SOUND OF FREEDOM
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
BIENVENUE SUR SOF !
CONTEXTE ?

-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Morlane J. Morrisson
Morlane J. Morrisson




♠ Messages : 34
♠ À brisbane depuis : : 19/08/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 24 ans
quartier ▬: Brighton
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeDim 22 Aoû - 13:37

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 23k3wq9Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Eravin31zx4
Un jour dans une vie.
Morlane
& Baylee


Ce matin là je m'étais réveillé très tard comme d'habitude. Le soir avant j'avais fini avec une forte concentration d'alcool dans le sang, encore. Je m'étais retourné la tête jusqu'à ne plus savoir qui j'étais, encore. C'était normal pour moi. Habituel même. Enfin, je m'étais réveillé avec un affreux mal de crâne ce matin là. Je m'étais tiré hors de mon lit avant de me prendre les pieds dans ce que je reconnu pour être le corps d'un de mes amis. Soupirant j'étais passé au dessus de lui avant d'attraper des vêtements pour les enfiler. J'ai passé une main dans mes cheveux tout en me rendant compte que mon minuscule studio était rempli d'un tas de personne. Regardant la pendule accroché au mur de mon salon/chambre à couché je pu voir qu'il était déjà trois heures de l'après midi. Un sourire aux lèvres je me souviens avoir allumé la chaîne hi-fi en mettant les baffes a fond histoire de réveiller tout le monde. C'était marrant de voir toutes ces épaves sans maisons, sans endroit ou se poser se bouger dans un même mouvement tout en cherchant à retrouvé le repos. J'ai fini par renvoyé tout le monde dehors histoire de pouvoir profiter de mon après midi. Enfin, profiter était un bien grand mot. Mon studio était sans dessus dessous et avait besoin d'un bon rangement. Pour ne pas changer mes habitudes j'ai laissé le bordel en place et je me suis installé devant la télé une clope à la main en attendant d'avoir une proposition pour la soirée. Je savais bien qu'en quelques heures j'aurais plus de proposition que de temps pour répondre à tous. Ce fut vers 19 heures qu'on vint toqué à ma porte avant de m'inviter à aller boire un verre. Je me suis alors changé rapidement, enfilant un jean troué et délavé ainsi qu'un t-shirt gris aux effigie d'un groupe oublié depuis longtemps. J'ai alors attrapé mon téléphone et mes clés avant de laissé en plan le taudis qui me servait de chez moi. Accompagné par d'anciens amis et de parfait inconnu je me souviens avoir commencé la fête dans la rue. Le joint tournais entre nous alors que quelqu'un faisait passé une bouteille au goût particulièrement horrible.

On étaient tous en train de marcher tranquillement en rue. Roi du monde. Roi de ce quartier qui ne nous appartenait pas. On avançaient, on buvaient encore et toujours. C'était bien. Je me sentais bien. Tellement fort. Puissant même. C'était ça. Le monde était à nos pieds, je sentais que la nuit était à nous et qu'on pouvait en faire ce que nous désirions. Si bien, si haut, mais si bas. Au bord du gouffre un coup et je m'étalais. Un mauvais coup et je m'écrasais. Au milieu de la rue nous étions en train de marcher se fichant bien de la circulation, les phares des voitures nous éclairaient de temps à autre alors que les klaxons hurlaient à nos oreilles. Mais je m'en foutais. J'étais bien. Un soir encore, un soir de plus j'allais me retrouvé au plus haut. Sans penser à la chute. Sans penser à l'instant ou tout ce que je ressentais allait s'évaporer pour laisser cette impression de vide habité mon être. Je voulais juste repousser quelques instants encore l'aurore. Quelques instants me sentir vivant, même si au réveil tout sera redevenu aussi fade. La vie n'était pas faite pour être belle. C'était à l'humain de la rendre belle. Seulement j'avais un problème à ce niveau là. J'étais incapable de le faire. Incapable de profiter de l'instant, de me sentir bien sans rien dans le sang, sans ce joint à la main. J'étais con, je le savais, mais je m'en foutais aussi. Je buvais une autre gorgée à la bouteille, je tirais une autre taf sur ma "cancerette". J'allais au plus loin dans la nuit noir quitte à perdre tout espoir. Bien vite nous arrivions au family night club. La musique était étourdissante alors que mes yeux assimilaient un tas d'information que je n'arrivais déjà plus à traité. M'installant dans un canapé je prenais un verre comme tout le monde mais n'y touchais pas. La soirée n'était pas encore fini et il fallait que je sois encore capable de rentrer chez moi à pieds pour le retour. Pour une fois que je faisais preuve d'un tant soit peu de jugeote. Chose qui ne dura pas très longtemps car déjà les paris commencèrent. De l'argent sur la table Andy lança le premier défi à Sam. C'est comme ça qu'on commençait à s'amuser. Qui boira le plus vite sa bière, qui arrivera à faire sortir de lui le plus rapidement le pauvre voisin qui boit tout seul comme un trou. Un tas de stupidité et plus la soirée avançait plus ça devenait de pire en pire. On riait, on buvait, il arrivait qu'on se fasse passé de quoi s'envoyer encore plus en l'air. C'était le pied. Pas de futur. Pas de problème, quelques boissons mérité et de quoi rendre le tout plus intéressant.

Il était tard et le barman commençait sûrement à en avoir marre de nous, on riait aux éclats, on fumait ostensiblement et il était aisé de voir qu'on était une bande de gamin qui venait de rien. Des fils et filles de personnes qui cherchaient juste à égayer un peu leur vie. Peut-être pas de la bonne manière, mais ça nous allait. Petit à petit je redescendais. Ma joie s'en était allé aussi rapidement qu'elle n'était arrivé. Je connaissais bien cette impression étrange. Trouver le monde moins coloré, ne pas arrivé à comprendre les rires qui m'entouraient. Fixant les verres vides sur la table qui trônaient fière à côté des bouteilles à moitié pleine je n'écoutais plus leur discussion. C'est alors qu'on me donna un coup de coude tout en me parlant : " Aller Morlane, tu va pas te dégonfler. J'ai plus de fric mais je te promets ce petit paquet plein que tu n'osera pas aller draguer la belle blonde qui vient d'arriver là. Qu'en dis tu ? " Je ne pris pas la peine de répondre. Me levant en attrapant une bière et le paquet, je rangeais ce dernier dans ma poche avant de m'avancer vers l'inconnue qui semblait être seul pour boire un verre. Je n'aurais su dire depuis combien de temps elle se trouvait là, ne l'ayant même pas vu arriver. D'une voix assuré et avec un léger sourire je m'avançais vers elle avant de me présenté une fois arrivé à sa hauteur : " Bonsoir, je m'appelle Morlane. J'étais avec des amis et vu que vous étiez seule ils m'ont dit de venir vous tenir compagnie. " Sur le coup je me rendais bien compte que j'avais déjà été plus doué pour engager une quelconque conversation. Enfin, sur le coup ça ne me troublais pas de trop, Andy m'avait mit au défi de la draguer, pas de la mettre de mon lit. Quoique ça ne me dérangerais pas le moins du monde d'en arriver là.


Dernière édition par Morlane J. Morrisson le Ven 3 Sep - 12:27, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

    I'm Lost, I'm Sad,
    I Hate you...



♠ Messages : 394
♠ À brisbane depuis : : 20/07/2010
Age : 34

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 22 ans
quartier ▬: Chelmer
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeSam 28 Aoû - 11:43

Une rencontre peut changer votre vie.
Celle la va la changer à tout jamais.

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 2z50mwy Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1612 Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1z2d3kl Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1711



Assise n’importe comment je regardais enfin mes murs fraichement peint. J’étais vraiment heureuse du travail que j’avais fournis pour les avoir peint ! Plus d’une semaine si on comptait bien évidemment toute la maison … Les murs de mon salon n’étaient plus blanc mais, d’une couleur plutôt saumon ou pêche. Les murs de ma chambre était rouge et gris matte, la salle de bains quant à elle était blanche pure et j’y avais collé plusieurs stickers de bambou et de poisson rouge ce qui faisait vraiment jolie comme rendu. J’étais fière de moi ! Un sourire aux lèvres le regard fermé la tête penchait en arrière je me délassais sur le canapé étant tout de même un peu vannée d’avoir bossé autant de temps. J’étais toujours habillé de ma salopette et de mon débardeur plein de peinture. Il fallait vraiment que je prenne une bonne douche c’était plus que nécessaire ! Je me levais doucement et fila dans ma nouvelle salle d’eau toute belle. Jetant les fringues aux sales je me faufilais dans ma baignoire tira le rideau de douche et fit couler l’eau brulante qui coulait du plafond. La tête appuyait contre le mur je ne bougeais pas sentant juste les gouttes glisser le long de mon corps. Je n’avais même plus envie de bouger. Le mur froid me donnait quelques frissons contrastant avec la température de l’eau qui elle était vraiment chaude. Une fois la motivation venu j’entrepris de me savonner plus que d’habitude ayant la peau rouge vif tellement je frottais pour enlever la peinture. Je fis de même avec mes cheveux faisant plus de quatre shampoings. Une fois propre je sortis de la douche et m’enveloppa dans une serviette chauffait par le sèche serviette et frissonna de plus belle. Je ne pouvais pas dire que j’avais une vie de plus difficile sur le plan argent. Non, avec l’héritage de mes parents … J’avais vraiment de quoi faire. J’avais appris récemment que le père de ma mère venait de rendre l’âme… J’étais sa seule héritière. Je ne savais pas comment… Je n’aurais jamais cru qu’il me pense toujours en vie. M’espionnait-il ? Je n’en saurais jamais rien. Je ne lui avais plus donné de nouvelles depuis mes sept ans, depuis le jour ou j’ai vu ms parents se faire assassiner devant moi. J’aurais tellement voulu qu’il soit mon tuteur, mais a l’époque il était déjà trop âgé pour s’occuper d’une enfant de mon âge. Je touchais doucement le médaillon autour de mon cou que je venais de recevoir de sa part et gémissais à deux doigts de pleurer. Je sortis de cette pièce et fila dans le salon allumant à fond la musique. C’était celle de Jude et moi. Un sourire aux lèvres naquit rapidement et je regardais l’heure. J’avais encore le temps. Jetant la serviette sur le sofa je me baladais nue dans ma maison et m’habilla d’une simple culotte en dentelle noir d’un short en jean et d’un débardeur noir. Une chemise à carreau par-dessus de couleur bleu et noir et le tour était joué. J’avais envie de sortir, même si j’étais crevé je voulais boire un coup, je voulais voir du monde et pourquoi pas passer une bonne et agréable soirée en compagnie d’une jeune femme. J’ouvrais le frigo et attrapa un pot d’un kilo de crème au chocolat et posa mes fesses sur la chaise et mangea la crème lentement.

J’étais plutôt gourmande, je mangeais beaucoup plus de sucré que de salé mais, bon il fallait avouer que la crème au chocolat était tout de même bon… Qui pouvait y résister ? Une fois mangeais à ma faim je remis le pot dans le frigo et bu un grand verre de jus d’orange. Sautant sur mes pieds je pris mon paquet de clope et vis un paquet pour Raphaël. Demain je passerais le voir. Je pris mon sac les clés de la maison et sorti de celle-ci pour aller dans ma voiture. Soufflant je fis demi tour et rentra chez moi pour éteindre la musique que j’avais zappé d’éteindre. Une fois enfin prête, je parti pour le Family Club night, une des boites ou j’allais le plus souvent. J’y avais rencontré Jude, Raphaël… Comme quoi ma vie pouvait changer à tout moment sans que je ne m’y attende. Jude faisait un effet sur moi que je ne comprenais pas. Elle était une femme sublime, parfaite à mes yeux. Son sourire si frivole et sincère. Son regard qui vous foudroie sur place. Je n’avais qu’une envie c’est de me l’approprier encore et encore. Nous n’avions pas osé encore se donner rendez-vous quelque part. Je pouvais très bien la comprendre, après tout elle n’était pas bisexuelle. Mais elle resterait la meilleure dans mon cœur. Celle qui me fait de l’effet, qui réchauffe mon cœur entre ses mains. Raphaël lui… Je ne saurais décrire notre lien. Notre rapprochement si soudain… Nos moments. C’était intense, c’était beaucoup plus que de l’amour, c’était lui, c’était l’homme que je voulais aider, celui qui me mettait en confiance. Il souffrait je souffrais… Je suis la pour l’aider. Soufflant un bon coup je me garais non loin du club et descendis hâtivement de ma voiture endommagée dû à l’accrochage que j’avais eu quelques jours auparavant… J’avais pris rendez vous avec mon garagiste pour réparer le tout. Le paquet de clope dans ma poche je filai devant et souri au vigil qui me connaissait à force et entra dans la boite. La musique m’envahit de toute par. Vibrant par moment je m’avançais vers le bar et souriais au serveur. Je n’étais pas de nature proche des hommes en général mais ils me connaissaient depuis le temps. « Hey, comme d’habitude s’il te plait ! »Dis-je doucement. Je posais l’éternel billet de cinquante dollars laissant plus de la moitié du fric et parti m’installer sur le canapé qui était tout le temps vide.

Pourtant il était confortable mais, d’un côté au moins je pouvais m’y assoir dessus. Je sortis une clope de mon paquet et l’alluma commençant à fumer doucement. La tête penchait en arrière j’entendis le serveur poser la bouteille et mon verre sur la table et partir. Je me redressais alors et pris la bouteille et me servit tranquillement fredonnant la chanson qui passait et bus une gorgé du liquide qui me brula légèrement la gorge. Je souriais doucement tournant la tête vers la piste de dans quand tout à coup quelqu’un vint se poster devant moi et j’entendis une voix masculine me parler. « Bonsoir, je m'appelle Morlane. J'étais avec des amis et vu que vous étiez seule ils m'ont dit de venir vous tenir compagnie. » Je relevais doucement la tête et plongea mon regard dans le sien et l’analysa quelques seconde. Ses yeux clairs et légèrement drogués me firent hausser un sourcil. Il avait l’air perdu et bizarre. Je me mordais doucement la lèvre tenant ma clope entre mon index et mon majeure et lui fit un sourire narquois. « Bonsoir, moi je ne m’appelle pas, j’étais avec mon ami la bouteille et je n’ai en aucun cas besoin de compagnie. » Dis-je amusée. Il était vrai que je n’avais pas réellement besoin de compagnie d’un homme… J’avais plutôt envie d’une femme sur ce coup la. Et puis moi et les hommes … Je n’aimais pas rester avec eux. Raphaël était l’exception et il m’arrivait encore de ne pas avoir envie de le voir de peur de souffrir… Idem pour Maxxie. Je ne quittais pas du regard le jeune garçon et fuma ma clope tout en même temps. Allait-il me laisser tranquille ? Ou resterait-il ? Je n’en savais rien et bizarrement je savais que cette rencontre allait peut être à nouveau changer ma vie.
Revenir en haut Aller en bas
Morlane J. Morrisson
Morlane J. Morrisson




♠ Messages : 34
♠ À brisbane depuis : : 19/08/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 24 ans
quartier ▬: Brighton
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeSam 28 Aoû - 21:19

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 23k3wq9Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Eravin31zx4
Un jour dans une vie.
Morlane
& Baylee


Je regardais la jeune femme en face de moi tout en me demandant ce qu'elle devait être en train de penser. J'avais l'air de quoi ? Un pauvre gars complètement défoncé avec l'air perdu dans un endroit qui ne lui apporterait sans aucun doute rien du tout. Ouais, je devais ressembler à cela. Un beau tableau a première vue. Cependant je m'en foutais un peu, je savais ce que j'étais. Je savais depuis bien longtemps ce que je valais. Ni plus ni moins que la majorité des personnes se retrouvant ici. On était tous qu'une bande de personne qui ne savait pas où aller. Le monde avait oublié de nous ouvrir les bras à nous aussi, ou au contraire nous à trop donné que pour que nous puissions réellement comprendre ce qui nous à fait atterrir ici. Un léger sourire aux lèvres je me permettais de contempler la jeune inconnue face à moi qui était à mon goût en effet. Elle était belle, oui très, mais plus que cela elle semblait avoir une âme. Un coeur. Ce petit plus qui faisait que j'avais envie de m'y attarder. C'est alors que sarcastique elle me répondit : « Bonsoir, moi je ne m’appelle pas, j’étais avec mon ami la bouteille et je n’ai en aucun cas besoin de compagnie. » L'envie de rire qui m'épris sur l'instant s'en alla après quelques instants. Elle ne semblait pas réellement désirer ma présence. Ça se voyait et plus que cela ça se sentait. Malgré cela je décidais de m'asseoir histoire de gagner pleinement mon pari. J'attrapais un paquet de clope dans ma poche pour m'en griller une aussi et lui répondre : "Ok, 'je ne m'appelle pas' heureux de faire ta connaissance. Je pense qu'on en est déjà assez intime que pour se tutoyer." Toujours aussi sur que moi je lui servais un sourire parfaitement mesuré alors que je ne détournais nullement les yeux face à son regard qui était des plus troublants.

On était tout deux là. Des inconnus réunit dans un même bar par dieu, le destin ? J'en savais trop rien et je suis sur qu'elle non plus. On était le fruit du hasard, une rencontre dans un endroit commun à cause d'une chose qui pour un gars comme moi était commune. Rien de bien inquiétant, sauf que je n'avais pas envie de retourner vers 'amis'. Peut-être étais-je arrivé avec eux, mais il n'empêchait que je ne désirais nullement retourné avec eux. Finir la soirée défoncé, entouré par les mêmes gens sans avenir, sans rêve, ne me donnait pas envie. J'y avais déjà assez goûté. J'avais déjà assez bien perdu tout rêve, tout projet, je n'étais pas mieux qu'eux et je m'en foutais. Puis si je ne devais pas boire mon verre avec elle, c'était au destin de me chasser de sa table. Encore faut il qu'il existe. Mais je n'y croyais pas donc, ça ne signifiait rien pour moi. Ce n'était qu'une autre invention de l'humain lui servant à rejeter la faute sur autre chose. Histoire de ne pas avoir à subir les regards des autres quant à ses propres erreurs. Comme si quelqu'un ou quelque chose pouvait se trouver dans les coulisses à tirer les ficelles. C'était vraiment stupide. Les erreurs qu'on commet, on est les seul fautifs. Mais c'est ça la vie. Se tromper de quai et montré dans le mauvais train. Se gourer d'arrêt et se retrouver à l'opposer de l'endroit où on voulait atterrir. Oui, c'est dommage. Vraiment dommage parfois, mais c'est la vie. Recevoir des coups, se relever pour se prendre un autre coup. Jusqu'au jour ou on reste allongé au sol, la gueule ouverte à espéré que la fin vienne nous chercher. Je faisais partie de ses gens, qui crevaient doucement la gueule ouverte à espéré que quelqu'un vienne les sauver tout en priant que pour jamais personne ne vienne leur donné cette impulsion salvatrice. Je sais ce qui serait bon pour moi et je sais que je ne désire que le mal afin de me détruire. Se voir tomber en lambeau, partir en fumer à chaque nouvelle bouffé que je tirais sur ma clope, j'aimais ça. Ce sentiment si particulier de tout contrôler alors que dans le fond je ne contrôlais pas. Le paradoxe de la voiture qui fonce dans le mur et du conducteur qui voyant sa fin continue à appuyer sur l'accélérateur. Mes yeux dans ceux de la jeune femme face à moi j'avais l'impression étrange de savoir à qui je faisais face. De savoir que déjà je faisais un pas dans la direction que je ne désirais en aucun cas prendre. Faire le bon choix n'est pas une chose difficile en soit. Il est aisé de savoir lequel vous apportera le plus de bonne chose. Le problème avec le fait de faire le bon choix c'est cette foutu question qui vous tiens les entrailles. Est-ce que d'être du bon côté de la ligne est il réellement mieux que d'être du côté où on est pour le moment ? Je n'en avais aucune idée et je me disais que dans le fond je ne voulais pas savoir.

Ma clope entre mon index et mon majeur d'un coup plein d'une dextérité experte je faisais tombé la cendre dans le cendrier tout en portant mon attention sur la bouteille qui se trouvait sur la table. Boire à plusieurs était quelque chose de plaisait. Fumer et se droguer à plusieurs aussi. On se sent tous s'envolé vers un espace que personne d'autre ne peut atteindre. C'est comme de recevoir le premier prix tout en ayant à peine levé le petit doigt. Être le meilleur sans avoir jamais rien fait pour. Puis le reste du monde on l'emmerde. On rit, on chante, on boit, on continue à fumer, à ingérer. On continue encore et toujours. Dans l'excès, dans l'ivresse de l'opulence, dans les plaisirs de la déchéance. Puis à chaque fois que ce trajet sur les montagnes russes s'arrête on en reprend, on y re-goûte, on repart pour un tour. Histoire de ne jamais avoir à poser pieds sur la terre femme. Les paris c'était juste pour s'amuser, se tester. Savoir jusqu'ou on pourrait faire aller les autres contre de l'argent, de l'alcool, une nuit. Tout dépend de la personne qu'on teste. Ce qu'on est prêt à miser et pour quoi. Alors que je regardais la blonde face à moi, je tirais une autre taf sur ma 'cancerette' avant de lui dire : "Je t'offre un verre puis promit je m'en vais tout aussi vite que je suis arriver. Juste un verre, c'est réglo comme marcher, non ?" C'est toujours ce qu'on propose histoire de délier les langues. Un petit verre contre quelques info. Un petit verre afin d'entamer la conversation. Souriant toujours aussi légèrement j'attendais de savoir ce qu'elle allait me répondre. Peut-être me remballerait elle à nouveau. Ce qui rendrait les choses d'autant plus amusante. Ou peut-être qu'elle cédera du premier coup. Ce qui nous aiderait sûrement à entamer une vrai conversation. Puis peut-être que j'arriverais à avoir son prénom et son numéro avec un peu de chance. Il fallait bien que je m'avoue que rentrer bredouille avec pour seule chose à indiqué sur mon tableau de chasse un remballage digne des plus nul dragueur de la planète, ça ne me tentais pas de trop. Puis si elle voulait broyer du noir je pouvais l'aider, j'avais un tas de chose dans ma vie qui pouvait me permettre de trouver de quoi broyer un peu du noir.
Revenir en haut Aller en bas
Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

    I'm Lost, I'm Sad,
    I Hate you...



♠ Messages : 394
♠ À brisbane depuis : : 20/07/2010
Age : 34

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 22 ans
quartier ▬: Chelmer
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeSam 28 Aoû - 22:06

Une rencontre peut changer votre vie.
Celle la va la changer à tout jamais.

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 2z50mwy Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1612 Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1z2d3kl Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1711



La musique tout aussi douce qu’elle fut, me berçait doucement telle une vague qui vous emporte qui vous dit que vous ne rêverez plus le bord de la plage, mais, que maintenant seul l’océan peut vous anéantir. Combien de fois avais-je rêvé de me faire emporter par une vague ? De me noyer ? De me faire bouffer par un requin tout bêtement. Plein de fois, trop même. J’étais si dépressive que je ne me reconnaissais plus. La musique qui emplissait la salle a part entière me donnait une seule et unique raison. La mort. Elle me rappelait les jours ou j’avais tenté de me tailler les veines sans aucun succès. Pourtant cela avait été si facile. Un simple geste, la lame bien décalait et non droite sur la peau. Il suffisait de faire un coup sec pour que la peau s’ouvre, s’entaille assez profondément. Le sang coulait sur la peau vous annonçant que la mort était toute proche mais, finalement la vie n’en avait pas fini avec vous. J’avais perdu espoir de mourir. Je ne devais pas être normale… Je ne l’avais jamais été après tout ! Mon regard fut attiré par une ombre devant moi. Ah, je l’avais oublié celui la. Je soupirais légèrement et détourna le regard vers la piste tout en buvant cul sec mon verre que je posais sur la table et fuma à nouveau sur ma fichu clope. J’avais arrêté et voilà que maintenant je recommençais. J’étais perdu, je ne savais plus ou je vivais, j’étais rongé par la dépression la peur, les cauchemars. J’avais beau avoir franchi le pas j’étais encore plus perdue, je ne savais plus quoi faire. Je m’appuyais légèrement sur le canapé voulant me lever mais j’aurais l’air de quoi ? Je l’avais déjà fait lorsque j’avais eu l’accrochage avec ce jeune garçon. Il avait osé poser sa veste sur moi, chose à ne pas faire. Il ne fallait pas entrer dans ma bulle, dans ma sphère. J’aimais être dans mon cocon à moi. Sa voix retentit à nouveau, alors je relevais doucement la tête vers la sienne et plongea mon regard azur dans le sien si énigmatique. J’en tremblais sur place et me figea comme une simple idiote. « Ok, 'je ne m'appelle pas' heureux de faire ta connaissance. Je pense qu'on en est déjà assez intime que pour se tutoyer. » Je haussais un sourcil sans broncher et le laissa faire. Bon sang j’en avais donc pour la soirée de ce type ! Je me retins de rire de nervosité et appuya mon dos sur le dossier du canapé plus par énervement qu’autre chose. Pourquoi j’attirais les hommes ? J’avais envie d’hurler, de crier de frapper quelqu’un et de demander à ce putain de Dieu qu’il me laisse tranquille.

J’avais assez souffert comme cela depuis que j’étais née. La musique changeait ce portant sur un tout autre registre. De l’électro. Je grimaçais doucement et me servis à nouveau un verre bien remplit et sans réfléchir je le bus cul sec. Ma gorge me brulait sur le coup tant c’était fort. Je fermais alors les yeux et fit claquer ma langue contre mon palet. L’homme devant moi, ou plutôt Morlane, s’asseyait sur le canapé, le même que moi mais il était en face de moi. La table nous séparait. Je l’aimais cette table. J’avais envie de l’embrasser et de la prendre dans mes bras. Mais non au lieu de faire cela, je regardais ce garçon se sortir un paquet de clope et en sortir une pour se mettre à fumer. J’analysais ces moindre faits et gestes, voilà que la psychologue était de retour. Bon sang j’étais en vacances ! Je ne voulais plus voir de gens dépressif ! Je ne voulais plus allez a l’hôpital et aider les gens. J’aidais Raphaël, j’aidais Lukà, ils étaient mes deux patients, ce qui me suffisait amplement. Je soupirais fortement et tira sur ma clope sentant la fumée envahir mes poumons et ferma doucement les yeux souriant légèrement de satisfaction et finit de la fumer doucement écrasant le mégot dans le cendrier et tapota dans mes mains pour enlever la poussière des cendres qui s’étaient légèrement envolé. J’attrapais ma bouteille quand je vis le serveur poser un autre verre pour Morlane. J’ouvrais la bouche de surprise et interpella celui-ci mais il était déjà parti. Je rougissais de colère. Il savait très bien que je voyais du monde en général ça partait d’un bon sentiment, mais, pas cette fois. Je pinçais les lèvres et me servis à nouveau un verre puis deux. Boire, voilà ce que je faisais ce soir. J’avais chaud, tellement chaud mais je m’en fichais royalement. Je posais la bouteille sèchement sur la table et croisa les jambes en fixant le jeune garçon me parler. « Je t'offre un verre puis promit je m'en vais tout aussi vite que je suis arriver. Juste un verre, c'est réglo comme marcher, non ? » Il était tout de même culotté. J’adorais ça bizarre. Un verre, pas plus. Sans répondre j’attrapais son paquet de cigarette et sans rien demander je lui en piquait une et vis un sachet de drogue à l’intérieur. Classique. Toute personne drogué planqué sa dose dans un paquet de clope. J’aimerais comprendre pourquoi. J’inspirais doucement portant la clope à ms lèvres et l’alluma avec mon briquet et souffla la fumée en l’air. Il ne savait pas mon nom, et ne le saurait surement jamais. Devais-je lui dire ? Il était si facile de me retrouver…

Sur Brisbane, peux de personne s’appelait comme moi… Et puis si on tapait simplement Baylee Brisbane on tombait sur un site web indiquant les psychologues de la ville. Génial. Je ronchonnais légèrement et me tassais dans ma chaise. Je fumais ma clope doucement et fixa encore le garçon plutôt mignon dans son genre et souffla la fumée sur lui. « D’accord, puisque nous sommes si intime … Moi c’est … Baylee » dis-je machinalement le regardant pour voir sa réaction. Merde je portais le prénom d’un alcool tout de même…. Saleté de père ivrogne… Je grinçais doucement des dents préfèrent ne plus rien dire et lui servis un verre d’alcool et me servit par la même occasion. Je posais ma clope sur le cendrier et prit alors mon verre en le levant doucement « Tchin M'lane ! » Venais-je d'amocher son prénom ? Surement, je ne savais plus parler... quel horeur ... Je tapais mon verre dans le sien et bus a nouveau d’un seul coup. Je posais violemment le verre sur la table et frissonna en plissant les yeux. « Maintenant tu peux me payer ton coup petit. Ce que tu veux, je prend » dis-je amusé. Je venais surement de boire le verre de trop, j’en étais à combien ? Je n’en savais strictement rien. Je m’essuyais doucement la bouche et repris alors ma clope regardant ses potes qui nous fixaient depuis tout à l’heure. Je rigolais nerveusement et trembla en même temps. J’étais avec un garçon. Même un peu pompette j’étais tout de même consciente…

Revenir en haut Aller en bas
Morlane J. Morrisson
Morlane J. Morrisson




♠ Messages : 34
♠ À brisbane depuis : : 19/08/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 24 ans
quartier ▬: Brighton
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeDim 29 Aoû - 13:03

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 23k3wq9Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Eravin31zx4
Un jour dans une vie.
Morlane
& Baylee


Voila que je me retrouvais assis sur un fauteuil en face d'une très jolie jeune femme que je ne connaissais pas. Je n'aurais su dire ce qui sur l'instant me donnait l'impression de répéter à l'infinie une même scène, mais ça me troublait. J'avais cette impression étrange qui me retournait les entrailles que je ne faisais que répété le même schéma à l'infini. Une rencontre, cette même peur de ne pas être a la hauteur tout en se disant qu'il fallait être assez médiocre pour qu'on ne vous porte pas trop d'importance. Dans ce monde plus que de brillé la vie ne se limitait qu'à contrôler l'éclat de sa trace. Être assez bien pour se faire remarquer, mais pas trop histoire qu'on ne vous coupe pas les ailes en plein vol. C'est une chose marrante que de se faire détester pour ce qu'on n'est pas. C'est une chose moins marrante que de se faire détester pour ce qu'on est. Je n'avais aucun problème à ce niveau là, je ne savais absolument pas qui j'étais. Ce que je faisais, à quoi se résumait mon passage sur terre. Je ne connaissais absolument aucune réponse à ce foutu questionnaire. Je n'aurais su dire combien de fois j'avais rendu une feuille blanche à cette interrogation perpétuel que vous sommet la vie. Je crois même que j'ai oublié de noté mon nom à plusieurs reprise. Mais qu'est-ce que ça peut faire, qui s'en souviendra une fois de l'autre côté ? On finira tous par crever, la belle blonde en face de moi. Les gens qui sont arrivé ici avec moi aussi. Eux, sûrement d'une overdose un soir de grande joie. Mais moi j'avais pas envie de finir comme ça. Pas envie de me résumer à une dépendance vil à cause de mon incapacité à reprendre le dessus. Toisant la jeune femme du regard, j'entendis de l'électro doucement par courir les ondes. Soupirant je regardais la belle qui se servait un énième verres. Elle allait certainement être très éméché. Très très éméché a voir la manière dont elle buvait le précieux liquide se trouvant dans sa bouteille. C'était son problème, j'allais pas me mettre à la chaperonner. Elle était bien assez grande que pour gérer ses consommations, puis sur le coup j'étais mal placé que pour lui faire la morale avec ce que je m'apprêtais à prendre par la suite.

Je regardais toujours aussi patient la jeune femme face à moi en train d'écraser son mégot alors que le serveur venait m'apporter un verre. Je le gratifiais d'un sourire alors que la blonde semblait un peu outré par le geste. Ce qui me fit sourire amusé. C'était assez marrant en effet. Surtout que ça devait partir d'un bon sentiment. Enfin, le tout m'amusait assez, surtout qu'elle ne semblait pas plus heureuse de partager sa table avec moi que précédemment. Mon paquet de clope sur cette même table, ma cigarette dans la main je la regardais attendant une quelconque réponse. Même un non me semblait à porter de mains tant il était difficile de comprendre cette fille. C'est alors qu'elle attrapa mon paquet de cigarette, la regardant je soupirais légèrement. Qu'elle sache que ma futur dose se trouvait là ne me faisait rien, tant qu'elle me le rendait. La voyant se prendre une clope sans gêne avant de se l'allumer sous mes yeux m'amusait énormément. Elle ne se prenait pas pour personne la petite. Enfin, je récupérais mon paquet pour le ranger dans mes poches avant d'écraser mon mégot dans le cendrier. M'attendant presque à un non alors qu'elle soufflait sa fumé sur moi je fus légèrement étonné qu'elle me donne son prénom aussi facilement. « D’accord, puisque nous sommes si intime … Moi c’est … Baylee » J'avais fini par croire que je passerais la soirée avec une parfaite inconnue. On dirait que les choses avançaient entre 'nous'. On allait pas très rapidement mais ça progressait petit à petit. C'était un bon début. Un léger sourire aux lèvres je plongeais mes yeux dans les siens avant de dire : " Très joli prénom. Peu commun et original en tout cas... j'adore ça!" Je n'aurais pas le culot d'appeler ma fille ainsi, si jamais j'avais des enfants un jour, mais il fallait avouer que c'était assez beau. En tout cas ça ne devait pas être tout les jours facile à porté. Il s'agissait d'un de ces noms farfelue que les parents donnaient sans se rendre compte du poids qui allait peser sur les épaules de leur progéniture jusqu'à la fin de leur vie. Lorsqu'elle me servit un verre je su que la partie était gagné d'avance. J'étais à moitié défoncé et un peu saoule, mais elle, elle était plus loin que moi. Du moins j'en avais l'impression. Levant mon verre avec elle je ne pu m'empêcher de rire alors qu'elle faisait tchin en massacrant mon prénom : « Tchin M'lane ! » Ça aurait pu être mignon si elle n'était pas complètement saoule. La voyant boire cul sec son verre j'en fis autant tout en reposant mon verre avec plus de délicatesse.

« Maintenant tu peux me payer ton coup petit. Ce que tu veux, je prend » A cette phrase je levais la main pour appeler le serveur histoire qui nous apporte une autre bouteille. Je lui indiquais seulement le fait que ça devait être un truc fort histoire de bien finir la soirée, lui laissant le choix du reste. Reportant mon attention sur la jeune femme je me laissais emporté quelques instants à la contemplation de son visage avant de redescendre sur terre en sentant mon gsm vibrer dans ma poche. L'attrapant avec le peu de dextérité qu'il me restait à ce stade je pu voir que c'était les imbéciles de l'autre table qui me demandaient où j'en étais. Relevant les yeux vers Baylee je pu remarquer qu'elle les fixait. Regardant mes amis je pu remarquer qu'ils nous fixaient à peine voyant comme si personne ne remarquait avec quel insistance ils faisaient attention à nous. D'un geste de la même je leur faisais comprendre qu'ils pouvaient dégagé avant de dire à la belle face à moi alors que la bouteille arrivait : " Ils sont toujours comme ça. Je pense être le plus normal de la bande. Je pense que c'est ce qui arrive quand on sait c'est quoi la vraie vie." Je nous servais un verre à tout deux avant de boire le mien en une traite histoire d'apaiser la brûlure qui se faisait ressentir au niveau de ma gorge. Au lieu de l'apaiser j'eu l'impression de mettre de l'huile sur le feu mais je m'en fichais. Je me recevais un verre avant de le boire plus en douceur cette fois.
Revenir en haut Aller en bas
Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

    I'm Lost, I'm Sad,
    I Hate you...



♠ Messages : 394
♠ À brisbane depuis : : 20/07/2010
Age : 34

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 22 ans
quartier ▬: Chelmer
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeLun 30 Aoû - 21:46

Une rencontre peut changer votre vie.
Celle la va la changer à tout jamais.

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 2z50mwy Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1612 Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1z2d3kl Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1711





Un verre, deux verres, trois verres et puis merde … Ouais j’étais consciente de ma vie, je savais que je prenais peut être la voix de mon père… Non sans blague … On dit qu’on finit toujours comme nos parents c’est vrai ? Moi je tente de ne pas y croire mais, comment ne pas le devenir quand la vie ne vous fait que des crasses ? Pour ma part j’avais beau être habitué ça ne faisait pas de moi pour autant une personne bien. A quoi bon ? Même si j’étais gentille et tout ce qui s’en suis, je n’avais pas pour autant une vie qui me souriait. Non on ne me donnait que des conneries. Je vivais chaque année quelque chose de dramatique, comme si la vie s’acharnait contre moi … Tout avait commencé à mes sept ans… La tuerie de mes parents, puis mon viol et mon autre viol… Comment faire pour se relever de tout ça ? Je sentais mon regard se voiler et les larmes montaient. Je reniflais alors et passa ma main hâtivement sous mon nez pour le frotter histoire de ne pas chialer devant le bel inconnu qu’il y avait devant moi. Je relevais alors la tête et plongea mon regard dans le sien et c’est alors que je me figeais légèrement. Pourquoi ? Pourquoi il me regardait ainsi. Je penchais la tête sur le côté et le détailla de part et d’autre. M’attardant sur chaque trait de son visage. Je me mordais doucement la lèvre inférieure et entendis sa douce voix retentir en même temps que les paroles de la musique. Je rigolais nerveusement et sorti mon paquet de clope et me sorti une clope et le posa sur la table le poussant vers le jeune homme pour qu’il se serve s’il veut. J’allumais alors ma cigarette et tira dessus telle une acharné et senti la fumée passé à volonté dans ma gorge. Je fermais les yeux pour profiter de se soulagement et souffla doucement par le nez pour la sortir. « Très joli prénom. Peu commun et original en tout cas... j'adore ça! » Je le regardais droit dans les yeux et lui fit un léger sourire. Un jolie prénom, ouais, originale, bof. Baylee… Qui voulait s’appeler de la sorte ? Sa faisait alcoolique sur les bords… Je soufflais doucement et m’imagina m’appeler par mon second prénom, Iliana. C’est tellement plus joli, mais la vie en avait décidé autrement. Je regardais alors à nouveau ses yeux grisâtre et me pinça doucement la lèvre. « Si on veut, mon père était un pauvre alcoolique, d’où mon prénom… je préfère amplement le second que ma mère, saine d’esprit m’a donnée » dis-je doucement en baissant le regard vers mes mains et ma cigarette. Je la regardais se consumer doucement les cendres tombant dans l’habitacle du cendrier.

Je déglutissais doucement en repensant à eux. Même si mon père avait été alcoolique, il me manquait tout de même. C’était grâce à lui que je vivais, grâce à lui que j’étais dans ce monde. Même si ma vie était merdique je ne pouvais que le remercier. Je reniflais doucement et secoua doucement la tête en rigolant nerveusement et regarda vers la piste de danse. Je regardais les jeunes frivoles faire la danse de l’amour ou je ne sais quoi pour draguer leurs conjoints. Je les regardais avec intensité comme s’ils m’intéressaient… Balivernes. J’inhalais mon cancer futur et fixa alors à nouveau le groupe de jeune qui nous regardait. Sans les quitter une seule seconde du regard je ne comprenais pas pourquoi ils nous regardaient de la sorte. Ok leur pote, Morlane, était la et me draguer ou je ne sais quoi mais, il ne fallait pas en faire tout un plat pour autant. Je plissais les yeux et les vit faire des mouvements assez obscènes. Grimaçant légèrement j’entendis alors la voix de Morlane. « Ils sont toujours comme ça. Je pense être le plus normal de la bande. Je pense que c'est ce qui arrive quand on sait c'est quoi la vraie vie » Je regardais encore ses potes et leur fit un énorme Fuck et un clin d’œil par la même occasion. Non mais il ne faut pas abuser non plus. Le serveur nous ramena alors une bouteille et deux autres verres. Je le laissais nous servir et bus le mien cul sec le posant sur la table. Je regardais alors à nouveau le jeune homme devant moi. « La vraie vie ? Hum et toi ? Tu sais quoi sur la vie ? Quel est ta notion de vie ? je suis curieuse de savoir Morlane. » Dis-je sans le quitter des yeux et me rapprochant de lui pour voir ce qu’il allait me répondre. La vraie vie, moi je la connaissais et malheureusement beaucoup de personne disait la connaitre alors qu’ils avaient juste perdu leur sœur ou je ne sais quoi d’une maladie. J’aurais préférée perdre mes parents d’un cancer que de les voir se faire tuer. J’aurais préférée sa au lieu de me faire violer et battre jusqu’à l’inconscience. J’aurais préférée mourir dans un accident de voiture que de subir ce que j’ai pu subir étant jeune. Beaucoup ne se doutait pas une seule seconde que j’avais pu subir ce genre de chose ou bien même les vivre tout bêtement. J’attrapais la bouteille et me servi un autre verre et fit de même pour lui. Un sourire aux lèvres je sentais la chaleur envahir mon corps. J’étais bien, j’étais pompette et je m’en fichais. Mon corps lui était bien. J’enlevais alors ma chemise j’avais trop chaud. Tant pis pour les cicatrices qui ornaient mes bras de part et d’autres mais surtout mes poignets.

Ils étaient tellement amochés par les coups de lame. Une douleur au poignet me prit rien que d’y penser et je me levais d’une traite me tenant celui-ci à la limite de crier. Je regardais celui-ci et vit que rien n’y apparaissait. Wouha, que m’arrivait-il ? L’effet de l’alcool ? Je n’avais jamais été saoul au point d’imaginer ça. Merde. Pourquoi cette douleur. D’habitude ça me soulage. Je le regardais droit dans les yeux et marmonna une excuse et fila dans les toilettes rapidement et regarda si j’étais seule. Ce qui était le cas. Je me regardais dans le miroir. J’étais horrible… comment pouvait-il venir me voir ? Je soufflais un bon coup et passa mes poignet sous l’eau malheureusement chaude. Les bars, pour ne pas que l’on boive l’eau du robinet ne mettait que de l’eau a température assez tiède pour qu’on ne se serve pas ici. Je ronchonnais légèrement et souffla un coup quand une femme entra. Elle se remaquillait. Je lui fit un léger sourire. « Je peux t’emprunter du make up ? » demandais-je légèrement. Me filant un crayon noir je fis rapidement le contour de mon regard ce qui fit ressortir mes yeux et je l’estompais doucement pour qu’il passe presque inaperçu. Je ne savais même pas pourquoi je faisais ça. Ah oui, pour ne pas qu’il se doute d’autre chose. Je massais mes poignets et parti le rejoindre. Il n’avait pas bougé. Je lui fit un sourire timide et m’assis près de lui au lieu d’en face et prit mon verre. « Tu sais quoi… ce soir je me fiche de mon état… Je me fiche des conséquences au diable la raison… buvons les bouteilles ! Après tout c’est ton coup petit ! » Je nous resservais donc et bu doucement cette fois pour profiter du liquide brulant dans ma gorge.

Revenir en haut Aller en bas
Morlane J. Morrisson
Morlane J. Morrisson




♠ Messages : 34
♠ À brisbane depuis : : 19/08/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 24 ans
quartier ▬: Brighton
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeLun 30 Aoû - 23:05

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 23k3wq9Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Eravin31zx4
Un jour dans une vie.
Morlane
& Baylee


Un verre pour oublier. Un verre pour aller mieux, juste encore un verre histoire d'éclaircir nos idées. Fils de la nuit je connaissais que trop bien cette impression étrange d'être vide à l'intérieure. Entre deux jet je me sentais tombé. Finit l'anesthésie douce et bienveillante que m'offrait la drogue. Sans cette drogue dans mon sang, sans cette alcool tellement tentant, tout était trop clair. Trop vif. Le monde devenait un endroit immonde où je ne désirais que crever. Finir au plus vite le temps qu'on m'avait donné. C'était ça la chute. Ça se sentir irrémédiablement attiré par le néant. Je voyais les abysses m'appeler, chercher à m'atteindre afin que je les rejoigne. Un faux pas et je tombe, un faux pas et je meurs, pourtant ça ne me fait rien. Rien ne me fait plus rien. L'alcool, les filles, la drogue. Ce ne sont que des choses habituels. Une routine qui me perturbe de plus en plus en plus. Cependant je m'y engouffre. C'est tellement rassurant. Se lever, se défoncer, boire un verre en appelant des personnes histoire de préparer la futur soirée qui se présage. Continue à boire, se drogue, fumer, puis pourquoi pas coucher, avec une nouvelle vie. Une autre inconnue. Une autre personne qui passera dans ma vie avant de s'en aller aussi rapidement qu'elle n'est venue. Puis on se réveil, on recommence la même chose. Je me drogue la moitié de la journée et l'autre moitié je dors. C'est tellement plus simple. Ne pas devoir sortir pour affronter la réalité. Ne pas avoir à faire face à tout ces gens qui pourraient m'aider. C'est tellement mieux. Mais dans le fond c'est ça la réalité. Ma réalité, mon enfer personnel. Une vie passé à chercher le bonheur. Courir après un put*in de mensonge.

Lorsqu'elle posa son paquet de clope sur la table je revenais à la réalité, me rendant compte que la suite de mes idées m'auraient encore plus perturbé que ce à quoi j'étais ne train de penser. Tirant une clope hors du paquet je m' l'allumais en la fixant dans les yeux cherchant à voir autre chose. Tellement peu de personne cherche à comprendre. Cherche à voir au lieu de regarder. Peu de gens arrivent à voir. C'est tellement rare que je me sens seul parfois. Seul et tellement entouré. C'est tellement paradoxale, avoir une foule d'amis dans son répertoire et savoir que seul deux voir trois vous aideront en cas de pépins. « Si on veut, mon père était un pauvre alcoolique, d’où mon prénom… je préfère amplement le second que ma mère, saine d’esprit m’a donnée » Hochant la tête à ses propos je tirais une autre taf sur ma cigarette inhalant avec délice cette fumeux tueuse qui pompait seconde après seconde un peu plus de ma vie. Expirant avec délice cette fumée opaque je répondais dans un demi sourire : " Si tu veux, tu n'as qu'à me dire ton second prénom et je t'appellerais ainsi. Enfin, vaut mieux avoir un père alcoolique que pas de père du tout." Je ne connaissais en rien sa vie. Je ne savais pas ce qu'elle avait subit ni même ce qui la poussait à venir en pareille endroit seule. Je savais juste qu'un espèce de pari m'avait mené ici. J'étais invincible. Du haut de ma bienséance, du haut de tout le savoir dont je faisais étalage. J'étais tellement mieux, tellement plus fort. A la fois si proche du sommet et si proche de m'écrouler. Dans le fond ça faisait mal. Ne pas avoir de parents. Aucun foyer où s'échouer une fois que la vie vous à trop ballotter. Je ne savais rien d'elle, rien de sa vie. Mais sans le vouloir elle m'avait déjà toucher. Un coup en plein coeur pour un combat à l'épée. Et mon regard toujours autant happer par le sien, je ne savais pas comment faire pour l'éviter. J'étais accroché par une lueur étrange qui m'interdisait de me détourner. Le serveur nous porta une bouteille en servant nos deux verres. Bien sur je le bu en une gorgée de la même façon que Baylee. Nos yeux se perdirent alors que je me perdais dans la contemplation des détails de l'endroit. Les meubles défraîchis, la musique qui allait juste assez fort que pour les personnes en quête de plaisir n'ai pas à faire des conversations vide de sens. Une majorité de personnes venaient dans cet endroit afin de se défoncer en toute tranquillité. Seulement si on éteignait la musique, laissait le silence parlé et ces êtres vidé ce qu'ils avaient sur le coeur, rien de bon ne ressortirait. Juste des rancoeurs, une put*in d'envie de se détruire sans oser couper court à cette vie qu'ils détestent.

« La vraie vie ? Hum et toi ? Tu sais quoi sur la vie ? Quel est ta notion de vie ? je suis curieuse de savoir Morlane. » La fixant je poussais un soupire amusé avant de sourire en coin. Qu'est-ce qu'était la vie ? Pour la majorité des personnes, juste un assemblage d'instant qui mis bout à bout créait des souvenirs afin de combler le vide immense qui se trouve à la place de leur coeur. Ce sont des événements tous lié les uns aux autres, des instants de joie, de peine et de bonheur. Du moins c'était ce qu'ils voulaient croire eux tous. Dans leur chaumière à bercé leur enfant. C'était tellement plus simple de croire ça que de perdre tout espoir. Pour quelqu'un comme moi la nuance est différente. Le monde est terne, fade. On fait que courir jusqu'à en crever. Et le pire c'est que je cours encore. On me tape, mais je cours, on me retape et j'en redemande. Pourquoi mourir ? Je peux encore courir, il me suffit de courir. Après quoi ? J'en sais rien, je cours, comme lui, comme elle. Je demande rien de plus que courir et sincèrement ça me donne juste envie de vomir. J'en peux plus de courir là sur le bord de cette route. J'aimerais m'arrêter. Prendre une respiration et respirer. Sans perdre mon léger sourire je tirais une taf avant de dire : " C'est juste une course qu'on ne peut gagner. On cours en sachant qu'à chaque coup il faudra se relever. On à mal, on en crève, mais on fait semblant. Faut paraître bien pour ne pas être gêner par les autres. Alors on continue, on sourit, garde tout pour soi en espérant crever rapidement. Seulement au final on ose pas. Alors on comble le vide. Comme on peut, chacun à sa façon."

Je la vis se resservir et en faire autant pour moi. Attrapant le mien je buvais une longue gorgée sans goûter plus que cela à l'alcool qui descendait le long de ma gorge. Ça faisait tellement longtemps que je ne faisais plus attention au goût. La regardant retirer sa chemise je tirais un peu sur ma cigarette avant de la poser sur le cendrier tout en posant mon verre. Baylee me perturba alors qu'elle se levait d'un bon semblant souffrir à son poignet. Ne voyant rien je ne comprenais pas. Elle s'excusa rapidement avant de s'enfuir au toilette me laissant là seule. Je finissais mon verre en l'attendant jouant quelques temps avec le liquide qui se trouvait dedans. Le mélange de couleur m'intéressa quelque instant avant que je ne le délaisse pour continuer à boire. Lorsqu'elle revint elle m'étonna à nouveau, s'installant à côté de moi au lieu d'en face. « Tu sais quoi… ce soir je me fiche de mon état… Je me fiche des conséquences au diable la raison… buvons les bouteilles ! Après tout c’est ton coup petit ! » La regardant nous resservir je souris tout en me taisant. De toute façon rien ne rimait à rien.
Revenir en haut Aller en bas
Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

    I'm Lost, I'm Sad,
    I Hate you...



♠ Messages : 394
♠ À brisbane depuis : : 20/07/2010
Age : 34

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 22 ans
quartier ▬: Chelmer
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeMar 31 Aoû - 1:15

Une rencontre peut changer votre vie.
Celle la va la changer à tout jamais.

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 2z50mwy Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1612 Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1z2d3kl Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1711



Quatre verres, cinq verres et puis les neurones s’en vont… Oh doux liquide, douce chaleur dans mon gosier, brulure si délectable qui se dirige vers mon estomac comme pour me dire que je vais bientôt être soulagé de quelque chose. Quoi ? Je ne saurais le dire, jamais même… Reniflant doucement je rigolais en regardant droit devant moi puis baissa doucement le regard vers mes veines, je les voyais à peine, poignet qui avait souffert de mes nombreux coups de lame. Je clignais des yeux, je commençais à voir légèrement trouble mais, je m’en fichais, au moins je pourrais dire qu’une fois dans ma vie j’aurais été complètement saoul. J’avais bien testé la drogue pourquoi ne pas tester mes limites de consommation d’alcool ? Tout ce qu’il y avait autour de moi m’était totalement secondaire, que sa soit la musique, les jeunes gens en train de danser, les fous rire que j’entendais les brouhahas des gens ou bien même le garçon, beau de surcroit, assis à côté de moi. Morlane. Prénom assez original soit dit en passant… Je clignais à nouveau des yeux et touchais mon poignet caressant les courbes de mes cicatrices affreuses et attrapa une nouvelle clope dans le paquet et l’alluma rapidement la portant à ma bouche pour pouvoir aspirer cette douce fragrance la laissant emplir mes poumons. Les enfumant jusqu’au jour ou je crèverais d’un putain de cancer. Ouais, je devais crever d’un cancer, ça pouvait être une belle mort quand on voit ce que je vivais dans la vie… Mieux vaut mourir d’une chose qu’on contrôle que de quelque chose qu’on n’a pas du tout contrôlé et demandé. Je déglutissais rien qu’à cette pensée et tira encore une bouffée succulente sur ma clope. Soufflant la fumée sur M’Lane, pourquoi je l’avais appelé ainsi tout à l’heure ? Je n’en savais rien, mais je trouvais que ça sonnait plutôt bien. Je lui fis un léger sourire et regarda son visage plus attentivement. Il avait l’air de souffrir, je pouvais le voir rien qu’à son regard, sa façon d’agir, de bouger de parler. Voilà que mon côté psychologue ressortait en cette soirée bien arrosé. Je clignais des yeux, pour ne pas changer et détourna légèrement le regard quand sa voix me vint en tête. « Si tu veux, tu n'as qu'à me dire ton second prénom et je t'appellerais ainsi. Enfin, vaut mieux avoir un père alcoolique que pas de père du tout. » Mon second prénom, je ne m’attendais pas à ce qu’il me le demande. Mais sa seconde phrase me fit légèrement trembler. J’aurais préféré avoir un père alcoolique la de suite, qu’avoir un père dans une tombe. Mais ce que je venais d’apprendre, c’était qu’il n’avait pas de père.

Parfois le fait d’être psychologue me faisait bien chier mais, c’était ainsi, tant pis je l’avais voulu sa sera de la sorte jusqu’à ma mort. Je le regardais alors. « Iliana, mon second prénom » dis-je doucement d’un seul souffle, léger comme une brise d’air, a peine inaudible tant j’avais parler dans un murmure. « Puis, je n’ai plus de père depuis bien longtemps, cendre et poussière tu es et tu resteras comme on dit… » Dis-je cette fois avec plus de difficulté. C’était la première fois de ma vie que j’annonçais à quelqu’un que mes parents, du moins mon père était mort. Sa me faisait tellement bizarre. Une boule au ventre s’immisçait en moi. Je la laissais me dominer ne préférant pas lutter. Je ne saurais pas le faire de toute façon. J’étais tellement mal. Je ne dirigeais plus rien, il me dirigeait, ses phrases, ses questions sans point d’interrogation … Sans le savoir il pouvait tout savoir de moi. Je ne savais pas pourquoi ça me faisait ça mais, c’était la ancré en moi. Je regardais alors en face de moi voyant le mur, je me rendais compte que nous étions alors dos à tout le monde. Je plissais les yeux, je n’aimais pas trop cette situation mais, après tout je venais bien de dire que la raison n’était plus mienne alors autant jouer le jeu à part entière. Je soufflais doucement buvant doucement mon verre de je ne sais trop quoi. Je n’arrivais même pas a déterminer l’alcool qu’on m’avait servis. Il aurait pu me droguer que c’était pareil. En tout cas c’était plus que fort. Il me déchirait la gorge, tel un feu ardant dans mon intérieur. J’avalais ma salive ne disant plus rien, ne sachant plus quoi dire quand sa voix retentit une seconde fois. « C'est juste une course qu'on ne peut gagner. On cours en sachant qu'à chaque coup il faudra se relever. On à mal, on en crève, mais on fait semblant. Faut paraître bien pour ne pas être gêner par les autres. Alors on continue, on sourit, garde tout pour soi en espérant crever rapidement. Seulement au final on ose pas. Alors on comble le vide. Comme on peut, chacun à sa façon. » Sans bouger je méditais alors ses paroles, les passant et repassant dans ma tête. Battu ? Avait-il était battu ? Je le pensais. Plissant les yeux je baissais la tête regardant mon verre ne sachant pas quoi dire, je pouvais le comprendre, lorsqu’on a était violé, on peut comprendre, je pense, un enfant qui est battu. Même si les souffrances sont différentes.

Je secouais la tête doucement fumant toujours ma clope et tourna après quelques secondes, la tête vers la sienne, plongeant mon regard azur dans le sien. « Je suis désolée, vraiment. Je comprends ce que tu vis, parfois on se sent seul, perdu, on se dit que personne ne peut comprendre, alors on se renferme dans notre bulle, on avance malgré tout, malgré l’envie de mourir. Alors on rentre dans un gouffre sans fin et on s’enfonce tout seul dans le néant. On se tue tout seul à petit feu. » Murmurais-je doucement sans bouger une seule seconde. J’empêchais doucement les larmes de monter dans mes yeux pour ne pas paraitre faible. Je lui fis un léger sourire et baissa la tête appuyant mon dos contre le dossier du canapé. Je ne savais pas si quelqu’un était derrière ou bien même en train de nous espionner mais je m’en fichais bien, de toute façon qu’est ce que j’aurais pu faire d’autre ? Je ne savais même pas si je tenais debout … Je fumais alors et bus a nouveau mon verre. « Tu avais quel âge quand ça c’est passé ? » Demandais-je alors. Je ne savais même pas l’âge qu’il avait lui mais, je savais qu’une chose, il était la j’étais la, il avait besoin de se confier alors je serais son oreille, je serais ce qu’il veut, je serais sa confidente, je serais celle qui réchauffera son cœur meurtrie par les blessures qu’il a reçu étant jeune. Bizarrement je me tournais un peu plus vers lui et me rapprocha sans trop m’en rendre compte. Il était dans ma bulle depuis bien un moment à vrai dire. Pourquoi ? je ne saurais l’expliquer. Je croisais mes jambes tout en posant mon coude sur la table tenant ma tête et le regarda attendant qu’il me parle qu’il me raconte. Je voulais le mettre en confiance. Mon regard dans le sien, il se passait quelque chose que je ne saurais expliquer. Comme si nous communiquions par le regard. C’était intense, doux inexplicable. J’adorais ça.


Revenir en haut Aller en bas
Morlane J. Morrisson
Morlane J. Morrisson




♠ Messages : 34
♠ À brisbane depuis : : 19/08/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 24 ans
quartier ▬: Brighton
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeMar 31 Aoû - 22:39

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 23k3wq9Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Eravin31zx4
Un jour dans une vie.
Morlane
& Baylee


Mes pensées étaient anesthésié par l'alcool. Ma perception du monde se trouvait altéré par tout ce que j'avais consommé. Comme à mon habitude ça me faisait du bien. Ça me plaisait. J'adorais cette doucereuse impression de me retrouver étendu dans un lit de soie. J'adorais ça, c'était comme changé d'air, avoir la possibilité d'être quelqu'un d'autre sans avoie à faire d'effort. C'était tellement simple. Tellement plus simple que de faire quoique ce soit pour changer réellement la base de ce que j'étais. Je me pris en flagrant délit de répondre avec mon coeur et non avec mon cerveau comme je l'avais toujours fait jusqu'aujourd'hui. Ne me laissant pas y penser plus longuement elle répondit à ma question « Iliana, mon second prénom » Souriant à la belle je portais mon verre à mes lèvres tout en passant une main dans mes cheveux. C'était un très joli prénom, je l'appréciais même encore plus que le prénom. La jeune femme à côté de moi me semblait encore plus à porté que ce qu'elle n'avait jamais été. C'était étrange de se savoir loin et pourtant terriblement proche dans le même temps. Tirant sur ma clope une longue taf j'inhalais la fumé avec délice avant de lui dire : " Très jolie nom Lilia." Souriant légèrement je me rendais compte que je lui avais donné instinctivement et immédiatement un surnom. Elle m'appelait bien M'lane, j'avais bien le droit de lui trouver un surnom à mon tour. Enfin j'espérais tout du moins. Baissant les yeux vers la table et mes mains je les fixais sans réellement savoir pourquoi. Certaine personne habitué aux travaux rude avait de large main forte, les miennes étaient plutôt délicates et fines. Je n'avais presque jamais connu la réelle douceur dans ma vie, pourtant les apparences étaient trompeuse. Il était tellement aisé de prendre pour blanche colombe ce qui n'était au final qu'un vil et noir corbeau. Serrant légèrement mon verre je l'entendis dire une phrase que j'avais toujours particulièrement apprécié. « Puis, je n’ai plus de père depuis bien longtemps, cendre et poussière tu es et tu resteras comme on dit… » C'était juste tellement vrai. Notre passage sur terre était limité et on se réveillait un jour avec vingt ans derrière soit et cette étrange impression de n'avoir jamais réellement fait de bien. Juste cette impression de tout perdre et tout laissé disparaître entre ses doigts. Sur le coup j'apprenais qu'elle non plus n'avait pas, enfin plus de père.

D'habitude peu prolixe je me découvrais à nouveau des talents d'orateur. Exprimant ma vision du monde et de notre chienne de vie. Le coeur ouvert je me rendais compte qu'à tord ou à raison j'avais baissé les armes avec une rapidité affolante. Ce n'était pas dans mes habitudes, saoule, drogué ou défoncé, peu importait. Il fallait toujours resté fort, ne pas baisser les armes peu importait les circonstances. Le but n'était pas de resté fort en tout circonstance, mais juste d'être assez fort pour sauver les apparences. Conserver tel une dernière carte dans son jeu un simple sourire qui pouvait paraître sincère. Seulement, les yeux, deux portes ouverts sur l'âme, trompaient rarement. C'était un miroir tellement clair qu'il était plus qu'aisé de lire entre les lignes grâce à ceux-ci. Tournant mon regard vers Baylee je me prenais à nouveau à la contempler alors qu'elle recrachait avec délicatesse des volutes nappe de fumé grisâtre qui venait augmenté l'étrange ambiance des lieux. Mes yeux rencontraient les siens alors qu'elle se mettait à parlé avec ce que je pensais être le coeur « Je suis désolée, vraiment. Je comprends ce que tu vis, parfois on se sent seul, perdu, on se dit que personne ne peut comprendre, alors on se renferme dans notre bulle, on avance malgré tout, malgré l’envie de mourir. Alors on rentre dans un gouffre sans fin et on s’enfonce tout seul dans le néant. On se tue tout seul à petit feu. » Écrasant ce qui restait de ma propre cigarette je me rendais compte que je fumais de plus en plus, plus la discussion avançait. Plus je perdais le contrôle de chacun de mes remparts. Continuant à la fixer je la vis baissé la tête, elle aussi en train de subir le flot trop important d'émotions dans tout son être. Attrapant mon verre je descendais la fin du liquide miroitant qui s'y trouvait tout en fixant le mur face à moi. Dos au reste des personnes de la salle j'avais l'impression de me retrouvé dans une position que je connaissais par coeur. Je me mettais dos au monde pour ne pas le voir. Pas subir les horreurs qu'il montrait sans relâche. Dans un sourire léger qui était factice je finis par répondre : " C'est tellement plus plaisant de se voir crever en contrôlant la chute que de se retrouver un jour au porte de la mort à cause d'une chose sur laquelle on à aucun contrôle. Au moins jusqu'à la fin on aura pu en profiter, se faire si mal que ça en fait du bien, n'est-ce pas ?"

Fermant les yeux l'espace d'un instant je prenais une profonde et longue inspiration avant de rouvrir les yeux et me servir un autre verre. Remplissant celui de ma compagne de beuverie je fus pris au dépourvu alors qu'avec une franchise qui n'était pas étrangère à la jeune femme elle me demandait de but en blanc quand ça m'était arrivé. « Tu avais quel âge quand ça c’est passé ?» Posant à nouveau mes yeux sur Baylee je ne cherchais même pas à sourire. On ne fait pas croire à quelqu'un à l'âme aussi noir que la sienne qu'on est aussi heureux que n'importe qui. Puis le bonheur, depuis quand ça existe ? N'importe quoi, une invention des beaux quartiers pour maintenir un peuple. N'importe quoi. Des balivernes, des conneries sans queue ni tête. C'est toujours pareille. Ils croient, ils espèrent, ce jure de ne plus jamais faire connerie. Mais l'arrivera un jour ou personne n'y croira plus. Ce jour là on sera juste tous perdu. Ses yeux dans les miens, j'avais l'impression d'y lire comme dans un livre ouvert. Non des paroles, ni une histoire. Mais une suite d'émotions, de sensations. Il s'agissait d'un lien invisible qui passait entre nous sans personne pour le voir. Sans personne pour comprendre. Je pouvais voir la destruction, sentir l'incompréhension. C'était tellement étrange, si palpable dans l'air et tellement indescriptible dans les faits. Détournant le premier le regard sous la pression, je disais simplement : " Je devais avoir seize ans et demi tout au plus qu'en ça à commencé. Une nouvelle famille, un énième départ et une fausse liberté. Comme toujours. Mais toi c'était différent, la même douleur, mais une autre origine." Fixant mon verre comme si je m'accrochais à une bouée de sauvetage, je me demandais ce qui me poussait à parler. Étais je en train de vainement espéré quelque chose de plus de cette rencontre ? Une sauveuse, un messie ? N'importe quoi, ça m'aurait bien fait rire tellement c'était pitoyable. Tellement ça aurait été humain.
Revenir en haut Aller en bas
Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

    I'm Lost, I'm Sad,
    I Hate you...



♠ Messages : 394
♠ À brisbane depuis : : 20/07/2010
Age : 34

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 22 ans
quartier ▬: Chelmer
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeMer 1 Sep - 21:34

Une rencontre peut changer votre vie.
Celle la va la changer à tout jamais.

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 2z50mwy Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1612 Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1z2d3kl Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1711



Je ne comptais plus les verres, de toute façon je ne sais même pas si j’étais dans la capacité de les compter … Alors à quoi bon ? Je soupirais longuement essayant de comprendre tout ce qui se passait dans ma tête. Je n’y comprenais plus rien, ou alors je ne voulais pas le comprendre. J’étais tellement bien la, comme si je volais, planer serait le bon mot adéquate à la situation … Oui c’était ça, je planais en compagnie d’un jeune homme totalement inconnu au bataillon et j’aimais ça. C’était ça, je crois, le pire ! Je rigolais doucement et fixa alors mon verre à moitié vide. Je le pris et le bus cul sec le posant sur la table et m’étira doucement. La vue se baissait légèrement, j’y voyais un peu flou mais, rien de bien méchant. De toute façon je pouvais laisser la voiture ici, je n’habitais vraiment pas loin. Le quartier Chelmer, un quartier assez friqué mais moins que ceux des bourgeois était placé non loin de tout le centre ville idem que le quartier ou vivais Raphaël et Jude. Je regardais alors Morlane passer ses mains dans ses cheveux quand sa bouche s’ouvrit pour me parler. Je m’esclaffais doucement au surnom qu’il venait de me donner en rougissant comme une vraie tomate. Je me mordais la lèvre. « Très jolie nom Lilia. »Lilia… C’était si jolie, c’était la première fois qu’on ne me donnait pas de surnom en rapport à mon premier prénom, j’adorais sa. Je le regardais alors droit dans les yeux, pétillant sans savoir quoi dire plus que d’habitude. Le son de sa voix prononçant le petit surnom raisonnait dans mon fort intérieur. J’aimais vraiment ça. « Lilia hum ? Tu n’aurais pas un peu trop bu toi ? » Dis-je en attrapant son verre que je bus à sa place. Je rigolais alors et posa ma main sur son bras lui rendant le verre de mon autre main libre. J’attrapais une autre cigarette et l’alluma avec la sienne sans utiliser mon briquet. Humant cette douce fragrance je soufflais en même temps que lui, unit par nos souffles. Je n’arrêtais pas de le regarder, ne voulant pas le quitter du regard… Pourquoi, Je ne saurais le dire. Ce que je ressentais été un peu comme avec Raphaël mais, si différemment. J’étais perdu. Je remplissais alors mon verre finissant carrément la bouteille.

Fronçant des sourcils je me tournais vers le bar et leva la main pour appeler le serveur. Une fois qu’il me vit je lui mimais une bouteille, n’importe laquelle je m’en fichais complètement. Je me retournais vers lui quand sa voix retentit à nouveau. « C'est tellement plus plaisant de se voir crever en contrôlant la chute que de se retrouver un jour au porte de la mort à cause d'une chose sur laquelle on à aucun contrôle. Au moins jusqu'à la fin on aura pu en profiter, se faire si mal que ça en fait du bien, n'est-ce pas ? » Je me figeais légèrement sur place. Je ne savais pas quoi répondre, je passais ma main dans ma nuque, qui commençait à perler de sueur. Il venait de toucher un point faible chez moi. Comment avait-il su que je me faisais du mal ? L’avais-je dit ? Je fouillais dans mon esprit trop saoul pour se rappeler de quoi que se soit. Je toussais légèrement tout en détournant le regard vers le mur. Il avait tellement raison, trop raison … Je secouais la tête regardant mes poignets en inspirant doucement. « Contrôler sa mort est plus que jouissif… Sentir son âme sortir de son corps, planer sous l’effet des morphines que notre corps sécrète naturellement dans ce genre de situation… Continuer encore et encore, ça nous fait si mal, qu’en fait on en jouit presque tant c’est soulageant sur notre douleur psychique. La douleur physique devient un vrai bien être pour nous… » Dis-je alors doucement le regardant droit dans les yeux. On se comprenait, je pouvais que le comprendre. Il avait vécut un vrai calvaire et je n’avais pas mit longtemps à le comprendre. Morlane était quelqu’un de très facile à comprendre. Je pouvais lire en lui comme un livre ouvert. Le temps défilait mais, je ne le voyais pas passer aux côté de l’homme, comme si tout s’était arrêté comme s’il contrôlait le temps et ma vie par la même occasion. Mais ce qu’il me dit par la suite me fit l’effet d’une bombe, comment aurais-je pu imaginer une seule seconde qu’il ait eu pratiquement la même vie que moi ? « Je devais avoir seize ans et demi tout au plus qu'en ça à commencé. Une nouvelle famille, un énième départ et une fausse liberté. Comme toujours. Mais toi c'était différent, la même douleur, mais une autre origine. » De famille en famille, je voyais alors ma vie défiler devant mes yeux, les nombreuses familles que j’avais côtoyé celle que j’avais abandonné celle qui avait réellement voulu de moi. Alors je vis le visage enfantin d’Antwan.

Mon cœur se serra. Mon frère de cœur. Je l’avais abandonné une fois lors de mon premier viol. Il m’avait suivi, il avait tout claqué pour moi. Je l’avais abandonné une seconde fois pour partir en Angleterre. Qu’était-il devenu ? Etait-il toujours en vie ? Mon cœur se serra, je ne devais pas penser à ça. Je chassais alors ces images de ma tête et me mordis la lèvre fortement et fuma alors ma clope avec rapidité. Sans parler je regardais en face de moi. Je déglutissais me sentant vraiment mal sur le coup. « Trop différente de la tienne… Le changement de famille est affreux, horrible, on espère être prit mais on se rend compte que personne ne veut de toi. Je sais ce que c’est la famille d’accueil… » Dis-je sèchement sans lui en vouloir pour autant. J’étais plus énervé contre moi-même, ma propre vie de pacotille. J’avais choisis ma vie, je l’avais choisi sans même le vouloir. Il aurait suffit que je demande a Antwan de rester avec moi, comme tout les autre soirs et jamais je n’aurais été violé, jamais je ne serais parti de cette famille d’accueil. Serais-je venu en Australie ? Plus précisément sur Brisbane. ? Je ne pouvais pas le savoir, mais, d’un côté sans ça je n’aurais pas connu Raphaël, Jude… Oh douce et belle Jude. Surement la femme de ma vie. J’en devenais raide dingue rien que d’y penser. J’avalais ma salive doucement et souffla la dernière bouffé de ma cigarette quand le serveur vint déposer la nouvelle bouteille en emportant les deux autres vides et nous changea les verres. J’ouvrais alors la nouvelle et nous servis deux autres verres. « Pourquoi moi ? Je ne suis pas la seule dans ce bar à être seule… Pourquoi avoir accepté ? » Demandais-je curieuse tout en plongeant mon regard dans le sien. Inconditionnellement je me rapprochais de lui nos jambes se frôlant légèrement. Il se passait quelque chose entre nous, nos regards se parlaient. De quoi ? Je ne pouvais pas le dire.
Revenir en haut Aller en bas
Morlane J. Morrisson
Morlane J. Morrisson




♠ Messages : 34
♠ À brisbane depuis : : 19/08/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 24 ans
quartier ▬: Brighton
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeJeu 2 Sep - 14:24

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 23k3wq9Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Eravin31zx4
Un jour dans une vie.
Morlane
& Baylee



Ma consommation d'alcool était trop forte, limite insensé. Je buvais plus que de raison, toujours plus, encore une gorgée, un autre verre. J'avais l'impression de n'aspirer qu'à me détruire. Je fumais, buvais, me droguais plus que de raison. Comme si mon monde ne tournait qu'autour de cela. J'aimais cette impression de tout voir sous un voile. Mes yeux n'arrivaient plus à suivre la cadence, mon coeur battait fort dans ma poitrine et le sang battait à mes tempes. J'étais aussi prêt de m'effondrer que de m'envoler. J'étais bien, tellement mal. Sans réellement lui vouloir, j'avais instinctivement donné un surnom à la jeune femme qui plus tôt dans la soirée n'était juste qu'une autre inconnue. De ceux qu'on regarde, à qui on sourit pour faire semblant d'être bien, de ne pas se sentir mal de ne pas avoir le monde sur les épaules. On continue à leur sourire voyant qu'eux aussi sont faux, qu'ils font semblant, puis on avance. Seulement dans cette routine de la vie je m'étais retrouvé à m'arrêté, m'asseoir à côté d'elle et commencé à parler. Me lançant sur une pente savonneuse qui se trouvait de plus en plus dangereuse pour moi. La vérité. Quelle notion étrange. Un enfant qui ne désire pas entendre la vérité se crée un monde imaginaire. Un adulte dans le même cas se ment et s'enfonce dans le mensonge. C'était tellement bien d'être enfant. N'avoir aucune obligation, se sentir libre même enchaîner au barreau de sa chambre, de sa maison. Maintenant adulte on se retrouvait enchaîner à son bureau, à ses rêves briser. On se retrouvait avec un collier autour du cou et une laisse qui tirait toujours un peu plus qu'en on avait la folie de faire quelque chose de différent. Fixant mon verre à moitié vide Baylee m'interpella « Lilia hum ? Tu n’aurais pas un peu trop bu toi ? » Sans réellement le vouloir je ris un peu avant de la voir prendre mon verre et de finir de boire ce qui se trouvait dans celui-ci. Ne tenant pas à laisser les choses se passé ainsi je dis, malheureusement trop tard pour l'alcool qui avait disparu, : " Hey, c'est mon verre! Puis j'ai pas trop bu, t'as bu autant que moi." La belle me rendit alors mon verre posant sa main sur mon bras. Ma clope en bouche je la fixais ne comprenant pas totalement se rapprochement qui s'opérait entre nous. Elle prit alors une cigarette ne se rendant sûrement compte de rien avant de se l'allumer à l'aide de la mienne et non de son briquet comme elle l'avait fait précédemment.

Les yeux dans les yeux on se fixait en silence, exhalant dans un même souffle cette fumée nocive pour nos poumons. Mes yeux dans les siens je ne perdais pas une miette du spectacle sous entendu qui s'offrait à moi. Dans un ballet de souffle cette fumée blanchâtre dansait devant nos yeux alors que derrière ce voile de fumé se cachait les portes d'un monde encore plus étrange. Attiré par l'océan trouble et profond face à moi je n'arrivais pas à lutter. Lorsqu'elle se servit son verre je redescendais sur terre, battant à plusieurs reprises des paupières histoire reprendre mes esprits. Jouant avec ma cigarette je regardais la fumé s'échapper petit à petit du cylindre. Je me mis à parler sans cesser d'observer ma cigarette avant de finalement la porté à mes lèvres une fois mon petit discours finis. Lorsque je sentit Lilia se raidir je tournais mon visage vers elle pensant avoir été trop loin. La regardant tout d'abord je ne pu capter son regard, ses prunelles océan, car elle fixait le mur. « Contrôler sa mort est plus que jouissif… Sentir son âme sortir de son corps, planer sous l’effet des morphines que notre corps sécrète naturellement dans ce genre de situation… Continuer encore et encore, ça nous fait si mal, qu’en fait on en jouit presque tant c’est soulageant sur notre douleur psychique. La douleur physique devient un vrai bien être pour nous… » Lorsqu'elle eu finit nos yeux se rencontrèrent à nouveau laissant ce lien invisible de reprendre sa place entre nous. Je n'en comprenais pas la raison, mais il m'était aisé de la comprendre, de grappiller quelques pages du livre de sa vie. Je la comprenais et il me semblait que dans l'autre sens c'était tout aussi exacte. C'était peut-être pour ça qu'il m'était si aisé de me confier. Dire des choses que je taisais pourtant depuis très longtemps. Les raisons de ma chute, ce qui m'avait détruit, ce qui avait fait de moi ce que j'étais aujourd'hui. Je repensais à mon passé, ma première famille. Ma pire erreur, les prémices de mon échec. J'aurais du accepter, resté là bas. Il est certain que dans ce cas là j'aurais été différent. Sans aucun doute je n'aurais pas fait le tour du monde, je ne serais jamais venu en Australie. Il y aurait un bon nombre de personnes que je n'aurais pas rencontré. Des personnes très importantes, comme d'autre dont je n'ai rien à faire. Mais, si ça c'était passé comme ça. Si j'étais resté là bas. Aurais-je eu l'impression de savoir qui j'étais ? Aurais-je su ce que je voulais et de quoi mes lendemains seraient fait ? Aurais-je réussis à me sentir réellement à ma place dans les bras d'une fille ? Ou aurais-je continuer à flâner de lit en lit, rejetant toutes preuves que l'amour existait ? Je n'en savais rien et c'était peut-être ça le plus frustrant.

« Trop différente de la tienne… Le changement de famille est affreux, horrible, on espère être prit mais on se rend compte que personne ne veut de toi. Je sais ce que c’est la famille d’accueil… » Le ton qu'elle employa était froid. Voir sèche. Je ne m'en formalisais pas. Je n'avais pas désiré être péjoratif dans mes propos, mais si elle l'avait prit comme cela qu'à cela ne tienne. Puis ce n'était peut-être pas pour ça qu'elle avait répondu ainsi. Je savais qu'une centaine de chose pouvait avoir causé cette réponse. Et je ne souhaite pas me jeter dans ce que je ne connaissais absolument pas. Je vis le serveur apporté une nouvelle fois a boire avant que la belle à mes côtés ne nous serve un verre chacun. Attrapant le mien je descendais la moitié avant de le reposer. L'alcool déliait les langues, c'était bien connu, il faisait tomber toutes les inhibitions ce qui nous mettait à nu devant quelqu'un d'autre. Nos désirs étaient plus facilement assouvi et on croit être heureux l'espace de quelques heures. Enfin, ce n'était pas mon genre de penser à ça alors que j'avais une jolie fille à côté de moi. Même si je me retrouvais à parler de ma vie à cette même jolie fille, une des choses à ne pas faire, enfin je m'en foutais. « Pourquoi moi ? Je ne suis pas la seule dans ce bar à être seule… Pourquoi avoir accepté ? » Entendant sa question je ne pu m'empêcher de sourire plus largement. C'était une corde sensible dans mon caractère. Pourquoi je disais toujours oui. Pourquoi je me disais pourquoi pas et que je me lançais dans un tas d'aventure sans faire attention au reste. Jouant avec mon verre je conservait mon attention centré le liquide miroitant qui se trouvait à l'intérieure. Finalement je me lançais pour une explication que j'espérais brève : "Pourquoi pas ? Ce n'est pas mon genre de me poser des questions. Un soir j'étais dans les bras d'une fille, le lendemain je me suis retrouvé au Pérou. Je n'aime pas trop me demander pourquoi." Tournant mon visage vers elle je lui souriais. Il fallait dire que j'avais ainsi gagné mon pari, cloué le bec à un imbécile en plus d'alléger sa réserve de drogue pour la soirée. Ça ne m'avait apporté que des plus.
Revenir en haut Aller en bas
Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

    I'm Lost, I'm Sad,
    I Hate you...



♠ Messages : 394
♠ À brisbane depuis : : 20/07/2010
Age : 34

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 22 ans
quartier ▬: Chelmer
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeJeu 2 Sep - 23:10

Une rencontre peut changer votre vie.
Celle la va la changer à tout jamais.

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 2z50mwy Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1612 Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1z2d3kl Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 1711



Sucré, fort, arrachant, voilà ce que l’alcool provoquait à ma douce petite gorge non habitué ce liquide si précieux. J’inhalais doucement voir parfois fortement avalant de façon incongru comme si l’alcool ne me ferait rien. J’étais sotte idiote, puéril et je m’en fichais. Je me sentais le besoin de boire, ça me rendait euphorique, je me sentais papillonner, je me sentais libre comme l’air. J’avais envie de me mettre debout sur la table et de sauter tout en chantant et en déhanchant comme une folle mais, je savais que je ne le ferais en aucun cas. J’étais bien trop timide. Mais l’alcool prenait raison de mon corps ce qui me surprenait toutefois. J’avais envie de changer j’avais envie de me confier de crier au monde entier que j’étais une pauvre fille perdu, paumée, que j’avais été violé pendant des heures que j’avais tellement souffert que je m’étais évanouie. Comment oublier. ? Comment faire lorsqu’on sent la lame d’un couteau se loger contre votre gorge et entendre une vois qui vous dit que si vous bougez il vous égorge ? J’aurais dû bouger. J’aurais préféré mourir que de vivre ce que je vis aujourd’hui. Le souffle court je regardais Morlane un sourire aux lèvres essayant de cacher mes sentiments. Ma main toujours sur son bras il rigola et parla de son verre que je venais de boire. La chaleur qui émanait de son corps me rendait bizarre. J’étais un peu attiré pourquoi ? J’y voyais trouble ne sachant plus trop ce que je faisais. J’inhalais légèrement la fumée qui sortait de ma bouche et souffla en l’air pour la propulser au loin. Je grimaçais doucement et mis mes pieds sur le canapé d’en face me mettant à mon aise et passa ma main dans mes cheveux en regardant le mur en face. « Hey, c'est mon verre! Puis je n’ai pas trop bu, t'as bu autant que moi. » Je rigolais doucement à ses douces paroles et tourna ma tête vers lui, je lui tirais alors la langue avec délicatesse en rigolant comme une pauvre idiote. « On est intime ou pas ? Intime ce n’est pas tout partager chéri ? » Dis-je en rigolant encore plus. Je ne venais même pas de me rendre compte que je l’avais appelé chéri. Trop bu… Je déglutissais doucement tirant encore une fois sur ma clope cancéreuse pour mes poumons ou bien même ma gorge et l’écrasa dans mon cendrier avec force.

Je lui avais dit tellement de chose a propos de moi, trop de chose même, il savait que j’avais été en foyer d’accueil. Qui le savait à part lui ? Pratiquement personne. J’étais peut être allée trop loin mais, est ce que sa valait le coup ? Je n’en savais strictement rien. Nouvelle bouteille, nouveau verre j’aimais ce moment si bizarre si magique et si intense. Les rires et les musiques qui s’entendaient dans la pièce me firent frissonner. J’avais une folle envie de danser de faire la folle de compenser mon angoisse ma peur. Je me secouais doucement m’interdisant de faire cela. Mes pieds toujours sur le canapé je fumais comme un pompier et buvait telle une ivrogne et rigola avec lui croisant nos regards à plusieurs reprise. Que se passait-il ? Sa voix raisonna dans ma tête, tout était flou, tout était bizarre comme si on avait plongé ma tête dans l’eau et qu’on me parlait en criant fort. J’écarquillais légèrement les yeux me reculant pour mieux comprendre ses paroles et tendis les oreilles au maximum. « Pourquoi pas ? Ce n'est pas mon genre de me poser des questions. Un soir j'étais dans les bras d'une fille, le lendemain je me suis retrouvé au Pérou. Je n'aime pas trop me demander pourquoi. » Je le regardais alors un long moment. Me considérait-il comme un futur coup d’un soir ? C’était surement raté alors car malheureusement pour lui je ne couchais qu’avec des femmes. Penser à ça me fit ronchonner je ne pouvais plus penser cela puisque j’avais enfin couché avec un homme. Raphaël. Je passais ma langue sur mes lèvres et vit qu’on se ressemblait beaucoup trop. Il était mon opposé au masculin sauf qu’il n’était pas devenu bi pour autant. J’inspirais doucement et me tourna complètement vers lui et regarda ses mains que je trouvais très belle. « On a un peu la même vie. Sauf que moi, je couche avec beaucoup de femme, très peu d’homme j’attends surement le bon. » Dis-je bêtement. Je fronçais alors les sourcils me demandant pourquoi je lui disais ça…

Je rigolais doucement et bus cul sec mon verre comme une idiote. J’étais puéril, la situation devenait complètement ambiguë et je ne comprenais plus rien. Je fermais doucement les yeux et détourna alors le regard. « Tu dois te demander pourquoi, je couche avec beaucoup de femme, c’est ainsi… J’ai décidé ma vie alors que je n’avais que douze ans… J’étais jeune innocente, j’ai ordonné à mon frère de cœur de m’attendre … Je n’ai eu que ce que je méritais… Je suis peut être sévère avec moi-même. Mais ma vie n’est pas faite pour être du pur bonheur. Quand on se fait agressé par quatre homme, qu’on abuse de sexuellement de vous, le monde s’écroule on n’a plus de repère, alors on part, de famille en famille, on part de pays en pays, on fuit tout le monde dans l’espoir de pouvoir… » Je me coupais essuyant mes larmes comme une simple idiote et inspira doucement. « On se coupe du monde pensant y survivre mais, j’ai trop la poisse… Combien de fille se font violer deux fois ? Il n’y a surement que moi… » Dis-je bêtement en laissant couler les larmes le long de mes joues. J’attrapais une serviette en papier et m’essuyait le visage pour ne pas paraitre trop bête devant lui. Je ne bougeais plus reniflant doucement mon corps ayant des frissons de parts et d’autre sous la pression de mes dires. Je n’en revenais toujours pas. Je venais de tout dire. Un soulagement s’empara de moi. Je me laissais alors tomber sur lui posant ma tête sur son épaule et pleura encore plus que d’habitude. Idiote, j’étais idiote. Je serrais mes poings contre son haut le serrant de toutes mes forces comme pour lui interdire de partir, alors qu’il n’était même pas à moi. J’avais envie d’hurler mais pas de joie de douleurs. Mais non je restais là à trembler et a pleurer comme une idiote. « Je n’ai personne à qui en parler… désolée. » Dis-je en me poussant doucement. J’attrapais ma chemise et l’enfila rapidement. Je pris un billet dans ma poche et déposa en tout cinquante dollars sur la table. « Désolée je dois y aller… Je… Au plaisir de te revoir M’Lane » Dis-je doucement. Je lui fis rapidement un baiser sur le coin des lèvres ne sachant plus trop viser vu ma vue qui baissé. Je partis sans prendre mon sac a main ou se trouvait mes papiers. Je ne m’en rendais même pas compte. Je titubais, voulant partir comme une idiote. Je passais alors dehors et fut prise de court en sentant le froid m’envahir. Je n’étais pas loin. Il fallait que je rentre chez moi…
Revenir en haut Aller en bas
Morlane J. Morrisson
Morlane J. Morrisson




♠ Messages : 34
♠ À brisbane depuis : : 19/08/2010

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 24 ans
quartier ▬: Brighton
my bad relationships ▬:

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitimeVen 3 Sep - 12:26

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] 23k3wq9Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Eravin31zx4
Un jour dans une vie.
Morlane
& Baylee


Nos vies à nu. Notre monde noir et blanc dépeint dans chacune de nos phrases plus assassine les unes que les autres. On buvait, on fumait plus que de raison. Dans le fond on se cherchait juste un pilier. Quelque chose pour nous aider à tenir. Juste l'espace d'une soirée, avoir l'impression qu'on est différent. Qu'on arrive à avancer dans la bonne direction pour une fois. Pourtant, n'est-ce pas qu'une impression ? Dès lors qu'on se relève il faut qu'autre chose nous tombe nous atteigne au visage. On est constamment au bord du gouffre, sur le point de s'écrouler sans aucun espoir d'y arriver une fois encore. Il s'agit là d'une lutte sans fin. Un combat acharné qu'on est voué à ne pas gagner. Pourtant on continue à se battre, déposer les armes est sans doute aussi dur que de continuer. Donc, on reste là comme de pauvres imbéciles à avancer à contre courrant en espérant que quelque chose rende le voyage intéressant. « On est intime ou pas ? Intime ce n’est pas tout partager chéri ? » La regardant en souriant très légèrement j'hochais négativement la tête. Elle avait de la réparti en tout cas et elle m'amusait bien. Malgré cette impression d'aller dans la mauvaise direction. De dire ce qu'il ne faudrait pas, de m'ouvrir plus que de raison. Enfin, il est bon de foncé dans un mur, alors remonté la pente, n'est-ce pas mieux ? J'avoue que sur le coup j'avais une manière étranger de remonter la pente. Continuer à boire plus que de raison, me droguer, parler avec une inconnue de ma vie alors qu'elle en faisait autant. Mais qui sait, peut-être qu'au final ça changera tout. Ou quelque chose. Je n'en savais rien. Je ne l'espérais pas, j'attendais juste de voir ce qui allait se passé, sans but précis, sans plan à proprement dit. Je n'aurais su dire combien de bouteille nous avions consommer. Combien de verre elle avait servit. Ni ce qui nous poussait à nous confier. On subissait le courrant. Se laissant emporté au gré de nos envie. Mais où est-ce que cela allait nous mener ? A une autre chute ? A des espoirs nouveau ? Comment savoir ?

Ma voix était étrange. Je ne la reconnaissais pas moi même. Comme si on avait changé la tonalité de celle-ci. L'alcool ça rendait fou. Ca nous mettait minable. Toutes les personnes présente le savait. On à juste du mal à parler, à réfléchir correctement et on fait des choses que certain regrette, d'autre pas. On se fait happer toujours un peu plus par le monde de la nuit. Celui qui nous file des insomnies et nous tente chaque soirs. Encore une soirée, encore une autre nuit à se défoncé, n'est-ce pas tentant ? Tout oublier et laisser aller. Lâcher prise pour juste prendre son pied. « On a un peu la même vie. Sauf que moi, je couche avec beaucoup de femme, très peu d’homme j’attends sûrement le bon. » La regardant je ne su pas pourquoi je me mis à rire. La pression qui se relâchait, un besoin oppressant de tout laissé aller pour se lâcher l'espace de quelques instant ? J'en savais rien. Je rigolais juste comme un gamin qui trouve quelque chose de tellement drôle qu'il ne peut se retenir. Je ne croyais pas en l'amour, je n'en croyais pas au fait de trouver la bonne fille, ou même le bon mec si un jour je m'y mettais. Ça me semblait tellement fou comme idée que s'en était presque stupide pour moi. "Enfaîte on est quasiment similaire. Mise à part que même rarement je ne couche pas avec les mecs. Et que je n'attends pas la bonne fille. Y en a juste pas, l'amour c'est éphémère c'est ça qui est beau. Ça ne signifierais rien sinon." J'avais réussit à reprendre mon sérieux et je tachais de ne pas paraître trop éméché. Histoire de faire semblant que j'étais encore assez conscient de moi même que pour suivre des raisonnement logique. Buvant la fin de mon verre par petite gorgé une fois fini je le reposait tout en entendant la jeune femme se mettre à parler « Tu dois te demander pourquoi, je couche avec beaucoup de femme, c’est ainsi… J’ai décidé ma vie alors que je n’avais que douze ans… J’étais jeune innocente, j’ai ordonné à mon frère de cœur de m’attendre … Je n’ai eu que ce que je méritais… Je suis peut être sévère avec moi-même. Mais ma vie n’est pas faite pour être du pur bonheur. Quand on se fait agressé par quatre homme, qu’on abuse de sexuellement de vous, le monde s’écroule on n’a plus de repère, alors on part, de famille en famille, on part de pays en pays, on fuit tout le monde dans l’espoir de pouvoir… » Ce qu'elle me dit sur le coup eu l'effet d'une bombe. Rentrer ainsi dans l'intimité de quelqu'un, même avec plus d'alcool dans le sang que ce qu'on ne peut en supporter quasiment, ça vous dégrise très rapidement. « On se coupe du monde pensant y survivre mais, j’ai trop la poisse… Combien de fille se font violer deux fois ? Il n’y a sûrement que moi… » J'en revenais de moins en moins. Je la regardais, là, fleur fragile en train de laisser tomber ses défenses une à une finissant par se retrouver à nu sans espoir d'arriver à se défendre. C'était troublant, aucun mot ne peu qualifier ce qu'on ressent. Une appréhension étrange d'avoir été choisit pour porter un peu de sa peine partout avec vous, tout en se rendant compte que vous ne pouvez rien faire. Il est impossible de faire marche arrière. Il vous semble impossible d'arriver à lui rendre son sourire et vous vous retrouvez tout penaud à ne pas savoir que faire.

La regardant pleurer j'allais esquisser un geste en sa direction alors qu'elle laissait sa tête se reposer contre mon épaule et qu'elle se laissait aller tout contre moi. Je sentais la peine qui suintait de chaque pores de sa peau. La douleur qui hurlait à mes oreilles à chaque larmes qu'elle versait. J'étais troublé, là sur un canapé, dans un bar où tout le monde riaient et hurlaient des choses incompréhensible. Je serrais Baylee contre moi cherchant à faire une barrière de mon corps contre le reste du monde. Sachant cependant que c'était peine perdue. Je caressais son épaule en attendant que ses larmes sèchent, que le ruisseau de sa détresse se tarisse et qu'elle puisse à nouveau sourire. « Je n’ai personne à qui en parler… désolée. » Je lui adressais un léger sourire pour lui dire que ça allait tout en répondant : "T'inquiète pas, tu as le droit de craquer parfois." Je la voyais attraper sa chemise à la va-vite avant de l'enfiler et de déposer de l'argent sur la table. « Désolée je dois y aller… Je… Au plaisir de te revoir M’Lane » Je la regardais sans réellement comprendre et répliquais aussi rapidement qu'il me l'était possible sur l'instant ; " Attends tu peux pas partir comme ça..." C'est alors qu'elle m'embrassa au coin des lèvres comme pour balayer mes protestations d'un revers de la main avant de s'en aller me laissant le goût amer de ne pas avoir pu faire un pas de plus vers elle. Restant face à la bouteille quelques instants, je la fixais avant de me décider à bouger. Elle devait déjà être loin, puis je ne savais même pas où elle habitait. Je pris la décision de rentrer à mon tour chez moi et m'apprêtais à aller saluer les gens avec qui j'étais arriver, mais je remarquais alors que la belle avait oublier son sac. Sans un au revoir, ni un salut, j'attrapais le petit sac en sortant du bar avant de l'ouvrir une fois dehors. J'y trouvais ses papiers et son adresse. Je n'aurais qu'à lui rendre une petite visite histoire de lui rendre, puis de la revoir aussi. Le sac dans ma main, la bouteille dans l'autre, je rentrais chez moi en titubant, manquant de tomber tout au long du chemin tout en continuant à boire. Je ne changerais sans aucun doute jamais, malgré les prises de conscience qu'on me faisait prendre. Enfin, j'allais la revoir, voila la chose qui tournait dans ma tête et je n'en comprenais pas la raison.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Vide
MessageSujet: Re: Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]   Un jour dans une vie feat Baylee[Ended] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Un jour dans une vie feat Baylee[Ended]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SOUND OF FREEDOM :: 
Brisbane's soul
 :: 
 :: Family night club
-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit