses n’étaient pas possible pour moi. Les hommes n’étaient pas fait pour moi, s’était bien trop … Je n’avais pas de mot pour décrire ce que je ressentais, je préférais les femmes, s’étaient tellement plus doux plus sensuelle plus … La aussi s’était indescriptible. J’étais faite ainsi, bien que je savais pertinemment que si j’étais aujourd’hui bisexuelle ce n’était qu’à cause de mon passé. Si je n’avais pas subit toutes ces choses je serais surement cent pour cent hétérosexuelle… Je ne pouvais pas savoir, je ne pouvais pas le certifier, mais au plus profond de moi j’en étais persuadé.
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Raphaël C. Anderson
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeDim 25 Juil - 1:26

Musique
« I walked for miles til I found you. If I lose everything in the fire I'm sending all my love to you. »

Le paradis des fous, est l'enfer des sages a dit un jour une personne dont le nom mériterait d'être plus souvent mentionné. Et pour cause, cet homme est un génie. Il a réussit à résumer en une seule phrase, un débat qui faisait rage bien avant notre naissance, et qui continuera à faire parler bien après notre disparition. Tout est relatif, c'est bien connu. Certains pensent que le bien se résume à la pureté, à la lumière blanche produite par une force nommée « créateur ». D'autres prétendent que le mal porte un autre nom : Humain. Mais l'un pourrait-il exister sans l'autre ? Il faut croire que non. Il en va de même pour le courage. Une personne sans peur ne peut être quelqu'un de courageux. Et même si le courage est une notion quelque peu relative à chaque individu, je ne pouvais que qualifier Baylee Cromwell de personne courageuse. Bien qu'ayant perdu sa mère assez jeune apparemment, elle avait souhaité aider les autres, en devenant psychologue. Un beau geste, il fallait l'avouer. Entendre des malheurs qui devaient lui rappeler les siens à longueur de journée ne devait pas être une chose facile, bien au contraire.

Dès le moment où j'avais posé ma main sur l'épaule de ma psychologue, cette dernière semblait s'être crispée. C'était assez étrange, puisqu'elle donnait l'impression d'avoir ... peur de moi. Alors qu'il n'y avait absolument aucun risque. Et elle le savait très bien. Malgré ma volonté de ne pas l'effrayer plus qu'elle l'était déjà, je ne bougeai pas ma main. Ne pouvant pas l'aider autrement, je pensai -à tord- que ce contact la réconforterait quelque peu, en lui prouvant qu'elle n'était pas seule dans la pièce et que rien ne pouvait donc lui arriver. La situation était assez drôle, dans le sens où les rôles se trouvaient être inversés. Le patient prenait la place de celui qui réconfortait. Pourtant, j'aurais dû comprendre, à son visage qu'elle n'était pas habituée au contact que j'éprouvais sur elle et qu'elle aurait bien aimé se trouvé plus loin de moi. En y repensant, je fus très surpris par la déclaration de ma psychologue. Elle venait de me parler de quelque chose qui avait gâché sa vie, d'un acte qui l'avait réduite à néant, et ce, comme si elle m'avait simplement dit « bonjour ». Peut-être qu'elle s'était reconnue dans mes paroles. Indirectement, nous souffrions tout les deux du même maux.

Soudain, Baylee Cromwell sortit du mutisme dans lequel elle était entrée après sa crise. Elle tendit le bras pour se saisir du magnétophone qui était encore posé sur son bureau, puis appuya sur la touche qui servait à l'éteindre avant de le laisser vulgairement. Un léger bruit retentit lorsque l'appareil rencontra le sol dur de la pièce. « C'est d'une nullité d'enregistrer nos séances ... » dit-elle du voix faible qui se voulait tout de même être audible pour son interlocuteur, à savoir : moi. Je lui adressai un petit sourire ainsi qu'un hochement positif de la tête pour prouver que j'étais totalement d'accord avec ses paroles. En effet, j'avais toujours trouvé que l'enregistrement des conversations censées être privées ne servait absolument à rien, hormis avoir une trace orale de ce qui avait été dit. Trace, qui, de toute façon, s'effacerait avec le temps, comme tout le reste.

La psychologue prit de nouveau la parole. Cette fois-ci, ses phrases étaient parsemées de signes qui prouvaient qu'elle était vraiment désolée et qu'elle ne savait pas quoi faire pour se faire pardonner et pour que j'oublie ce qu'il venait de se passer. « Je suis sincèrement désolée ... Je ... ça ne m'arrive jamais ce genre de chose, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je suis sûrement folle ... l'ironie du sort pour une psychologue me direz-vous ... Mais ... Nous avons tous ... Nos ... Problèmes. » Je lui adressai un sourire chaleureux pour tenter de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à s'excuser. Comme elle le disait si bien, « nous avions tous nos problèmes ».

Les paroles qu'elle prononça après me surprirent beaucoup. Pensait-elle vraiment que l'évènement qui venait de se passer m'avait donné une mauvaise image d'elle ? Bien que cela puisse paraître surprenant, je trouvais plutôt cela ... rassurant. Je me sentais plus à même de me confier maintenant que je savais réellement qu'elle connaissais l'étrange sensation qu'était la peur ainsi que le sentiment d'abandon. « Si vous voulez changer de psychologue, je comprendrai parfaitement, je suis incompétente. Je suis encore navrée pour tout ce qui vient de se produire. » dit-elle sur un ton qui reflétait la sincérité. Je ne répondis rien. Du moins sur le moment. Je laissai passer quelques minutes en me concentrant sur le désagréable bruit produit par l'horloge qui avançait dans le temps pour effacer toutes traces du passée. Ou au moins tenter de l'effacer. Puis, je pris enfin la parole. « Ne vous inquiétez pas, je ne vous en veut pas. Vous n'êtes pas incompétente, vous êtes tout simplement humaine. » dis-je gentiment. « Venez vous asseoir sur le canapé, vous serez surement mieux que par terre ! » J'accompagnai ma remarque d'un sourire qui se voulait être apaisant avant de me lever.

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Baylee I. Cromwell
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeDim 25 Juil - 21:39

La confidence n'est parfois qu'un succédané laïque de la confession.
Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Jared-Leto-jared-leto-9598907-100-100 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Emilie-emilie-de-ravin-12613180-100-100 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Jared-Leto-jared-leto-9598894-100-100 Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Emilie-3-emilie-de-ravin-12888840-100-100



La journée avait très mal commençait comme tant d’autre, s’était une dure routine pour moi, je me levais rarement du pied droit. Je n’étais jamais heureuse je ne souriais jamais je n’étais jamais bavarde… Bref je n’étais pas abordable loin de là. Même si je faisais bonne impression et l’image d’une introvertie je souffrais beaucoup. Tout le monde m’aimait alors que moi je ne m’aimais pas. De toute façon beaucoup de sondage disent que chaque personne se détestent quand elle se voit dans le miroir ou quand elle doit dire si elle aime sa vie ou pas. Nous étions donc des éternels insatisfaits ? Etait-ce donc cela ? Surement. Mais pour ma part je ne me plaignais pas de mon physique loin de la je voudrais juste refaire ma vie et ne pas partir pour l’Amérique et rester en Australie comme on aurait dû le faire. Je vivrais avec mes parents, je serais heureuse et j’aurais peut être même une famille… Mais il ne faut pas rêver tout cela était totalement impossible et tout le monde le savait … Nous étions tous pareils. De pauvre gens a se plaindre pour un oui ou un non. Je savais que dans la vie il y avait plus malheureux que moi, comme ceux qui vivent en Afrique et qui meurt de faim chaque jours. Ou encore tout ceux qui sont atteint de la maladie du Sida qui eux mourrai lentement a petit feu chaque matin. En fait on ne devrait pas se plaindre de la sorte rien que par respect pour eux. Mais on le faisait quand même. S’était bizarre mais s’était la vie. Je regardais en face de moi essayant d’enlever ce foutue tic tac de ma tête qui n’arrêtait pas de raisonner comme un idiot. Mon patient, Raphaël se trouvait toujours à côté de moi sa main sur mon épaule rien n’avait changé. Je m’étais fait a ce contact qui avait l’air sincère et sans arrière pensée. Je savais que tous les hommes n’était pas des pervers mais quand on abuse de vous deux fois il y a de quoi ce méfier. Je posais ma tête sur le mur quand j’entendis la voix de celui-ci me proposer de venir s’assoir sur le canapé. Il n’avait pas tord, nous aurions moins mal aux fesses et nous serions un peu plus à notre aise. Il se releva le premier. Je le regardais faire et me surprit à regarder son corps plutôt beau. Je me secouais la tête légèrement et me releva doucement tout en époussetant mes vêtements. Mes muscles étaient légèrement endoloris, il faut dire que le sol n’était pas des plus confortables. Je marchais vers le canapé et arrangea ce que j’avais tombé et nettoya le café qui avait coulé sur le parquet. Cela allait coller et s’il y a bien quelque chose que je déteste c’est bien marcher sur un sol qui pègue. J’attrapais du papier et nettoya le tout correctement et jeta le tout dans la poubelle. Une fois fais je me laissais tomber sur le canapé en cuir aux côté de Raphaël. Je me surpris une seconde fois à être proche de lui. Pourquoi je ne m’étais pas assise sur mon fauteuil ? Je haussais un sourcil et croisa les bras sans bouger. Je ne voulais pas le vexer loin de la surtout qu’il n’y était pour rien …

Je me mordais doucement la lèvre et pencha la tête en arrière. « Parfois j’aimerais retourner en arrière pour tout changer. Il suffit de quelques secondes pour changer toute une vie… Feriez-vous pareils si vous en aviez le choix ? » Demandais-je tout de même curieuse. Je pense que nous ferions tous pareil si nous en avions le choix. Nous étions tous pareils des humains a la conquête du futur d’un éventuel changement et de renouveau. Alors si on pouvait tout changer pour faire autrement pas mal prendrait cette option. Je mis mes jambes sur le canapé et les replia sur mon buste. Les bras encerclant celle-ci je posais ma tête sur mes genoux. Je fixais les fenêtres et les immeubles qui entouraient l’hôpital. Il n’y avait que de la que je pouvais les regarder. J’avais trop le vertige pour regarder les rues sans avoir la tête qui tourne et des envies de vomir … Le téléphone sonna et me fit sursauter. Je soupirais doucement et me leva mollement pour décrocher l’appareil. « Oui ? » Demandais-je sans aucune envie. S’était ma secrétaire. Elle m’annonçait que le prochain rendez-vous était annulé car la personne avait eu un problème personnel et qu’il ne viendrait donc pas aujourd’hui. Je levais les yeux au ciel et la remercia en raccrochant sèchement. « si vous voulez rester une heure de plus gratuitement, vous pouvez. Je suis libre l’heure suivante. » Dis-je en me tournant vers lui un petit sourire aux lèvres. Sa présence ne me dérangeait pas et puis je ne savais pas quoi faire de l’heure suivante alors autant qu’il reste s’il le souhaite. Je revenais sur mes pas et me laissa a nouveau tomber sur le canapé non loin de Raphaël.
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeMar 27 Juil - 0:20


« Cause it makes me feel like I'm a man. When I put a spike into my vein »

Plus l'heure passait et plus j'avais l'impression que la personne qui était en face de moi -à savoir Baylee Cromwell, ma psychologue- était en train de disparaître pou laisser quelqu'un d'autre prendre sa place. Une personne qui avait beaucoup de secrets qu'elle cachait au plus profond d'elle même. C'était comme si au fur et à mesure de la séance, elle avait ôté le masque qu'elle portait pour laisser apparaître au grand jour la véritable personne qui se trouvait enfouie en elle. Mais c'était compréhensible, après tout. Avoir perdu sa mère n'était pas une chose facile, et même indirectement, j'étais plutôt bien placé pour le savoir. D'ailleurs, j'étais encore sous le choc de la confidence qu'elle m'avait fait. Comment avait-elle pu le dire avec autant de facilité ? Comment avait-elle réussi à parler comme si elle me disait quelque chose ... d'ordinaire. Sa voix n'avait même pas vibré d'une façon étrange lorsqu'elle avait parlé. Son ton n'avait pas été très diffèrent que d'habitude. Bien évidemment, elle m'avait paru triste. Ses yeux avaient bien reflétés son malheur, mais sa façon de parler m'avait troublée.

Après lui avoir proposé de venir s'asseoir sur le canapé, je me levai pour exécuter mon propre conseil. Après quelques secondes de réflexion, elle en fit de même et s'approcha du sofa en cuir qui se trouvait au fond de la petite pièce. Après avoir rapidement nettoyé la boisson qui se trouvait rependue sur le sol, elle vint s'asseoir à côté de moi. N'étant pas dupe, je vit très bien qu'elle était en train de se demander pourquoi elle n'était pas allée s'asseoir sur son fauteuil, derrière son bureau. Pourtant, elle ne se déplaça pas. Je supposai alors qu'elle ne voulait pas me vexer. Je ne dis rien, mais avais très bien compris que quelque chose n'allait pas. La façon dont son regard m'avait toisé lorsque j'avais posé ma main sur son épaule quelques instants plus tôt en était une preuve.

« Parfois, j'aimerais retourner en arrière pour tout changer. Il suffit de quelques secondes pour changer toute une vie ... Feriez-vous pareil si vous en aviez le choix ? » demanda-t-elle soudain, et contre toutes attentes. Je ne répondis pas tout de suite. Au contraire, je fermai les yeux pour réfléchir à cette question. Qui n'avait jamais rêvé de retourner en arrière pour réparer une erreur ? Qui n'avait jamais souhaité pouvoir prendre un nouveau départ ? Repartir à zéro ? Personne, bien entendu. Parce que nous avons tous quelque chose à reprocher. A reprocher ou à nous reprocher. Un fait, un geste, une parole. Qu'un Homme ose prétendre le contraire ! Si seulement il y arrive. Soudainement, j'ouvrai de nouveau les yeux pour fixer ma psychologue du regard. « Dans mon cas, il y aurait beaucoup trop de choses à modifier. Une vie entière ne suffirait certainement pas. » répondis-je, en exagérant un peu, certes.

Une nouvelle fois, le silence reprit sa place de maître dans la petite pièce où seules nos respirations respectives se faisaient entendre. Ce manque total de paroles étaient reposant. Non pas parce que Baylee était une personne énervante, puisqu'elle ne l'était pas, mais ce silence me permis de m'enfoncer dans les profondeurs de mon esprit, qui m'accueillit, comme à son habitude. Cet endroit était le seul où je pouvait me réfugier à tout moment, sans me demander qui pourrait me trouver, qui pourrait pénétrer mes pensés. La sonnerie stridente du téléphone elle-même ne parvint à pas à me faire sortir de la transe dans laquelle je m'étais moi-même enfermé.

Ce fut Baylee qui réussit, lorsqu'elle m'invita à rester une heure de plus puisqu'un de ses rendez-vous venez d'être annulé. Je du malheureusement refuser sa proposition, puisque j'avais un second rendez-vous après ce premier. « Nous pourrions peut-être nous voir ... en dehors de l'hôpital. Non pas en tant que psychologue et patient, mais plutôt en tant que jeunes gens voulant faire connaissance ? » demandais-je en souriant.
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Baylee I. Cromwell
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE]   Il ne faut pas mélanger Boulot et vie privée [TERMINE] Icon_minitimeMar 27 Juil - 13:37

La confidence n'est parfois qu'un succédané laïque de la confession.
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Le tic tac me rappelait que le temps défilait, il défilait a grande vitesse et parfois il nous échappait. Je relevais la tête pour voir l’heure qu’il était et je pouvais constater que le rendez vous avec Raphaël était sur le point de se finir. Je n’avais pas vu l’heure passer, avais-je été si mauvaise que cela lorsque je m’étais emporté ? Surement. Je n’étais qu’une stupide et idiote. Je le savais très bien, faire ce métier était horrible pour moi par moment. Comment faire quand tout le monde vient ce confier à vous et que vous… Vous êtes aussi malheureuse qu’elles ? Je soufflais doucement et regarda vers ma gauche pour regarder le mur. Je n’aimais pas regarder les garçons loin de la. J’avais même honte d’en regarder parfois. Pourquoi ? Tout simplement à cause de mon passé. Ce n’était pas facile pour moi de tourner la page et je ne pourrais jamais la tourner. Le livre était a sa fin et la tourner serait me tuer j’en suis réellement consciente. Je fermais les yeux et me les frottas doucement. Sa voix raisonna dans la pièce et je me tournais pour le regarder. Ses cheveux long et ses yeux bleu était tout bonnement magnifique. Je n’avais jamais fait attention a ses yeux, mais il les avait tout aussi bleu que moi et cela me scotchais sur place. Je me surpris à rougir et je détournai la tête en souriant timidement. Je me levais pour m’occuper au lieu de continuer de rougir aussi bêtement. Je marchai doucement vers mon bureau et attrapa mon agenda pour commencer à y noter ce qui allait se dérouler dans la journée. Le rendez-vous avec Raphaël et le rendez vous annulé. J’étais obligé de tout noté pour les preuves au cas où un patient porterais plainte contre moi … C’était tellement courant qu’à force on était habitué. La voix de Raphaël raisonna une nouvelle fois dans le bureau. Je me stoppai net a sa phrase et releva la tête à nouveau vers lui et lui souriait doucement. Il me donnait … rendez- vous ailleurs que dans le bureau ? Je déglutissais doucement et posa mes fesses sur le bureau en acajou et croisa les bras sans le quitter du regard. Etais-ce bien de voir un patient hors des consultations ? Je ne savais pas quoi faire. J’avais envie de dire oui mais en même temps j’avais envie de courir et de crier pour partir loin d’ici. Mais cela ne se faisait pas, non s’était même impoli de faire cela quand un jeune et beau garçon vous demande de sortir. N’étais-ce pas un signe ? Pour me dire qu’il était peut être temps que je tourne la page ? Ou que je pouvais très bien sortir avec des garçons sans pour autant souffrir ? Oui. Je pensais que c’était cela. Inspirant fortement je souriais à Raphaël.

« Oui, bien sûr… Pourquoi pas. Je … Je suis libre tous les soirs » Dis-je doucement sans trop savoir quoi dire d’autre …Je me relevais de mon bureau et m’approcha vers lui. « Vous voulez aller ou ? Il y a plein d’endroit dans Brisbane ou l’on peut sortir. Ou l’on se retrouve chez l’un de nous ? » Je savais que Raphaël ne m’inviterait jamais chez lui, pourquoi le ferait-il ? En général lorsqu’on se drogue on invite rarement du monde chez soi. Surtout dans le cas de Raphaël, il avait presque honte de faire cela. Et je compatissais. Il était mal a l’aise de parler de la drogue et je respectais cela. Je m’approchais de la porte pour sortir de mon bureau et m’appuya contre le mur la tête un peu baissé. J’étais mal a l’aise s’était tout de même la première fois que l’on me donnait rendez-vous quelque part. Ce n’était pas rien… A peine âgé de vingt-deux ans … Certains diront que c’est rigolo de voir que je suis âgé d’autant et que je ne suis jamais sortir avec des garçons. Non moi en général je sors avec des femmes … Je souriais pour moi-même et ouvrit la porte doucement. « On se revoit donc bientôt. Vous connaissez le numéro ? Vous me tenez au courant du jour et du lieu ? »dis-je en souriant doucement. « Passez une bonne journée Raphaël, vous êtes quelqu’un de bon, ne l’oubliez pas » murmurais-je en le regardant droit dans les yeux. J'étais génée de la situation mais rien de bine méchant. Je trpotais la poignet et me surpris a rougir encore une fois. Dieu que s'était horrible. Je me mordais doucement la lèvre et rigola nerveusement.


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